
Boire quand il fait chaud, oui!
Mais où?…les bistrots sont de plus en plus rares à la campagne.
J’ai offert de l’eau à un type qui, rendu en haut du Hundsrück, s’est aperçu qu’il n’avait pas de bidon. Continuer à lire … « L’eau du cycliste »

Boire quand il fait chaud, oui!
Mais où?…les bistrots sont de plus en plus rares à la campagne.
J’ai offert de l’eau à un type qui, rendu en haut du Hundsrück, s’est aperçu qu’il n’avait pas de bidon. Continuer à lire … « L’eau du cycliste »

En période estivale, il arrive que nos bidons ne suffisent pas…Il faut alors trouver de l’eau pour se réapprovisionner.
Il est tentant alors de faire le plein aux fontaines…ou à la source de montagne. Continuer à lire … « Peut-on boire l’eau des fontaines? »
Val du Pâtre-vélomaxou
Peux t-on encore prélever de l’eau comme le fait cet homme au
Val du Pâtre sans risque pour la santé?
Rien n’est moins sûr!
Micro-organismes aérobies à 37° C, micro-organismes aérobies à
22° C, coliformes à 37° C, coliformes thermotolérants à 44°C,
streptocoques fécaux…la liste des critères de potabilité de l’eau
est très étroitement encadrée par la norme (Normes de qualité françaises fixées par le décret 89-3 du
3 janvier 1989, modifié par le décret 90330 du 10 avril 1990, par
le décret 91-257 du 7 mars 1991 et par le décret 95-363 du 5 avril
1995.)
Dans ces conditions, on comprend mieux que les maires ont tôt
fait d’apposer le panneau « eau non potable » sur la
fontaine du village…dès fois qu’un cycliste complètement
déshydraté vienne y remplir son bidon!
C’est que les maires (ou l’organisme délégué) ont en
charge la distribution de l’eau et sont responsables de la qualité
de l’eau dans leur commune.
Le fameux germe eschérischia coli (plaisamment baptisé e
coli comme e mail) dont on parle tant actuellement et qu’on
retrouve dans les steaks hachés peut tout simplement se retrouver
aussi dans l’eau de la fontaine qui capte l’eau en aval des pâtures
vosgiennes.
A Bourbach le Haut, on s’est affranchi de ce risque: la fontaine
distribue à présent l’eau du réseau grâce à un branchement dérivé
sur celui de l’école.
Il est vrai qu’elle n’était plus guère vaillante auparavant.
C’est moins poétique, mais c’est plus sûr.
En tout état de cause, les cyclistes dans le besoin n’ont guère
d’autre choix que d’acheter de l’eau en route …ou compter sur une
âme charitable prête à remplir le bidon.
Rappelons toutefois une solution simple pour les voyageurs:
faire bouillir l’eau au moins une minute après l’avoir débarrassée
de ses particules en suspension ou ajouter une goutte d’eau de
javel ou de produit chloré (sources: revue médicale
Prescrire).
Il existe aussi les iodures d’argent (Micropur) moins efficaces mais indiqués pour
la conservation de l’eau.
Sortie technique. On ne s’y attend pas mais le phénomène est là;
il vous taraude l’esprit et vous prive de tout bonheur
cycliste…
Il faudra pas moins de 20 km pour identifier encore un bruit
anormal sur cette bécane fraîchement relookée avec son cadre
Look. Le genre de bruit qui fait fuir les accompagnateurs
tellement il est agaçant.
C’est pourquoi je m’échappe à la première côte pour ne pas nuire
à l’ambiance du groupe, le phénomène ayant une fâcheuse propension
à se manifester en appuyant sur les pédales….
Arrivés en haut, on décentre la roue arrière, on agite le
pédalier, on dérégle le dérailleur et pour finir plus rien ne
marche.
On rentre. Penaud. Les jambes agitées comme des moulins à vent,
jusque chez le vélociste et l’on confesse:
» oui, c’est vrai, m’sieur, y’avait un bruit de frottement,
alors on a décentré la roue arrière, puis tourné le dérailleur sur
sa base avé la clé alène, puis déréglé les vis de butées
et enfin en conclusion, en désespoir de cause, on n’a plus accès
qu’au plateau du milieu!… »
Roulant derrière moi, Luigi a même observé une chaîne trop
longue qui se mord les dents dans les roulettes. C’est dire si
le mal est profond!..
Donc faute avouée, à moitié pardonnée!
Le pragmatisme du professionnel va réussir à faire émerger la
vérité:
– En fait le collier de fixation du dérailleur de plateaux
frottait contre le pneu bien gonflé à 7 bars…seuls les
connaisseurs comprendront. Et il y en a, à lire ce blog…
On a donc monté un collier moins épais sur ce cadre carbone qui
passe si près des roues.
Comme quoi, même la mécanique cycliste recèle des cas complexes
et inattendus.
Mais on du faire un détour et écourter notre parcours du coté de
Fontaine pour revenir sur Vieux Thann.
Retour à Mulhouse avec un cyclo au top!
Pourvu que ça dure…
J’ai saisi sur mon cliché ce puit de mine à Wittelsheim, mais je
ne sais pas son nom…L’ensemble parait moderne avec sa structure
en béton qui lui donne de l’élégance…me trompe-je?
Les experts du bassin potassique vont certainement éclairer mon
ignorance.
80 km à 25 à l’heure. Et c’est grandement assez pour moi.
Bonne nuit!