Clubs cyclos, l’heure des bilans


Les clubs s’affairent.

Préparation des assemblées générales, renouvellement des licences…c’est le moment de réactiver les statuts, dépoussiérer les règlements et faire jouer la démocratie dans les clubs…mais c’est aussi l’heure des bilans.

Avec l’énoncé des palmarès, des kilomètres parcourus, des challenges remportés et l’évocation de beaux souvenirs de voyages.

Comment éviter aussi d’échapper à la bureaucratie dans une grande fédération qui abreuve ses clubs de textes et de contraintes diverses.

En 2012, la FFCT met en service son nouveau site internet de gestion des licences (revue cyclotourisme 608-déc.2011).

Avec un transfert des données qui « a nécessité plus de 12 heures ininterrompues de traitements sur serveur informatique »…la belle affaire!

Gageons que les formalités seront facilitées avec ce nouveau système d’adhésion.

Du coté des clubs, on fait jouer la concurrence.

Mollement.

On hésite à débaucher chez les voisins, cela fait mauvais genre; mais on a du mal à convaincre les cyclistes isolés- et ils sont légion-que rouler en club, c’est mieux que rouler tout seul…

Rouler tout seul, c’est aussi le privilège du cycliste sportif qui n’a pas les contraintes du sport collectif.

Jouer perso n’a pas que des inconvénients, on échappe aux rendez-vous à heures fixes,  aux rendez-vous manqués où personne n’est là, aux parcours communs qu’on n’a pas choisi et on s’arrête musarder quand  et où bon nous semble.

Il est vrai que bicycler en groupe devient de plus en plus dangereux dans les encombrements des grandes agglomérations avec des pratiquants de moins en moins enclins à accepter des conduites disciplinées.

La plupart des clubs ont à présent des sites internet aguicheurs et savent vous séduire pour rejoindre leurs rangs avec toutes sortes de formules de sorties et des belles tenues bariolées.

D’autres se laissent vivre et se gardent bien de toute publicité sur la façon d’adhérer à leur club…quand d’autres affichent encore les licences de 2009!

Il est vrai que le fait informatique n’est pas le fort de certains clubs qui préfèrent le vélo au boulot administratif.

Mais en ces temps où les effectifs cyclos de clubs se rétrécissent comme une peau de chagrin, n’est-il pas temps pour eux de se réveiller? ou d’achever de mourir lentement?

Laisser un commentaire