
C’est donc samedi que certaines catégories de Français vont bénéficier d’une remise de peine.
L’Etat nous protège comme il peut avec des mesures pifométrèes au doigt mouillé puisqu’il est avéré que personne n’a trouvé le moyen d’endiguer l’épidémie autrement qu’en enfermant les vieux chez eux.
Moi je vous le dis, je suis déglingué par ce régime. Même si ça ne se voit pas.
Aux grands maux les grands remèdes, dit l’expression. Le Gouvernement a donc frappé fort pour contenir la deuxième vague de l’épidémie…en attendant la suivante après le rush dans les commerces de jouets.
Samedi l’étreinte doit se desserrer pour quelques métiers et commerces et pour une partie de la population sans raison sociale autre que celle d’inactif. Je parle des retraités qu’on oblige à tourner depuis un mois dans un rond d’un kilomètre les privant de facto de leurs occupations bénévoles, sportives ou associatives.
Qu’ils se taisent, ces emmerdeurs qu’on paie à ne rien faire!
C’est un peu comme ça que j’ai ressenti ce mépris de classe à l’égard de nous.
Donc samedi vélo dans un rayon de 20 km. Évidemment ceux d’en haut ne connaissent rien à la chose cycliste; ils ne savent pas par exemple que le samedi certains parmi nous bouclent jusqu’à 100, voire 200 km dans la journée. Pas tous, c’est vrai!
Disons qu’à 20 bornes de chez soi, on va faire les bordures pour emprunter un jargon cycliste.
Heureusement qu’on a fait des pétitions, sinon nous n’aurions rien obtenu du tout.
Les rurbains sauront trouver chaussures à leur pied, les urbains des grandes métropoles devront davantage finasser.
Tout ça au nom du virus.