« Je n’ai que 800 bornes, alors je viens faire des kilomètres… »
C’est effectivement un moyen pour ceux qui n’ont pas encore trouvé le temps de rouler cette année de se tester, de s’assurer qu’ils sont quand même dans le coup malgré leur modeste entrainement.
Pour d’autres, plus entrainés, c’est une façon d’engranger des kilomètres sans trop se poser de question sur l’itinéraire et la marche à suivre, bref une leçon d’opiniâtreté pour ces grognards de la route.
Qu’il pleuve ou qu’il vente!
Les Audax d’Illzach organisaient aujourd’hui un parcours cycliste de 200 km à allure fixe de 22.5km/h.
Une vingtaine de participants dans ce matin gris et pluvieux pour braver le sud de l’Alsace et les bosses sundgauviennes.
Je ne vais pas me livrer à l’énumération des nombreux brevets cyclo-randonneurs, BPF, BCN et autres BCMF à la disposition des cyclotouristes.
Parmi ces épreuves, les brevets Audax, des brevets qui font appel à l’endurance, à la régularité et à la pratique du vélo en groupe.
Ils trouvent leur origine en 1921 sous l’égide des Audax Parisiens et se déclinent en parcours de 100 à 1000 km.
Devenu depuis l’Union des Audax français, ce sport cycliste qui repose sur une tradition « partir ensemble et revenir ensemble » a donné naissance à plusieurs clubs sur le territoire et même essaimé dans les sports de rame, de marche, de natation et de ski de fond.
Même si le principe de rouler en groupe derrière un capitaine de route peut paraitre désuet à certains, elle conserve ses adeptes et ses inconditionnels.
C’est aussi le moyen d’affirmer sa capacité à rouler sur un vélo sur de longues distances.
Le règlement, c’est le règlement! (voir le réglement Audax)
Nul ne doit passer devant et en cas d’avarie, on doit se débrouiller pour rattraper le peloton.
Tout cela est devenu très théorique et les heures de passage dans les communes de même que la moyenne observée subissent des fluctuations.
Dans la réalité, on sait très bien que les bosses donnent lieu à des coups d’accordéon pas toujours très mélodiques qui laissent les plus timorés dans l’embarras pour raccrocher ensuite au peloton.
Au fil du temps, ce genre d’épreuve donne le sentiment à certains d’être un peu muselés derrière le coach en regrettant de ne pouvoir faire exploser la moyenne.
en relation…
Ils n’ont pas vraiement l’aspect de vrai cyclo. Ils portent des tenues de coureurs et roulent sur des velos tout nu -pas de garde boue, pas de sac de guidon- Je suis d’une autre generation
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Et ils ont de vilaines casquettes en platière mastique sur la tronche
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Et moi qui me décarcasse pour aller en tong faire une photo du départ!
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J’ai tâté un peu de toutes les formes du cyclotourisme et de la randonnée…
Sauf les Audax.
Après avoir lu leur règlement, je ne regrette rien …
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