
Je pars de Steige à VTT ce matin dans le Val de Villé.
Le Val de Villé est charmant par tous les temps. Aujourd’hui, c’était plutôt un temps automnal. J’ai rencontré une promeneuse et son chien lévrier. On a bavardé. Puis des cueilleurs de champignons. On a bavardé aussi. Quelques rares girolles ans le panier. Alors les cueilleurs vont de place en place avec leur voiture. On se suit presque.
A la Salcée, j’ai observé un jeune poulain encore timide collé contre sa mère. Émouvant.

J’ai du adapter ma trace pour rejoindre le col du Blanc Noyer (560m). A huit heures je monte par le chemin de la mine.
Il ne faut pas se tromper et se laisser aller à la facilité: un chemin roulant peut vous détourner de votre route. Bine réfléchir aux carrefours dans la forêt avant de prendre la bonne direction, celle qui optimise vos efforts. Car le VTT est énergivore en montagne.


Au col du Blanc Noyer, un point d’eau raccord au réseau. Normal, il y a un lotissement à coté. Je trouve assez sympa qu’une commune fasse confiance à ses promeneurs.


Puis je poursuis en direction du col du Mont à 761m sur le GR532. Un endroit désert. Je descends jusqu’à la route du Climont.
C’est un aller et retour juste pour aller saisir le col d’Urbeis à 602m.


Au retour, je m’arrête au Climont. A peine deux maisons occupées. Tous les édifices collectifs sont vides. C’est triste. Le temple protestant est encore debout soutenu par les fidèles extérieurs.

Tout le reste est sinistre

Après la Salcée (588m) et ses confitures du Climont, me voici au col de Steige (537m) avec son étang

Il ne me reste plus qu’à redescendre à Steige.

Il fait 25 km et 650 m. Et mes cinq cols qui manquaient à mon tableau.