GPS vélo, le doute s’installe


Garmin eTrex20

On commence à en voir installés sur les guidons.

Le GPS fait une entrée timide dans le monde du cyclotourisme et du VTT.

Pas plus tard qu’hier au moins cinq dans mon groupe.

Dont l’un porté en bracelet comme une montre.

J’en ai profité pour faire mon enquête discrète…

Je suis plutôt déçu.

Florilèges de réactions:

« Bof, je lui ai demandé de m’emmener à Belfort en lui précisant que j’étais à vélo et il m’a envoyé sur l’autoroute! »

 » J’ai pas encore tout compris, il s’éteint sans crier gare et je suis incapable de déchiffrer la carte sur ce minuscule écran… »

 » C’est un truc à se casser la g…le….comme avec le portable »

Bon, ça commence mal; moi qui croyait pouvoir injecter mes way-points pour mon prochain périple au 100 cols et m’entendre dire à l’oreillette  » à droite, tout de suite après le grand chêne vert à 120 mètres à gauche de la croix », je vais encore devoir plancher à chaque carrefour sur ma carte Top IGN au 1/25000.

Il faut dire qu’outre la complexité de ces appareils, le prix n’est pas donné.

Compter 300 euros pour un Edge 800 de chez Garmin auquel il faut ajouter au moins autant pour disposer de cartes fiables au 1/25000 de la France entière si vous faites du veuteuteu.

Sans parler de l’autonomie affichée à 20 heures en théorie mais qui nécessite au moins d’avoir un double d’accumulateur  chargé avec soi pour le cas où…

8 réflexions sur « GPS vélo, le doute s’installe »

  1. Le GPS me parait en contradiction avec l’esprit de la rando vélo. En lieu inconnu, une bonne carte 1/100 000 permet de choisir ses itinéraires en fonction des côtes (distance – pente avec les ligne de niveau), des villages, des lieux touristiques.

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    1. Le GPS – mais je dis ça alors que je n’en possède pas moi-même – a quand même cette supériorité sur la carte que de pouvoir dire où on est. Avec une carte, on sait (normalement !) où on est, oui, tant qu’on n’est pas perdu…

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  2. Une simple carte au 1/200000 du célèbre fabricant de pneus dans le porte carte de la sacoche de guidon et une boussole-sonnette à quelques euros chez Nature et Découverte.
    Tu peux rouler des années de manière éco-responsable.
    La boussole fonctionne très bien même sur ma vieille randonneuse tout acier (pas la potence ni le guidon heureusement)

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      1. Évidemment, dans ce cas.
        Puisque toute sortie VTT commence par le gaspillage de plusieurs kg d’hydrocarbures nobles qui manqueront à nos enfants et font crever les petits Nigérians du delta, alors pourquoi ne pas utiliser ces gadget inutiles qui gaspillent stupidement les ressources de lithium de la planète, qui manqueront cruellement à nos petits enfants et ne tarderont pas à faire crever les petits Boliviens, sans compter tout le bon uranium, l’excellent thallium, le plutonium et tout le tuttum qui ne tarderont pas à faire crever les petits alsaciens bien-pensants

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  3. Ouais…bof…
    Pendant 52 ans de carrière cyclo, j’ai toujours fonctionné à la carte. Qu’elle soit Bibendum ou IGN, je peux donc dire sans me vanter qu’elles n’ont plus guère de secrets pour moi…
    Et pourtant, en 2006, après une mémorable errance dans ce labyrinthe que sont les rues de Mulhouse, j’ai décidé d’acheter un GPS !
    Modèle de randonnée : cela ne marche pas comme un GPS d’auto ! D’abord cela ne cause pas et cela ne te fait pas ton itinéraire :
    C’est TOI qui le fait, sur une carte ou mieux à l’ordi. Et quant il est au point tu le transfères dans le bidule.
    Et une fois dans le terrain tu suis ta trace et c’est bien agréable quand il te confirme que le petit chemin que tu avais prévu de prendre, c’est bien celui qui est là devant toi même s’il ne te parait pas très engageant…
    Ou au contraire quand la petite route à gauche n’est pas celle que tu attendais parce que celle-ci se trouve 100 m plus loin. Sur la carte il n’y en a qu’une, et dans la réalité il y en a deux … là le GPS t’a évité de descendre 2 kms pour aboutir dans une cour de ferme (exemple vécu)
    Dans deux séjours de chasse aux cols dans les Pyrénées et dans l’Hérault, cette petite boite à démontré son utilité au point que mon compagnon de randonnée, lui aussi très sceptique, a été convaincu au point de s’en acheter un aussi…
    Tout ça pour dire que si vous ne roulez que sur les nationales vous pouvez très bien vous en passer (autrement aussi d’ailleurs); mais que quand on apprécie les petites routes tranquilles, souvent pas signalées, cela facilite quand même drôlement la vie.
    Bon maintenant chacun fait comme il veut….
    Ah j’oubliais : un GPS de REMPLACE JAMAIS UNE CARTE : Il en est le complément, comme une boussole…

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    1. Moi, je préfère ma boussole-sonnette à 3,95 €.
      Ça ne tombe jamais en panne de batterie, ça ne pèse presque rien et c’est tout à fait éco-responsable.
      Avec une bonne carte et un peu de bon sens, il est très facile de traverser une grande ville inconnue (aux sens interdits près, mais enfin, les panneaux, c’est pas facile à lire)

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