Kruth, le lac

la digue semble rénovée

Je monte à Kruth cette fois par la rive droite.

A Oderen, je me trompe tout le temps Bref je finis sur la RD.

Le Schlossberg est en vue. Tant mieux car j’ai froid et hâte d’arriver.

Les chemins sont traversés de rigoles à la suite des pluies.

le vent a renversé les protections de chantier
l’écolage du décollage
le TER en provenance de Kruth va entrer en gare, éloignez-vous du quai!

Le TER corne deux fois au passage à niveau des libéristes. Malgré tout, le chien continue sur sa lancée. Je m’attends à le voir écrabouillé. Subitement pris de peur, il retourne et s’enfuit. Ouf!

Le retour rive gauche est autant casse-pattes à la descente qu’à la montée. Surtout à Saint-Amarin.

Stères

Tous ces stères vont être évacués par la Voie Verte. On peut craindre le pire…

Au théâtre demain soir

dossier cyclisme http://www.eps68.site.ac-strasbourg.fr/

Des tombereaux d’eau se sont abattus sur l’Alsace

Je suis resté coi derrière ma fenêtre et j’ai dû malgré tout me rendre sur mon VTT à cet examen de passage de « l’agrément vélo » proposé par l’Education Nationale.

Une modeste revue de capacités pour accompagner des sorties scolaires autour de l’école. Tourner autour de plots en plastique sous le préau, lever le bras en l’air « poing fermé » pour signaler qu’on s’arrête, attraper un anneau et le redéposer plus loin, sans mettre pied à terre.

Il reste à attendre le verdict du Fijais, le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes avant d’obtenir l’agrément vélo valable 5 ans.

Je me méfie par principe de ces sorties scolaires car j’en connais déjà les embûches.

D’ailleurs les concepteurs du dossier cyclisme à l’école du CREPS l’ont parfaitement résumé en préambule

UNE ACTIVITE DE DEPLACEMENT,
donc de pilotage, ce qui suppose la maîtrise d’un engin dans un
environnement pouvant être chargé d’incertitude.

UNE ACTIVITE A FORTE COLORATION EMOTIONNELLE,
 où l’on prend des risques moteurs par rapport à soi même (on peut
tomber…) par rapport à l’environnement (on doit respecter autrui et
assurer sa sécurité personnelle en essayant au maximum de prévenir
les actions d’autrui…)
 où l’on éprouve des sensations agréables : la vitesse est à la fois
source de peur et de joie.

Et donc ne pas s’étonner si un enfant à vélo fait subitement un geste incontrôlé entraînant tout le groupe par terre.

Il y a par principe une dimension émotionnelle chez un enfant qui ne maîtrise pas le vélo alors que ses petits copains seront ravis de sauter les trottoirs comme ils le font chaque soir autour de chez eux.

J’ai donc parcouru le préau de l’école en long, en large, en travers, en zigzag avec mes camarades postulants, puis j’ai mis les boosters autour des piliers en béton ce qui n’a pas eu l’heur de plaire au conseiller pédagogique.

Au théâtre demain soir

demain soir spectacle poilant sur TF1

Ma défunte voisine à l’avènement de la télévision noir et blanc revêtait son bel habit de la messe du matin pour regarder le journal du dimanche soir à la TV.

Sabbagh, Darget ou Zitrone impressionnaient dans les chaumières au point même qu’on les soupçonnait de voir toute la France à travers le tube cathodique. Il faillait donc éviter une tenue débraillée.

Demain soir, ce sera une pièce de théâtre qui se joue tous les cinq ans dans les lucarnes. Celle de la France institutionnelle en laquelle plus personne ne croît. On le sait tous, notre avenir ne se joue plus là, car bon an mal an les carottes sont cuites et recuites et rien d’autre qu’une guerre comme en Ukraine ne saurait influer le cours des choses dès lors que ça plombe le plein d’essence.

Les Français ont pris leurs affaires en main depuis longtemps. Ils n’obéissent plus qu’aux stimuli du marché mondial. Tout le reste n’est que bobard et s’il fallait les écouter, on annexerait la Russie à l’Europe pour disposer de ses champs de pétrole et de gaz. Comme le fait Poutine avec l’Ukraine au mépris du droit international.

Au théâtre ce soir, nous allons donc assister à un remake d’un vieux nanar dont on connait déjà les petites phrases assassines et l’issue. Des marchandages de second tour obscènes, des vaincus cocus, et des qualifiés avec 20% des votants.

La puissance de l’action publique est devenue une impuissance et les Français ont compris que le droit de voter n’était pas forcément un devoir ni une obligation vu le peu de changement attendu en retour.

Préférant s’investir ailleurs dans la vie publique, le citoyen a tourné le dos aux professionnels politiciens. Ils se contenteront donc encore une fois d’un mauvais film.

A moins que l’on préfère se réfugier sur les Visiteurs de TF1

En 1123, victime d’hallucinations à cause d’un sort jeté par une sorcière, le comte Godefroy de Montmirail tue le père de sa promise, Frénégonde.

Je classe en humour. Noir.

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