Je postule un emploi de facteur à vélo

Facteur à vélo.

Voila un métier fort demandé dans les agences d’intérim. Pourquoi? je ne sais pas. A chaque fois que je vois un poste de facteur à vélo sur Facebook, je vais postuler. Histoire de me faire un peu de tunes. En plus sur Facebook, c’est facile il suffit de cliquer.

10,48 euros, l’heure de vélo électrique, j’accepte.

Comme ça en faisant le trottoir, je vais rencontrer madame Michut qui promène son chien et monsieur Robert qui va prendre l’apéro. Oui, je sais, il y a les boites dans les communs. C’est ingrat les communs. Mettre les factures de l’EDF, distribuer les menaces avant saisie, ce n’est pas facile.

J’ai prévu de porter le casque en cas de représailles.

Il est vrai que le métier se privatise. Sans le dire. Le management dans les centres de tri doit avoir le profil du parfait garde-chiourme pour gérer des types qui fuient en courant au bout de la première journée ou qui oublient de revenir.

La Poste a encore son monopole du pli mais ça ne paie plus. A un euro la lettre, je préfère la porter moi-même. Et surtout pas de chèque: l’indice de confiance est au plus bas. Alors si vous réservez des places sur CroisiEurope pour Noël un conseil: portez le chèque vous-même.

Avec une image comme celle-là, je pense que la Poste a toutes ses chances de faire appel à moi pour redorer son blason.

Peut-être même que je vais monter rapidement en grade et accéder à la conduite d’un triporteur Staby

Si par mégarde du recruteur, je suis invité à faire valoir mes états de service auprès de la Poste, soyez sympa, ne me caftez pas. Il y va de mon avenir cycliste.

Mes amis préposés de la Poste peuvent s’attendre au pire.