
C’est jour de rentrée.
Je reprends mes travaux de l’été, ceux peints sur le vif. Ce quartier de Saint-Pierre à Lattes (Hérault) sur les bords du Lantissargues est un dernier vestige rural de la commune gagné par le mitage foncier montpelliérain. On recalibre les cours d’eau, on les recouvre pour mieux les dompter et les rocades achèvent la destruction. Sans parler du dédoublement autoroutier et de la ligne TGV repoussés vers la mer.
Travailler en atelier dans un confort retrouvé est plus facile. L’important c’est de ne pas détruire ce qui semble déjà réussi et d’apporter des corrections marginales.
Approfondir mes teintes comme savent le faire spontanément les peintres confirmés. Moi je doute souvent sur certaines teintes, je corrige en reprenant le modèle. Dans une peinture, la lumière renvoyée par chaque couleur doit restituer une chaleur, une ombre et participer à un contraste.
Je ne parlerai pas de température de couleur car ce domaine fait appel à des données physiques bien trop compliquées pour moi.
Je me contente d’identifier des tons chauds et des tons froids. Comme beaucoup d’entre-nous.




à la hâte dans ce vignoble envahissant. Au fond des pins parasols et le domaine de Fangouse. Au bout de deux heures avec un peu de vert olive, d’ocre jaune et de terre d’ombre, j’ai estimé que je ne pourrais pas faire mieux. Il fallait remballer.





















