À couteaux tirés? sur le fil du rasoir? à fleurets mouchetés?
Quelle est la bonne expression pour décrire l’état de la France?
A trois semaines du premier tour des élections présidentielles, force est de constater que les esprits s’échauffent.
Il est vrai que l’épisode de la tuerie dernière compte pour beaucoup dans cette montée des intolérances.
La France est-elle à feu et à sang?
Pas encore!
Mais on sent que les enjeux, l’impatience, les rivalités politiques exacerbent les passions et encouragent les coups bas.
Des coups bas qui mènent le débat ailleurs que là où nos politiques semblent démunis: comment redonner aux Français un avenir moins sombre que celui de la décroissance, du chômage, des injustices sociales et des égoïsmes.
Il serait donc temps que cette campagne prenne fin au plus tôt si l’on veut profiter sereinement de notre saison cycliste et retrouver notre sérénité.
Dans le panorama des forces en présence, il faudra trouver la juste adéquation, celle qui sera capable de réunir le Pays plutôt que de le diviser.
Il est vrai que la casse opérée par le pouvoir en place – casse de nos services publics (hôpitaux, écoles,…), de nos emplois, de nos solidarités sociales, le recul de nos retraites, de nos valeurs – n’est pas étrangère à la situation.
La tâche de redressement sera ingrate tant nos fondamentaux républicains ont été abimés.
Il suffit pour s’en convaincre d’aller sur les forums des journaux quotidiens et régionaux pour constater comment les esprits les plus extrémistes sont chauffés à blanc.
Des esprits fragiles souvent peu au fait de la complexité du monde mais qui pèseront demain dans les urnes et qui expriment un populisme prêt à livrer à la vindicte des boucs-émissaires, prêt à toutes les vengeances et à tous les raccourcis vis à vis de ceux qui nous ont plongés dans cette crise mondiale, crise économique, crise sociale et aussi crise de valeurs.
Il faudra donc dans trois semaines faire le bon choix. Ou plutôt le moins mauvais choix pour après-demain.
Aide au choix pour ceux qui hésitent…
velomaxou 