Je rentre la nuit.
C’est toujours mystérieux de devoir imaginer où on met ses roues…
Notre rapport au temps et au relief est modifié: on n’a pas la notion de sa vitesse et l’environnement est sans perspective.
Il faut donc s’habituer.Je pars le long du canal jusqu’à Kembs écluse.
Le Rhin est déchaîné après les dernières pluies.
C’est à Märkt que je changerai mon parcours habituel, je n’irai pas à Efringen-Kirchen.
Je tente une incursion vers Eimeldingen.
Sans trop savoir par où je vais contourner ce vignoble allemand…
Finalement, je prends Binzen et je longe le Kander jusqu’à Wittlingen.
A Wittlingen, je monte cette horrible pente à 8-9% qui mène au col.
Le Wittlinger Höhe sert à garer les voitures des randonneurs.
Je change de vallée, je prends la Wiese jusqu’à Steinen.
Et ensuite je monte vers Kandern.
Un parcours roulant et pittoresque pour atteindre le col, le Scheideck.
La Forêt Noire se dresse devant moi, j’espère un régime de faveur pour contourner ce massif…
Oui!
Après le col de Scheideck, cinq bornes de descente, le pied!
A Kandern, pause à la gare…
Puis je reprends au plus court: Schliengen, Neuenburg.
Je mettrai la lumière en marche jusqu’à Mulhouse.
J’ai fait le compte de ma voracité électrique:
Compteur…électrique
Compte-tour de roue…électrique
Compte-tour pédalier…électrique
Ceinture cardio…électrique
Phare…électrique
Feu rouge…électrique
GPS…électrique
Dérailleurs…électriques
Phare de casque…électrique
Feu rouge de casque…électrique
Compact photo numérique…électrique
Téléphone…électrique
Il ne me manquait que la camera…et l’assistance pédalage!
Il me semble que, au niveau du cloître, il y a une petite route sympa sur la droite qui permet d’aller sur Weitenau ou peut-être (macadam?) vers la petite église isolée entre Sclächtenhaus et VogelPark ; bon évidemment ça rallonge encore un peu et hier, dans ton cas, ce n’était sûrement pas indiqué…!
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Oui, c’est ce parcours que j’ai fait en mars avec en plus le col de Lucke
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