

Je pars depuis Chalampé.
Traversée du Rhin toute neuve.

Seulement pour passer à droite, il faut prendre un ring pas rassurant. Puis je traverse Neuenburg en travaux pharaoniques. Pour l’heure les cyclistes n’ont pas la part belle. Au retour me voila embarqué dans les jardins familiaux et aucun moyen de rejoindre Chalampé.
Je prends donc la grand route. Un type derrière moi klaxonne abondamment tellement je le dérange d’être là et pas sur la piste à gauche.
J’arrête mon vélo au milieu de la route. Fatalement il est bloqué. J’ouvre la portière et je lui pique les clés. Puis je repars. La voiture ne klaxonne plus. Je l’ai dépanné de son klaxon bloqué. Comme je ne vais pas traîner son trousseau jusqu’en France, je le balance dans les jardins. Il aura le temps de le chercher. Derrière moi, j’entends un beau concert de klaxons et de vitupérations. (voir mon nota bene en bas)
Neuenburg-Müllheim. Je retrouve mes itinéraires sympas d’antan.




Je grimpe à Badenweiler par les thermes. C’est pentu, puis je vais faire un tour au pied du château. Je repars vers Kandern. La sortie de Baden grimpe bien aussi.

A Sitzenkirch, j’hésite. Käzacker est à trois kilomètres… Va pour Käzacker. C’est gratiné entre 7 et 11% et ce n’est qu’une fois à Vogelbach qu’on peut souffler. Mais qu’est-ce que c’est beau!




Je dévale à Kandern et je m’arrête à la gare touristique tout en repliant mon coupe-vent.


Retour à Neuenburg par Schliengen et le camping.
50km et 900m



PS: Non je n’ai pas molesté l’automobiliste qui klaxonnait derrière moi. J’en ai juste rêvé pendant ma sieste. Ce qui fait la classe du cycliste, c’est qu’il garde son sang-froid. Souvenons-nous en. On ne gagne jamais avec ce type de vengeance, interpellation, coups et blessures éventuels, hôpital, tribunal,…et j’en passe.
Laissons les justiciers de la route dans leur délire!