
Es tut mir leid. Je suis désolé.
C’est une formule qu’on apprenait pas à l’école, je n’en ai pas le souvenir.
Mes confrères alsaciens vont sûrement se marrer, eux qui disposent d’un Niederdeutsch maternel et qui ne se posent pas de questions pour commander une glace au glacier catalan de Neuenburg.
Savoir que pardon est accepté si je fais un croche-patte sans le faire exprès à un quidam, c’est bon à savoir aussi.
Le Covid n’a pas que des effets indésirables. Je pioche dans un cours d’allemand en ligne. Le Bodevin Isler est loin de moi. Ces bouquins ont fait des générations de potaches aux bourses de livres. En fin de vie, les pages devenaient farineuses et se détachaient par lambeaux.
Oui je suis désolé de ne pas avoir su apprendre une langue étrangère.
Ce n’est pas une confidence, je suis nul en langues étrangères. Je l’ai toujours été. Je m’accroche comme je peux lorsqu’il faut survoler un site anglais ou un mode d’emploi.

Mais mon allemand « première langue » a été une catastrophe puisque comme beaucoup d’autres, au bout de huit années, je suis resté incapable de converser et de lire dans la langue de Goethe. A qui la faute?
L’allemand n’est pas facile avec ses déclinaisons et ses articles der, die, das
Aujourd’hui, je suis un peu plus ordonné, mais n’est-il pas trop tard pour s’y intéresser à nouveau?

Le site Duolingo est un peu enfantin mais il est réactif et évolutif. Gratuit ou payant.On peut reprendre ses bases (ou ce qu’il en reste) depuis le début….mais on ne parle pas. C’est dommage.
Je découvre des formules « passe-partout » et inconnues de moi jusqu’alors. Vais-je arriver enfin à disposer d’un allemand pratique à raison de 30 minutes par jour?
Parler la langue de l’autre, c’est une politesse.