Ne pas perdre le nord


Oh là là!…

Y’a du monde là-dessus!

C’est l’expression de mon vélociste, adoré comme chacun sait, lorsqu’il doit intervenir sur mon vélo.

Il est non moins vrai que cet esthète du vélo est habitué aux vélos dépouillés: un cadre, deux roues, des pédales. Tout le reste semble superflu à l’exercice de son commerce lucratif.

Il est vrai que le guidon est empli de choses qui peuvent déconcerter et qui ne sont pas forcément utiles au commun des vélocipédistes.

Le compteur?

Oui bon ça passe, il faut pourtant bien qu’on ressemble à un coureur.

 

La sonnette?

Bof! c’est un truc de vieux qui ne sert à rien qu’à emmerder les piétons qui déambulent sur les pistes cyclables

Le support GPS?

Ça commence à devenir limite. Une merdouille électronique dirait Lomoberet…

La petite sacoche sur le cadre?

Çà, c’est un truc de fille, pour Kleenex et bonbons acidulés. Les mecs, c’est bien connu, se mouchent dans leurs doigts.

Encore une forme d’anthropomorphisme sexuel!

Mais alors là, une micro-boussole, c’est carrément du foutage de gueule.

Pourquoi pas une station météo? avec un anémomètre sur le casque?

J’hésite…

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4 réflexions sur « Ne pas perdre le nord »

  1. Mmmh. Avec un bon GPS spécial vélo sur son joli support devant la potence (comme les pros, whouh), ça rend caduque le compteur et la boussole, non ?
    Il ne reste alors sur le cintre plus que la sonnette, on a vu pire 🙂

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    1. Non, mais mon GPS vélo à moi, c’est le 62s de Garmin pas spécialement un truc de coureur cycliste.
      A vrai dire, je l’installe sur ce vélo uniquement pour rapporter des traces de parcours routiers encore inconnus.

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  2. « Pourquoi pas une station météo? avec un anémomètre sur le casque? »
    Et le capteur de température corporelle dans le t . . . du c . . ? Personne n’y a encore pensé !

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