Le Molkenrain, j’y vais pas tous les jours.
Avec mon routier, ma dernière montée date du 16 avril 2014…
…et celle à VTT du 23 mai 2017
Le monsieur me regardait monter la dernière ligne droite jusqu’à l’auberge.
Vous montez bien, me dit-il.
J’en étais encore plus fier.
Mon parcours du jour:
Thann, Goldbach, col Amic, Vieil Armand, Molkenrain, Wattwiller, Wuenheim, Bollwiller, Staffelfelden et retour par piste de la Thur.
Je ne crois pas ce qu’on raconte sur la relative facilité de la montagne vosgienne: la montée à Goldbach est difficile avec sa grande rampe en ligne droite jusqu’au moulin. Puis à Blanschen, il y a encore des passages à 10%.
Au col Amic, je suis rassuré. Je suis un cycliste qui doute en permanence. Pas un optimiste pour un sou. Quand j’aborde la montagne, j’ai toujours l’impression que je ne vais pas y arriver. Je surveille tous les paramètres comme le lait sur le feu car je n’ai pas une grande motricité ni de valeur athlétique, alors je gère, comme on dit. Cardio, pente, vitesse ou pente, cardio, vitesse, si vous préférez.
Heureusement, j’ai un peu de métier acquis par l’expérience.
Je tenterai la montée au Molkenrain.
Ce machin là faut le prendre comme on peut avec tous ses pignons.
Sans finasser. Et pédaler.
Pour moi ces deux kilomètres autour de 10%, ce sera 6/8 km/h.
Et pas plus.
La barrière est fermée mais la route déneigée.
Juste quelques passages encore verglacés que je traverse à pied.
La descente sera plus délicate.
J’ai pris beaucoup de précautions.
T’es vraiment un furieux, Maxou !
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L’aventure c’est l’aventure …
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