C’est terminé. Les binaires peuvent aller se rhabiller. Dans le match anti-covid, il y avait deux camps. Les anti et les pro-vaccins.
Parmi les anti: toute une cohorte de refuznik de la vaccination au nom de je ne sais quel complot d’empoisonnement massif, d’injection de nano-particules prenant le contrôle de notre quant-à-soi et tous les autres doutant de l’efficacité d’un machin sorti d’un prototype encore mal dégrossi.
Parmi les pro-vaccins, ceux qui croient que tout est arrivé et qu’on va enfin pouvoir retourner au bistrot…et se pavaner l’été prochain sur les plages de Copacabana.
La fin du binaire

Le binaire, c’est fastoche: on est pour ou on est contre le vaccin. Pour le Covid, ça se complique et il va falloir arrêter de compter en base deux.
Pour s’en convaincre il faut se rendre sur les réseaux sociaux et constater le magma diffus de vérités et de contre-vérités qui s’entre-choquent dans les deux camps.
D’abord votre vaccin n’empêche pas les gestes-barrières et ni d’être contaminé.
Ensuite rien ne dit qu’il ne faudra pas de rappels comme les bagnoles qui ont un défaut.
Et puis si un nouveau variant sévère se pointe genre brésilien Bolsonaro dans un vol Air France, on est repartis comme en 14 avec la grippe espagnole.
Boris a été obligé de rouvrir ses pubs because on n’arrêtait pas de vider les fûts dans la Tamise et les harengs à la bière ça faisait désordre dans les fish and chips.
Vous l’avez compris, ce qui gène dans le Covid, ce n’est pas les 300 morts quotidiens, c’est qu’on ne peut pas picoler.