L’ânerie du cycliste

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l’ânerie d’Uffoltz

Réminiscence du passé?…je ne sais pas

Deux types montent le col Amic à Wuenheim.

Ils dissertaient entre-eux.

Sur quoi?

Sur les vélos électriques qui montent tout seuls.

Le vélo électrique, chacun le sait, c’est le vélo fatal, celui dont on a du mal à se remettre.

Les « cyclistes musculaires » sont épouvantés. Ils craignent la contamination. D’autant que certains sont devenus électro-sensibles: ils portent en eux un gène de prédisposition au vélo électrique.

Léger embonpoint, cardiopathie compatible avec les batteries lithium, …bref! comme disait Pépin, tous les signes annonciateurs d’une mutation prochaine du virus électrique qui les feront basculer vers le vélo hybride, cette chose à mi-chemin entre la petite reine et la fée électrique.

Le diable est en nous, il faut se faire vacciner tout de suite pour exorciser le mal.

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J’ai fait mine de m’intéresser à l’étiquette, puis je suis passé devant les compères…Sur l’étiquette, il est écrit « merci de respecter le travail des autres; merci de ne pas voler le bois des autres » un vœu pieux sans aucun doute pour qui n’a pas de morale

Je suis passé en douce devant eux à hauteur du camping en précisant que je n’avais aucune intention belliqueuse d’en découdre, comme pour m’excuser.

Le « maxou » impayable, il s’excuse de passer devant deux types pas nés de la dernière pluie.

Perdu!

Les deux types se sont tus en me regardant passer, piqués dans leur orgueil.

J’ai donc mis un booster pour rester devant avec mes restes d’adrénaline et de testostérone.

A chaque lacet, mouvement de casque vers l’arrière…j’entendais le cardio en émoi qui gémissait sur le cadran.

Ta gueule, le cardio!

C’était pas le moment de péter une durite…

Puis à Kohlschlag, j’ai vidé tous mes bidons pour arriver en haut plus vite et j’ai mis le chrono en marche.

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J’attends mes poursuivants

Une minute cinquante huit d’avance!

La dérision à l’état pur.

Sur le banc de granit, chacun a repris son souffle et parlé « triple » et « compact », un sujet confraternel.

Le plus aguerri expliquait sa technique de grimpée, « je remets trois dents quand c’est moins dur »…tout en dégustant une banane…« mais dans les grandes pentes, je prends le triple et je me cale sur le pignon du milieu et je n’en bouge plus… »

A chacun son sophisme! ça fait toujours impression devant l’auditoire.

N’en parlons plus.

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C’est très beau ici  m’a dit l’autre. Les nimbus traînaient en lambeaux sur le Markstein au loin

La hache de guerre enterrée, on a poursuivi jusqu’au Vieil Armand et ses cargaisons de touristes en pèlerinage mémoriel.

C’était mon ânerie du jour.

 

 

 

La cité interdite

Maison du XXIeme siécle. Ah bon!

Mon GPS fait des siennes.

Alors je le laisse à la maison.

D’abord je prends Sahel Vert… Continuer à lire … « La cité interdite »

Valentin et sa maman

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Valentin et sa maman

C’est à Westhalten qu’on a rencontré Valentin et sa maman.

Tout près de l’école.

A la récré, Valentin va voir les autres enfants en attendant de
pouvoir lui aussi aller à l’école.

C’est que Valentin est déjà intelligent. Beaucoup plus qu’on
l’imagine et contrairement à la légende.

5°C aujourd’hui et temps médiocre.

On s’habitue peu ou prou aux temps d’hiver; il faut ajuster les
vêtements à la température: ni trop, ni pas assez!

Contrairement aux cyclos qui adoptent un train soutenu pendant
toute leur randonnée, on préfère moduler notre vitesse au gré de
nos conversations ou filer à grand train quand le paysage est
monotone et la route sans âme. Il faut donc un habillement
adaptable à toutes les situations rencontrées.

Après Guebwiller, on cheminera le long du vignoble jusqu’à
Soultzmatt.

Retour par Rouffach et Munchhouse.