L’Allemagne paradoxale


L’Allemagne citée si souvent en exemple ou en contre-exemple par nos hommes politiques, sa conciliante cogestion dans les entreprises, sa flexibilité sociale, ses chômeurs camouflés en travailleurs pauvres à 1 euro de l’heure, sa réussite économique, son paternalisme rigoriste, ses grosses limousines, ses autoroutes à vitesse illimitée, ses écologistes anti-nucléaires, sa démographie en berne,…l’Allemagne a aussi des pistes cyclables de rêve.


Ne devrait-on pas d’abord se pencher sur cet étrange paradoxe: pourquoi les Allemands sont-ils capables de concevoir des pistes cyclables d’aussi bonne qualité que la chaussée voisine et d’en assurer un entretien équivalent tout en entretenant un culte insultant pour la voiture et son inévitable coût environnemental?
Chacun y trouvera de bonnes raisons, culturelles, historiques,…

Le constat est là!

5 réflexions sur « L’Allemagne paradoxale »

  1. Oui, les PC en Allemagne sont un régal; pas de barrières , bien entretenues, pas de chiens courant librement avec leur maitre. Seul petit bémol; ça manque un peu de panneaux de signalisation; c’est d’autant plus gênant lorsque les PC ne longent pas les routes

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    1. Un petit bémol !

      Tu parles : Une grosse tare, OUI !

      Toute tentative de parcourir un itinéraire inconnu en utilisant les pistes cyclables se solde par une perte de temps, de nombreux détours et quelquefois (vécu) un arrêt sur une piste de VTT en forêt ou dans une cour de ferme !
      Deux exceptions : la traversée de Bruchsal du sud au nord et l’approche de Rastatt par l’ouest sur lesquelles je n’ai pas perdu de temps ni la piste.
      Sinon, si on se renseigne bien auprès des autochtones (ceux qui pédalent ou ceux qui marchent), on trouve souvent de beaux itinéraires quelquefois très bucoliques, même si peu rapides.

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  2. Plein d’autres bémols. Réinsertions pas prévues, nombreuses routes sans pistes, indications sans méthode, cartes approximatives, abus de la piste séparée en ville, itinéraires peu rigoureux, non, l’Allemagne n’est pas du tout le paradis du cycliste. Evidamment, il y a toujours un exemple bien-que-j’ai-vu. Mais moi je me suis perdue plusieurs fois par jour, et ai pris le train par ras-le-bol plusieurs fois.

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    1. Une constatation d’expérience :
      – ce que l’on prend souvent pour une piste cyclable car elle borde une Bundesstraße, une Landstraße ou même une Kreißstraße, n’est souvent qu’une route agricole que les locaux utilisent pour se déplacer à vélo, mais qui sont à éviter comme la peste si on est en transit et que l’on ne connait pas parfaitement les lieux.

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