Une belle image pour commencer. Celle de la ferme Saint-Jean entre Ruelisheim et Ensisheim avec les Vosges en arrière plan.
Je n’avais aujourd’hui qu’une étroite fenêtre de temps libre pour aller faire du VTT non loin de chez moi.
Vite! je trace mon parcours et je pars…
Penchons-nous avant tout sur le tracé GPS.
GPS (Global Position System), trois lettres qui nous dispensent de chercher notre route à VTT.
J’ai mis du temps à comprendre comment cet appareil connecté à 7 ou 8 satellites est capable de guider votre route.
Aujourd’hui, je sais.
Moins on en sait plus c’est facile, dirais-je amusé à présent que j’ai un peu de recul.
C’est en tous cas ce que j’ai compris. Inutile de se pencher sur les manuels indigestes qui font que quand on a tout lu, on a tout oublié…et rien compris.
Reprenons à la base…
1/Il faut un GPS. Garmin est leader du marché des loisirs et de la randonnée.
J’utilise le Garmin GPSmap 62s qui n’est pas un GPS « vélo » mais qui est cependant très performant pour faire du VTT.
C’est notamment celui qui est le plus répandu parmi le Club des Cents Cols dont je suis membre.
2/Il faut un logiciel de planification des trajets et de gestion du GPS
J’utilise BaseCamp, le logiciel fourni par Garmin
3/ Il faut des cartes informatisées qu’on charge sur son ordi et sur son GPS.
Un quart de France coûte en moyenne 50 euros avec une précision analogue aux cartes au 1/25000e
4/Avant de partir en randonnée, je trace mon itinéraire sur l’ordinateur à l’aide de la souris
Ne soyons pas trop présomptueux au début, choisissons des chemins « carrossables »…et repérons les sites à visiter, stèles, monuments, points remarquables…c’est ma façon à moi de concevoir la balade à vélo.
Un fois votre parcours tracé, vous pouvez visualiser votre distance et la dénivelée et vérifier que c’est conforme à votre capacité physique…
Il est possible à ce moment de modifier le parcours, de le réduire ou de l’allonger…
J’ai pris l’habitude de renommer mon parcours avant de le transférer sur le GPS de telle sorte de le trouver facilement sur le GPS.
Aujourd’hui mon parcours s’appelle « St Jean » du nom d’une chapelle que je compte rejoindre sur le tracé.
5/ Transfert sur GPS
Raccorder le GPS à l’ordi avec la prise USB
Utiliser le répertoire dans la colonne gauche du logiciel BaseCamp pour envoyer votre tracé au GPS
Avant de partir, vérifier que votre parcours figure bien sur le GPS…« Find » puis « traces »
6/ Prendre un jeu de batteries (2) supplémentaires et chargées avec soi pour les grandes randonnées
Un jeu tient environ 6 heures.
J’utilise des batteries eneloop de 1900mAh
7/Il ne reste plus qu’à partir…l’écran de votre GPS dispose d’un économiseur d’énergie, ne solliciter l’écran que quand vous avez besoin. La particularité du GPS utilisé est que vous pouvez zoomer en tant que de besoin. En mode normal, vous voyagez avec un fond de carte au /200e et quand vous voulez avoir des détails, vous appuyez sur In pour zoomer jusqu’à une précision de 5m
Dans l’exemple ci-contre, la route à suivre est en violet et vous êtes positionné sur la flèche bleue…on voit clairement

que dans 80 mètres environ, il faudra prendre à droite…En montagne, on peut diviser l’écran en deux parties et afficher le relief passé et à venir.
8/ Au retour, on peut récupérer l’itinéraire réalisé (la trace du parcours) et les détours que vous pourrez avoir été amené à effectuer…
…et si vous zoomez, vous pourrez même voir où se trouve le circuit de bosses dans la forêt où vous vous êtes arrêté…
comme ci-dessous où l’on voit que j’ai fait 2 tours avant de reprendre ma route…

Pour les bosses, j’ai encore des progrès à faire.
Il existe bien d’autres fonctionnalités sur votre GPS.
A vous de les découvrir…
Et vous pouvez consulter des milliers d’autres parcours GPS sur Utagawa VTT, les site des traces GPS de randos VTT.
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Encore deux trois conneries électroniques de plus et il n’y a plus de place pour les mains sur ton guidon !
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Pourquoi?
T’as besoin de tes mains sur le guidon?
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Le GPS surtout lorsqu’il est associé à un logiciel de routage est le parfait ustensile du vélo-voyageur Hors-Sol. Avec cette façon de préparer ses virées le bénéficiaire ne retient même pas le nom des villages qu’il va traverser ou le nom des villages environnants. La taille de l’écran ridicule suivant le niveau de zoom permet soit de tout voir sur rien (en mode détaillé) soit de ne rien voir sur tout (vue globale). Il n’y a pas deux fonds de cartes identiques et de façon surprenante des noms de villages viennent en premier plan et non pas le nom de bourgades plus importantes situées à proximité. Contrairement à une carte papier un GPS ne permet quasiment aucun échange avec un habitant des contrées qu’on traverse -ne serait-ce que parce qu’on ne veut pas que l’habitant mette ses mains sur l’écran et surtout parce que le maniement de cet appareil nécessite de s’en être déjà servi. L’achat d’une carte à la maison de la presse locale permet également d’apporter une contribution modique à la région qu’on traverse et à mes yeux c’est plus équitable que d’enrichir une boîte qui se trouve … dans un centre d’affaire d’une mégapole.
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