On a avril, mai, juin pour le parcourir le magazine 200 qui vient de paraître.
Le vélo de route autrement est devenu Toutes les aventures du vélo.
Je ne l’ai pas encore entr’ouvert que déjà une polémique s’installe sur Facebook à propos de la couverture.
Des enfants du Rwanda en tong qui entourent un cycliste. C’est colonialiste estiment certains.
Pour faire court, six cyclistes dont les rédacteurs prennent l’avion à Amsterdam avec leur vélo et atterrissent à Kigali pour participer à la Rwanda Beyond Bikepacking soit 850 kilomètres à parcourir en sept jours.
Moi je ne dis rien, mais ça ressemble un peu dans mon imaginaire au Paris-Dakar sans la pollution. Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller mettre mes roues dans un des pays les plus pauvres de la planète (PIB 200€/an/hab) en mettant mon vélo dans une soute d’Airbus et de faire le buzz ensuite dans une revue.
Y lire une ode au colonialisme, c’est nous prendre pour des sales cons…nous avons fait un pari sur l’intelligence et la confiance de nos lecteurs, leur capacité à ne pas projeter leurs propres clichés sur une image écrit Matthieu Lifschitz, corédacteur de l’article. La défense n’est pas facile lorsqu’il s’agit en fait d’une forme de néocolonialisme. Sinon comment l’appeler autrement dans un pays où le seul moyen de se déplacer est de marcher à pied (Un pays qui marche)? même pas à vélo, lequel est réservé au transport de marchandises, aux taxis et à la police.
Ensuite viennent 25 pages consacrées au raid à vélo.
Bref, cette curiosité là de 200 a créé le malaise.
Je prépare quelque sorties à VTT du coté de cols vosgiens bas-rhinois
Je l’ai déjà exprimé, faire une razzia de cols à VTT nécessite de la préparation.
Je m’y attelle actuellement. Il faut d’abord recenser les cols restant à visiter avec l’outil CCWay de mon Club des Cent Cols.
un col que je n’ai pas encore visité
Voici comment la requête est restituée sur ma carto BaseCamp de Garmin.
mes cols restants à grimper dans les Vosges (67 et 88)
Les cols sont figurent sur la carte dans un cadre de la forme FR-67-0453 (qui correspond au col du Banc du Forestier) situé l’ouest de Villé. A noter qu’Openrunner répertorie aussi les cols sur sa cartographie (route ou VTT)
Col du Banc du Forestier. Je vois que mes confrères m’ont déjà précédé (image Cent Cols)
Le travail sur écran consiste ensuite à tracer un parcours reliant plusieurs cols entre eux. Il faut tenir compte de la distance et du dénivelé et faire en sorte de tenir compte de sa capacité physique « à faire ». Il est évident qu’un compétiteur pourra avaler 50 à 60km et 2 à 3000 de dénivelée dans sa journée.
Pour ma part, je deviens décroissant et je me limite à 30 à 40km et 1000 mètres sans trop m’embarrasser du type de revêtement. J’ai des amis qui exploitent les images satellites pour savoir où ils vont mettre leurs roues. Moi non. Je descends du vélo, je pousse,…je porte.
tracer sur Openrunner permet de conserver et de partager ses projets
Si mon traçage apparaît trop difficile, je dois le reconsidérer
en diminuant le nombre de cols à grimper, ce qui revient parfois à abandonner son projet s’il manque d’homogénéité
en changeant le point de départ, en éliminant un aller-retour inutile
en fractionnant l’itinéraire en deux
Suivre une trace bien préparée sur son GPS, le secret d’un voyage réussi
In fine je ne me retrouve parfois qu’avec un seul col en aller-retour.
Donc un col pas très rentable si d’aventure il est éloigné et pas facile à grimper. Mais en contrepartie on peut avoir un beau paysage à l’aller comme au retour.
Ce travail est méticuleux, d’autant que je prends soin soin de passer par des points remarquables, des stèles, des ruines moyenâgeuses,…
Je télécharge mes parcours sur GPS, préalablement déposés sur Openrunner.
Et ensuite je peux partir en connaissance de cause. Si mon GPS venait à tomber en panne, je pourrais me secourir avec mon Iphone et Openrunner en faisant des points de relèvement périodiques.
marquer un point de situation peut vous permettre de noter un point remarquable et de le communiquer si nécessaire (le drapeau bleu ici porte le numéro 28 et vous pouvez y ajouter une note)
Lorsqu’on part seul, ce qui est souvent mon cas, déposer ses parcours en un lieu connu comme Openrunner. Si par malheur il vous arrive un incident, on pourra facilement vous retrouver.
Par exemple: Vous faites une chute à l’arrêt dans un dévers de sentier suite à une faute de décalage pied et vous disparaissez dans l’abîme. Ni vu, ni connu. On retrouve parfois des vététistes plusieurs jours après leur disparition. Comme ici