Parlons calories

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Le sportif parle souvent de ses calories brulées ou consommées au cours des efforts.

La calorie (cal) a une vieille histoire qui date de 1824. C’est au départ la quantité d’énergie pour élever d’un degré Celsius un gramme d’eau.

Puis les gaziers ont préféré multiplier la calorie par mille et parler plutôt de kilo calories (kcal) pour les chaudières. Donc avec une énergie d’une kilocalorie on élèvera d’un degré un kilo d’eau soit un litre.

C’était trop simple. En 1882, le physicien anglais Joule a proposé à la place tout simplement le Joule (J) qui est encore 4,1855 fois plus petit que la calorie.

C’est le Joule la valeur officielle depuis 1978 dans le système international.

En conséquence 1 calorie = 4,1855 joules

Mais voici Siemens en 1882, en hommage à l’écossais Watt, il invente une unité de puissance énergétique baptisée Watt (W) bien connue des électriciens.

Ne confondons pas puissance et énergie. Si la calorie et le Joule sont des énergies, le Watt est une puissance. C’est le wattheure qui est une énergie (Wh)

La relation entre les trois unités d’énergie est donc la suivante

1 wattheure = 3 600 joules = 860,4 calories

Vous suivez toujours?

L’homme consomme aussi de l’énergie pour vivre. Plus ou moins selon son activité physique et selon son poids, son âge, son métabolisme. Pour emmagasiner de l’énergie il mange…et il boit aussi.

Ainsi on a besoin entre 2000 et 2500 kcal chaque jour soit environ 2 kWh…et on en consomme 500 à 1000 par jour, le reste étant affecté à notre métabolisme, l’ensemble des réactions chimiques de notre corps.

Faire attention car dans le langage courant on parle de calorie à la place de la kcal. Les gaziers dans le passé parlaient de la petite et de la grande calorie.

Je vous laisse là, je vais manger. J’ai droit à 1200 kcal pour mon repas de midi, mais je suis avantagé car j’ai déjà brulé 450 kcal ce matin sur mon VTT. Il est donc normal que je puisse les remplacer.

Une guerre qui change tout

Avec l’agression de l’Ukraine par la Russie, la donne climatique est en train de changer.

Mais dans quel sens?

On peut se le demander. Certes, il faudra d’abord chiffrer les dégâts sur la population, les morts, mais aussi l’incommensurable étendue des démolitions, des pertes d’un grand pays comme l’Ukraine. Toutes ces pertes ne sont pas gratuites pour le climat. Il y a l’emploi des engins destructeurs, camions, aéronefs, missiles, armes,…et il y aura ensuite une nécessaire reconstruction mobilisant matières premières et énergies et donc des atteintes environnementales évidentes.

L’autre donnée de la guerre, ce sont les conséquences mondiales d’un conflit qui crispe les relations internationales en attisant les défiances et les méfiances, en s’affranchissant des retenues en faveur de choix technologiques favorisant l’environnement.

L’exemple qu’on cite en premier dans nos démocraties occidentales est celui de l’Allemagne. L’Allemagne pourtant en tête pour sa réussite économique et reconnue pour son pragmatisme politique.

Les coalitions allemandes ont toujours été attentives au mouvement écologique, et pourtant l’Allemagne n’a cessé de se tromper.

D’abord en se lançant dans une aventure anti-nucléaire irréfléchie, puis dans l’exploitation du lignite pour faire tourner ses centrales, enfin dans une autre impasse la liant au gaz russe.

40% du gaz allemand vient de Russie.

Dès lors on ne sait pas si le mondialisme économique de la planète va continuer sur sa lancée ou si chacun ne va pas tendre vers une autosuffisance de ses besoins qui puisse le mettre à l’abri du contre-modèle énergétique allemand.

La France est plutôt bien placée sur le plan énergétique, elle n’a pas bradé ses centrales nucléaires si utiles pour suppléer les énergies intermittentes qu’on ne cesse de nous présenter comme l’alpha et l’omega de la vertu énergétique. Mais la France ne produit plus grand chose. Sauf des voitures et des avions. Et de façon marginale car elle préfère filialiser ses activités ailleurs.

Peugeot est embarrassé car il manque de pièces sur ses lignes de fabrication. Elémentaire elles venaient…d’Ukraine, les pièces. Comme le blé.

Alors le monde écolo de demain qu’on ne cesse d’encenser aux bas des paraphes de bonnes intentions est-il réellement pour bientôt?

J’ai des doutes.

A deux semaines de la Présidentielle, on sait déjà que tout va changer, c’est à dire qu’on va faire comme avant.

L’essence à deux euros va précipiter dans le marasme tous ceux qui ne peuvent pas travailler sans y avoir recours et notre dépendance aux énergies fossiles va continuer à nous lier à des pays peu regardants sur l’avenir de la planète.

Mais nous, si on n’a pas de pétrole, on a des idées. Alors on va booster la bagnole électrique pour faire passer la pilule du pétrole cher.

Elle est pas belle la vie?

Fessenheim, la centrale à abattre

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Fessenheim, la centrale à abattre

S’ils le pouvaient, ils l’attaqueraient au pic de la pioche.
Maniée vigoureusement.

Comme le mur de Berlin.

Avec trois arguments béton: elle est vieille, elle est en
dessous du niveau du Rhin, elle est située dans une zone
sismique.

Ce raffut que font les Verts autour de Fessenheim ne risque t-il
pas de braquer ceux qui dans leur grande majorité ne placent pas
l’atome au coeur de leurs préoccupations?

En imposant la fermeture de Fessenheim sous la forme d’un
ultimatum médiatique, les Verts européens se comportent comme les
promoteurs du nucléaire qui, il y a 40 ans, se sont lancés dans
l’aventure du nucléaire.

Sans concertation avec les citoyens.

Les Verts qui pèsent lourd de l’autre coté du Rhin ont beau jeu
de faire pression sur la France surtout depuis qu’ils ont pris le
pouvoir dans le land voisin de la centrale, le Bade Wurtemberg.

En revanche, de ce coté-ci du Rhin, ne précipitons rien qui
pourrait compromettre l’équilibre énergétique du pays. Les
socialistes français l’ont bien compris: ils ne veulent pas se
laisser entraîner dans l’aventure sans ménager leurs arrières et
utilisent des circonvolutions sémantiques pour ne pas décevoir
leurs alliés de demain.

Les écologistes ont de bonnes idées environnementales, certes;
mais pas au point de pouvoir en faire une politique. On ne sait
d’ailleurs toujours pas comment le mix-énergétique
allemand proposé par les Verts allemands va fonctionner autrement
qu’en important massivement de l’énergie achetée chez
les voisins, les jours sans vent et sans soleil…et en particulier
de l’énergie nucléaire française.

L’autre question plus prégnante pour les Verts, c’est 
qu’ils peinent à nous expliquer en quoi leur modèle serait plus
pourvoyeur d’emplois que les autres modèles de développement, là où
le mondialisme et le dumping social continuent son oeuvre de
destruction massive des postes de travail en Europe…

Cette volonté des Verts de faire fermer Fessenheim d’un trait de
plume est d’ailleurs symptomatique de leur irresponsabilité
politique.

On pourrait même se demander si les Verts ne se trompent pas
d’objectif premier. En désignant les centrales nucléaires
françaises à la vindicte populaire, ils font perdre de vue à
l’opinion la question du réchauffement climatique qui, elle, est
bien partagée par l’opinion et qui relève d’abord de la maitrise de
combustion des énergies fossiles (gaz, prétrole, charbon).

A force de courir plusieurs lièvres à la fois, on n’en attrappe
aucun.

 

 

 

Une maison pas trés énergique…

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Une maison pas trés énergique...

La maison des énergies à
Fessenheim recèle certainement des merveilles de la
technique électique.

Pour s’en convaincre, il suffirait qu’elle daigne au moins
ouvrir ses  portes en pleine saison non seulement
l’après-midi mais aussi le matin.