Sur mon calepin, il est écrit Rouffach, 48 km.
En observation, j’ai ajouté recherche de JMK.
Nous étions vingt-cinq à 9 heures ce matin devant la gare de Rouffach répondant à l’appel de Sylvestre.
Il s’agissait de retrouver son père disparu à présent depuis 10 jours.
Évidemment, nous n’avions pas le cœur à plaisanter en cette circonstance.
Mais chacun affichait sa résolution de le retrouver.
Histoire de ne pas perdre une seule piste, on ira jusqu’à rechercher un point sur la carte d’état-major signalé par un radiesthésiste.
Peine perdue, entre la Vieille Thur et le Wohlbach au lieu-dit Krappenfeld, on ne trouvera qu’un grand champ de maïs.
Puis l’on poussera jusqu’à la ferme Schroepfermuhl tant isolée que les chiens en seront sidérés de voir des intrus arriver.
En revenant à Rouffach, on visitera les trois vieux blockhaus le long de l’ancienne D18bis.
Rien!
Rien qui puisse aboutir à une funeste découverte pourtant tant redoutée.
Puis je suis rentré à Ensisheim en traversant la forêt de Gundolsheim. Au km 37, je n’ai plus qu’un étroite trace qui se termine sur le Wahlbach couvert d’orties et de ronces.
Je longe le cours d’eau à l’estime et je reprends le bois de Merxheim.
J’ai les jambes en feu pour quelques heures encore. Mais l’ortie a tellement de vertus…
velomaxou 