Alsace Nature m’écrit ce matin

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Toutes les associations caritatives montent au créneau en cette veille de Noël.

Le message est le même:

Vous donnez 100€, l’État vous rembourse 75€

Ma boite mail reçoit chaque jour des messages qui tentent de rassurer ceux qui font défaut à l’appel.

Au rang desquels les retraités à qui l’on a ponctionné un supplément de CSG et dont le pouvoir d’achat n’est plus aligné sur le coût de la vie…sans parler de la taxe d’habitation dont l’extinction est à vitesse variable.

accéder à la calculette CSG retraités

Pour ma pomme, l’État me pique royalement 750 euros et s’imagine que ces cochons de payants n’oseront pas la ramener.

Je l’ignorais, maintenant je le sais, je suis riche.

Les dons en cette fin d’année sont en chute libre.

Le Téléthon en a été l’illustration.

Alsace Nature m’écrit donc ce matin…

Alors que votre impôt va être prélevé à la source sur votre salaire ou votre penqsion, vous demandez peut-être comment vous allez bénéficier de la déduction fiscale à laquelle vous donnent droit vos dons.

A partir du 1er janvier 2019, les dons seront remboursés par l’administration fiscale dans l’année qui suit vos dons.

Écrit dans l’urgence, on n’a pas eu le temps de relire le communiqué où pension est libellé penqsion.

C’est donc l’État qui finance à 75% les associations habilitées à recevoir des dons déductibles…et qui se rembourse en augmentant la CSG.

Élémentaire mon cher Watson!

Il n’a donc pas intérêt à ce qu’on soit trop généreux vu la période de contraintes fiscales qui étreint nos finances publiques.

Ce qui inquiète les donateurs, c’est que l’État oublie de nous rembourser avec son fameux prélèvement à la source.

Cette crainte n’est pas infondée lorsqu’on voit avec quelle légèreté ce qui vrai aujourd’hui ne sera plus vrai demain.

Personnellement, ce gouvernement des riches ne m’inspire plus aucune confiance et je ne dois pas être seul.

 

 

Les retraités pas contents

9641fe181115a96c34fbe3e81d9380.pngMa chronique macroniste

C’est un billet du 13 novembre 2017 qui redevient d’actualité tant les médias s’intéressent au sujet des retraites.

Je le republie avec délectation.

Malgré moi, Macron a réussi à devenir mon président. Le président des riches.

Je l’ignorais, maintenant je le sais, je suis riche.

Plus riche que riche? je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que je ne suis pas encore assez riche pour m’exonérer de mes devoirs comme d’autres le font dans les Paradise Papers.

Je suis donc un riche couillon qu’on peut encore taxer sans vergogne pour renflouer les caisses sans fond de l’Etat.

Car figurez-vous que par un tour de passe-passe bercynéen, j’ai été versé à mon insu dans les 20% de ceux qui continueront à contribuer à la fameuse taxe d’habitation.

Je suis fier, je devrais être fier, et mon consentement à cet impôt doit être total depuis que j’ai appris que seulement deux sur dix d’entre-nous ont l’honneur suprême et le privilège de figurer parmi les bons cotisants au bien-être de la République.

Mais ce n’est pas tout, l’informatique est diabolique.

En même temps qu’elle permet aux heureux patrons de calculer d’un clic le coût d’un licenciement, elle permet aussi de savoir combien les bienfaiteurs de la taxe d’habitation vont devoir, en plus, casquer au titre de la CSG nouvelle réservée aux chers retraités.

Dans mon cas ce sera 750 euros.

A vos calculettes, c’est ici.