
Mobilités montpelliéraines. Montpellier est-elle encore la surdouée ?
Je n’ai pas l’expérience du vélo en grande agglomération (500.000 habitants). Je peux donc faire un rapport d’étonnement sans arrière-pensée. On s’en doute, je suis conquis. Pourquoi? Parce que l’image ringarde du vélo en province est rayée d’un trait. Dans « l’autre France », le vélo a pris sa place, mais ne soyons pas jaloux, la trottinette électrique emporte la palme, c’est un nouveau phénomène de société. L’engin est simple à mettre en œuvre, facile d’usage, moins impliquant qu’un vélo pour se faufiler en zone dense, faible apprentissage, facile à emporter avec soi en mode piéton jusqu’à l’intérieur de sa destination. L’autre phénomène, c’est celui de l’incursion du vélo cargo dans le cœur de ville : vélo taxi, vélo excursion, vélo course et livraison. Place aux images.

Une percée indéniable du vélo cargo et de la trottinette électrique. Une moindre présence du vélo en libre-service. Ce constat n’a rien de statistique. Manifestement une grande agglomération est capable de réaliser une synthèse post-automobile à l’aide des mobilités douces. J’ai un faible pour le couple trottinettes/piétons en zone urbaine dense.




















