Amic-Diebold

Col Amic à Kohlschlag

J’ai fait un appel aux candidats du club. Personne! Alors je roule tout seul, après ma sieste généreuse. Je ne suis donc tenu à rien sur le plan itinéraire et vitesse.

Et après, en juin, on verra des cyclos se pointer pour commencer la saison.

La montée par Wuenheim. La plus facile, dit-on. Je n’ai pas d’autre ambition que de grimper en haut.

D’ailleurs je m’arrête deux fois.

C’est sûr que je n’y arriverais pas

Une fois au Rote-Rain pour regarder un concours de jeunes vététistes et une fois à la Croix Zimmermann pour écouter deux Alphorn.

Puis je me laisse descendre à Willer.

le Steinby est barré mais le portillon est ouvert. Alors faudrait savoir!

Dans un sursaut d’estime, je prends la grimpée du Hundsrück à Bitschwiller. Mais je m’arrête au Plan Diebold. Je croise un, puis deux, puis trois cyclistes dont une particularité me choque, ils sont entièrement vêtus de noir.

J’en ai assez, surtout avec le petit passage à 10% avant le Plan. J’ai presque mes 1000m de déniv. Je ne suis pas à l’agonie, je me contente de 8/10 km/h dans les grimpées et j’ai 18 de moyenne. De quoi avoir une mention bien.

Train+vélo à Thann

Venir faire du vélo en train à Thann, c’est possible.

Prendre le TER ou le tram-train à Mulhouse et en 30 minutes vous êtes à Thann.

Entre les feux SNCF à la gare de Thann, la Collégiale et plusieurs siècles d’histoire

A Thann, un beau panneau informatif à la sortie de la gare vous propose trois parcours vélo

  • Un vers Rammersmatt et Sentheim
  • Un remontant la vallée en direction de Kruth et retour possible en TER
  • Un dernier gratiné qui conduit à Wattwiller, le Hartmannswillerkopf, le col Amic et Goldbach pour le retour par Willer-sur-Thur

Les marcheurs sont aussi les bienvenus

L’Amic gris-clair

Garmin donne 907m de dénivelée et Openrunner 846m. Eternel dilemme qui n’est pas grave en soi, l’essentiel étant d’y monter.

J’étais parti tôt et donc, à 10h30, j’étais déjà à la maison.

On a discutés en montant l’Amic et le temps a paru moins long.

Un cyclo montait derrière moi, je lui ai fait signe de me rejoindre et nous avons fait la montée de l’Amic ensemble. Echange de bons procédés: il n’avait pas envie d’en découdre, de forcer le train…et moi je n’en avais pas les moyens ni l’intention. En plus il avait la délicatesse de ne pas me sucer la roue (jargon trivial bien connu dans le milieu de la pédale) .

https://www.openrunner.com/r/14809200

On a donc discutés en chemin et le temps a paru moins long.

Je pose mon vélo au bord du banc. L’équipement a démonté les barricades pourtant pratiques pour aligner ses vélos. La dame était contente, elle me dit que c’était la troisième fois qu’elle montait le col avec son vélo « muscu » après avoir quitté son vélo électrique. Ordinairement c’est plutôt l’inverse qui se produit, on passe du muscu à l’élec.

A Freundstein, j’allume les lampes clignotantes et j’enfile le coupe-vent. Excès de zèle penseront certains. Ben non, sous les frondaisons sans soleil, on fonce à toute blinde (locution adverbiale très usitée dans le milieu compétiteur) et on peine à distinguer le cyclo furtif venant en face. Il fait frais et le ciel s’est couvert. Les motos nombreuses me croisent dont un club de trike.

un club de trike croisé au Vieil Armand (illustration)

Je prends Wattwiller par le camping, puis je rentre à Thann.

A Cernay, ravito de l’ACTF. Je ne reconnais personne. Mais je ne suis plus à la FFVélo, alors pas de regret.

Mon club Etoile 78 de Vieux-Thann n’est pas trop routier, il manque de membres assidus, mais rouler seul a tout son charme et je ne suis tenu à rien.

Le tour du samedi

La première pente à la sortie de Willer est intimidante

Lorsque je grimpe le col Amic de ce coté, je sais à quoi m’attendre. J’ai besoin de mobiliser mes forces. Un peu plus chaque année qui passe.

Avant Goldbach, je connais le passage à 8-9% avant le moulin. Puis viennent les lacets avant d’atteindre le village. On est un peu à mi-chemin de cette pente qui fait…8,8km jusqu’au col Amic.

Après Goldbach, on a encore un passage à 8-9% au niveau de la rue du Ruisseau à la sortie du village.

Bien sûr que je rame avec mon cardio qui flirte le 150! Je ne me permets donc aucune fantaisie du genre passage en danseuse.

  1. à Willer km8 (376m)
  2. à Golbach km 14
  3. au col Amic km16.8 (828m)
A Kohlschlag, la forêt revêt sa tenue d’automne

Dans la descente de l’Amic, prudence! J’ai mis ma lampe à flash dans la pénombre pour bien me signaler des voitures qui montent.

Descente de l’Amic coté Soultz

A l’entrée de Bollwiller, un plat! Un plat rapide qui indique un pincement sur un raccord de voirie en traversant la 4 voies. Je ne trouverai les deux trous caractéristiques du pincement qu’à la maison en gonflant avec ma pompe à pied. Je jette la chambre comme toujours car je suis incapable de réparer ces caoutchoucs.

Jungholtz et son vignoble

Crever rarement réserve des surprises: par exemple impossible de gonfler avec la vieille pompe. Heureusement j’ai une recharge de CO2 16gr qui va marcher impeccablement. Faut juste savoir s’en servir. J’ai déjà vidé des cartouches sans rien gonfler du tout et j’ai parfois eu affaire à des cartouches vides!

C’est donc une question de méthode: s’assurer que la vanne de perçage est ouverte avant de visser la cartouche, c’est préférable et installer l’embout correctement sur la valve avant toute chose. Le gonflage est instantané. A Staff, je m’arrête pour tâter le pneu…toujours autant de pression. Quelle chance j’ai eu aujourd’hui!

Tour court

Onze degrés ce matin au col Amic. Encore un jour d’août pourri. Ciel chargé pour grimper là-haut.

Heureusement, j’ai profité de ma chaleur corporelle. Serge m’a dit qu’il grimpait le col Amic « sur la plaque ». J’en suis bien incapable. J’ai même des doutes tellement je suis impressionné. Pas de regrets: c’est mon cardio le juge de paix, je me tiens à 140/150 puls.

Avoir la montagne aux pieds est un plus. Après 45 km, j’en ai assez.

Ce qui est bien avec Garmin, c’est qu’il me donne ma performance sur le tronçon. Je monte le col en 50 minutes. Inutile de calculer. Je roule à 12 km/h, ce qui n’est pas glorieux. Mais je m’en contente.

J’avoue m’sieur l’agent

Les Vosges depuis Freundstein ce matin
Des dégâts considérables dans la montée du col Amic où la route est officiellement ouverte depuis hier
La vieille caravane a souffert des chutes d’arbres dans la montée du col Amic
J’ai mordu un peu sur mon espace dédié

Vous ne me croirez pas, j’ai été contrôlé sur la Route des Crêtes par la Gendarmerie Nationale ce matin.

Si! si! Je me suis dit que le virus traîne peut-être aussi là-haut et que je suis moi-même capable de le colporter.

Bref, passons!

Contact au demeurant fort courtois. Je descendais à bonne allure le Vieil Armand. Au carrefour de Wattwiller (km41.5), trois motards de la Gendarmerie Nationale.

Gendarmerie Nationale, bonjour monsieur! vous avez une autorisation de circuler?..un certificat de domicile?…

Moi qui me balade sans aucun papier, j’avais eu le nez creux*

Sous la forme avoir du nez, également utilisée actuellement, cette expression existait déjà au XVIIe siècle.

Ici, creux correspond à « bien dégagé », condition indispensable pour que le flair fonctionne.

Je sors ma carte d’identité…que je n’ai d’habitude jamais avec moi. C’est un tort.

Tournez-là svp…Bon, nous sommes voisins à ce que je vois (j’habite en effet derrière la gendarmerie) c’est bon vous pouvez y aller

Parcours sympa et classique pour un habitant du lieu. (lien Openrunner)

Bien sûr pour attaquer la montée par Wuenheim, je grignote un peu le rond, pas de beaucoup…mais je rentre ensuite rapidement dans le…rond. Et je grimpe. Pas vite. Quatre cyclos frais comme des gardons m’ont dépassé et m’ont croisé ensuite alors que je n’étais pas encore à Kohlschlag.

La route est ouverte depuis hier. Elle est impeccable et même balayée! Idem pour la route des Crêtes.

Aucune bagnole rencontrée, c’est bizarre. Le confinement fait son œuvre.

trois cols au passage

Le Molkenrain, nuages annonciateurs de pluie

Au col du Herrenfluh, je m’offre au passage le Molkenrain.

J’entends mes rotules qui grincent. Je vais si peu vite que le compteur se met sur pause.

J’arrive enfin après une respiration sur l’esplanade de la prairie. En haut la dame avec son chien est déjà arrivée, nous sommes partis ensemble au parking,

oui mais moi par le sentier c’est plus court, bravo!

Elles est sympa, la dame.

Firstacker-Turenne à VTT

Je grimpe par le balisage VTT-FFC 35

Après la pluie du matin, temps inespéré cet après-midi.

Je remonte la vallée avec l’idée d’explorer des sentiers inconnus. A Willer-sur-Thur, je trouve une rue qui grimpe à l’Obersaege…embranchement que je rate. Je poursuis et je me trouve sur la route de Goldbach. Je ne vais quand même pas prendre la route à VTT, ce serait une faute de goût.

La Reine d’Or le long de l’Altenbachrunz

Je grimpe un chemin parallèle qui s’appelle le chemin de la Goutte, le long de l’Altenbachrunz. Ce n’est pas trop difficile. J’aboutis à Altenbach chez Madame Sans Gène.

Stèle de Paul Acher. Journaliste, il a collaboré au Gaulois, à L’Écho de Paris et à La Revue des Deux Mondes, à l’Illustration, à la Revue de Paris et à la Revue critique des idées et des livres.

Le 27 juin 1915 il est tué dans un accident automobile en service commandé, près du front de Thann.
extrait de « les exilés » de Paul Acker
Altenbach, un petit privilège au pied du Grand Ballon

Et après que faire?

Comme j’ai vu que l’ancienne colo de la Goldenmatt a été restaurée en maison de vacances, je grimpe par là. Par le hameau Aloyse Merklin, puis j’arrive au nouveau relais téléphonique. De beaux points de vue.

après Aloyse Merklin, je grimpe à la Goldenmatt

Arrivent face à moi deux promeneurs…mon attention est tout de suite attirée par les deux accompagnateurs qui suivent: deux dromadaires des Andes. Je veux dire de jeunes lamas qui se précipitent vers moi…n’ayez-pas peur me disent les promeneurs…ils vont juste vous sentir…effectivement le premier lama arrive à la hauteur, ses grandes dents sont juste au bout de mon nez…il me renifle et continue de suivre ses patrons…le second arrive et fait de même. Ouf!

Freundstein en face, dams le coin en bas à gauche Blanschen, écart de Goldbach

Dans le parc au-dessous de la Goldenmatt, les vaches. Elles squattent le chemin et n’ont pas l’intention d’en bouger.

J’arrive à Goldenmatt

La Goldenmatt encore en travaux. La charpente métallique n’est pas du meilleur effet.

Je descends à l’Amic, remonte à Freundstein…puis je tente de contourner le chaume du Molkenrain.

A l’Amic, je prends la route
Me voici rendu à Freundstein, en face la Goldenmatt que je viens de quitter
la dernière grimpée au Molkenrain avant la descente

Ma dernière grimpée après Freundstein est pénible. Je dois aller jusqu’à la cote 1028 avant de plonger dans la vallée.

Je dois aller jusqu’à la cote 1028 avant de plonger dans la vallée. Je ne bluffe pas: je marche. Je suis un bon marcheur à vélo! L’effet de l’âge me pénalise sans doute…

En fait de plongée, pour rejoindre Turenne, c’est plutôt casse-gueule, roches glissantes et randonneur qui montent. Bref je descends à pied. Après Turenne, ça roule, mais revers de la médaille, je grelotte dans l’ombre. Je croise un runner en short et mini teeshirt qui manifestement n’a pas froid.

après Turenne, l’abir du Becherkopf

Au chêne Wotan, la photo finish.

La photo finish. Thann en bas. Une fois descendu, sous les gants, j’ai les doigts blancs et mon uniforme de vététiste est repeint.

https://www.openrunner.com/r/12120017

Le profil du parcours et mon travail cardiaque

Sans titre

https://www.openrunner.com/r/11380097

Sans titre, c’est quand je ne sais pas.

Bien assez pour un jour coup de mou

C’est comme ça le vélo, il y a des jours avec et des jours sans. Relativisons, on a vu pire.

Tour de vis

Cette vue là, on l’adore (Bitschwiller-lès-Thann)

Pourquoi tour de vis? parce que je voulais lutter contre ma flemme, alors je me suis infligé des pentes.

Les pentes, pour moi, c’est un exercice difficile; il me faut transporter ma personne et son vélo là-haut. J’admire ces jeunes hommes qui sprintent en grimpant. Je n’ai jamais su le faire, ni pu le faire. Heureusement le spectre du vélo est large, il y a de la place pour tout le monde.

Donc aujourd’hui, Amic puis Hundsrück, Schirm et Rammersmatt pour finir.

https://www.openrunner.com/r/10094153

Au milieu, le petit dernier

L’ânerie du cycliste

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l’ânerie d’Uffoltz

Réminiscence du passé?…je ne sais pas

Deux types montent le col Amic à Wuenheim.

Ils dissertaient entre-eux.

Sur quoi?

Sur les vélos électriques qui montent tout seuls.

Le vélo électrique, chacun le sait, c’est le vélo fatal, celui dont on a du mal à se remettre.

Les « cyclistes musculaires » sont épouvantés. Ils craignent la contamination. D’autant que certains sont devenus électro-sensibles: ils portent en eux un gène de prédisposition au vélo électrique.

Léger embonpoint, cardiopathie compatible avec les batteries lithium, …bref! comme disait Pépin, tous les signes annonciateurs d’une mutation prochaine du virus électrique qui les feront basculer vers le vélo hybride, cette chose à mi-chemin entre la petite reine et la fée électrique.

Le diable est en nous, il faut se faire vacciner tout de suite pour exorciser le mal.

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J’ai fait mine de m’intéresser à l’étiquette, puis je suis passé devant les compères…Sur l’étiquette, il est écrit « merci de respecter le travail des autres; merci de ne pas voler le bois des autres » un vœu pieux sans aucun doute pour qui n’a pas de morale

Je suis passé en douce devant eux à hauteur du camping en précisant que je n’avais aucune intention belliqueuse d’en découdre, comme pour m’excuser.

Le « maxou » impayable, il s’excuse de passer devant deux types pas nés de la dernière pluie.

Perdu!

Les deux types se sont tus en me regardant passer, piqués dans leur orgueil.

J’ai donc mis un booster pour rester devant avec mes restes d’adrénaline et de testostérone.

A chaque lacet, mouvement de casque vers l’arrière…j’entendais le cardio en émoi qui gémissait sur le cadran.

Ta gueule, le cardio!

C’était pas le moment de péter une durite…

Puis à Kohlschlag, j’ai vidé tous mes bidons pour arriver en haut plus vite et j’ai mis le chrono en marche.

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J’attends mes poursuivants

Une minute cinquante huit d’avance!

La dérision à l’état pur.

Sur le banc de granit, chacun a repris son souffle et parlé « triple » et « compact », un sujet confraternel.

Le plus aguerri expliquait sa technique de grimpée, « je remets trois dents quand c’est moins dur »…tout en dégustant une banane…« mais dans les grandes pentes, je prends le triple et je me cale sur le pignon du milieu et je n’en bouge plus… »

A chacun son sophisme! ça fait toujours impression devant l’auditoire.

N’en parlons plus.

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C’est très beau ici  m’a dit l’autre. Les nimbus traînaient en lambeaux sur le Markstein au loin

La hache de guerre enterrée, on a poursuivi jusqu’au Vieil Armand et ses cargaisons de touristes en pèlerinage mémoriel.

C’était mon ânerie du jour.

 

 

 

Poussif

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La récompense d’une grimpée, c’est l’image. Comme à l’école après dix bons points.

Heureux ceux qui grimpent les cols sans être poussifs!

Aujourd’hui, j’ai ramé pour me hisser au col Amic.

Puis j’ai médité sur le banc de granit.

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Je ne me sentais pas la force d’aller plus haut.

Vieil Armand et retour.

 

La vie en Vosges

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Kohlschlag s’est refait une jeunesse

Les Vosges disposent d’un capital sympathie dès que les beaux jours reviennent.

Je parle des touristes qui reviennent chaque année.

Les Vosgiens d’ici la pratiquent par tous temps.

Ce sont les inconditionnels de la montagne ballonnée.

J’étais depuis hier soir à la recherche de je ne sais quel parcours tortueux à faire aujourd’hui en route ou en VTT.

Puis je suis parti me coucher sans savoir où j’irai.

Ce matin, pas de temps à perdre car je souhaite éviter l’après-midi qui s’annonce chaude.

J’ai donc fait simple.

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Les chèvres de Kohlschlag se baladent le long de la route

Amic-Hundsrück.

On pourrait dire un format classique qui tient en trois heures.

Des dizaines de cyclos, certains venus de l’extérieur.

Le signe qui ne trompe pas, c’est le petit sac à dos qui témoigne qu’ils sont en voyage.

Des adeptes de la montagne déterminés pas fâchés d’en découdre avec les pentes vosgiennes.

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Les Vosges à Goldbach

Christian est déjà là à l’espace repos du col Amic.

Un rencontre fortuite.

Échange de nouvelles, évocation des belles années, on se quitte.

Deux cyclotes LRV qui abordent la montée de Goldbach.

Bon courage!

Quelques bucoliques qui daignent s’arrêter pour photographier Bitschwiller et son écrin de verdure.

Un autre qui déclare forfait peu avant la fourmi et s’assoit sur la glissière.

  • J’en peux plusc’est encore loin le sommet?
  • Trois cents mètres…

J’ai un peu minoré pour l’encourager à remonter en selle.

La jeune gazelle qui me dépasse est polie, elle me dit bonjour et enroule un bon braquet sans souffle court. Elle, au moins, n’a pas besoin de savoir si le sommet est encore loin, elle file rejoindre ses copains déjà en haut.

Bon, j’ai accompli mon exercice du jour sans raté.

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Ces deux-là descendront le Hundsrück en quatrième vitesse. Des pros, à n’en pas douter.

En descendant le Bourbach, un couple devant qui mouline fort.

Impossible de s’en approcher.

Je croise les Audax qui montent.

Les cyclos sont une grande famille.

Sentheim, Guewenheim, Michelbach.

J’en ai assez.

Il fait déjà 31° au compteur.

 

Mode canapé

Uffholtz

Cet après-midi, mode canapé.

Ça tombe bien: y’a des types à vélo qui grimpent le Galibier.

Je suis rentré à midi complètement « lessivé ». Continuer à lire … « Mode canapé »

Amic, Hundsrück et Schirm

La montagne, la grimpée, la satisfaction

Trois cols au programme sous un chaud soleil.

Le Schirm, c’est le col bonus assez facile après les deux premiers. Continuer à lire … « Amic, Hundsrück et Schirm »

C’est du concentré, le mec

La montagne, ça vous gagne

Avoir une petite montagne à domicile, c’est le rêve de beaucoup de cyclistes.

Avec les Vosges, nous sommes comblés. Continuer à lire … « C’est du concentré, le mec »

Sept cols à VTT depuis Wuenheim

Ruines de l’Engelbourg à Thann (XIII) construit par les comtes de Ferrette pour veiller sur le péage de la route commerciale reliant l’Italie aux Flandres.

Je n’ai pas le mérite de la création de ce parcours: c’est celui de l’ACTF proposé dimanche prochain à Wuenheim. Continuer à lire … « Sept cols à VTT depuis Wuenheim »

Le Grand Ballon, c’est par là…

On n’avait pas prévu un temps aussi mauvais au col du Haag.

Jusqu’au totem après Geishouse, le temps était plutôt ensoleillé, mais on ne voyait pas le Grand Ballon perdu dans les nuages. Continuer à lire … « Le Grand Ballon, c’est par là… »

Cantine Zeller-Firstacker à VTT

Je pars gravir le Hartmannswillerkopf derrière moi

J’ai tenté ce parcours proposé par la FFC et fléché n°16.

Pas de doute, c’est physique. Continuer à lire … « Cantine Zeller-Firstacker à VTT »

Haag-Ballon

On s’y mesure au moins une fois l’an.

Le Haag est un bon juge de paix pour vérifier qu’on est encore dans le coup.

Jusqu’au jour où on ne pourra plus. Continuer à lire … « Haag-Ballon »

Col Amic-Vieil Armand, les Vosges toujours aussi belles!

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Col Amic-Vieil Armand, les Vosges toujours aussi belles!

cliché vélomaxou

Ceux qui ne sont pas sortis aujourd’hui devaient avoir de bonnes
raisons car le temps était ensoleillé et sans nuage.

De nombreux cyclistes ont en effet profité de cette journée
idéale pour commencer à tutoyer la montagne vosgienne.

La montée au col Amic par Wuenheim est toujours aussi prisée des
cyclistes qui veulent rejoindre les cimes.

Hélas, la portion de route non encore rénovée est dans un état
pitoyable et on se demande même comment elle pourrait rester dans
cet état tout l’été…sans mettre en question la sécurité des
usagers.

Ceci dit, ne rien exagérer! On profite pleinement du charme de
la nature…

Enfin, le sommet est là!

Derrière Kohlschlag, en contrebas la plaine d’Alsace…

Nous rentrerons par le Vieil Armand et Wattwiller.

La montée au Grand-Ballon sera pour la prochaine fois…

L’album de la sortie avec images plein écran…

Il faisait 17°C le 22 octobre 2009

17°C au thermomètre en ce 22 octobre!

De quoi « se faire un petit Col Amic »…et retour par le Vieil
Armand.

En haut de Wuenheim, Jungholtz brille dans le soleil entouré
d’un écrin de vignes et de bois.

Au passage, on notera qu’un nouveau tronçon de la montée de
Wuenheim a reçu une couche de bitume; juste de quoi améliorer les
passages au niveau du camping. Les travaux se sont arrêtés à l’aire
du Kaltenbach.

L’aire du Kaltenbach s’est fait une beauté avec un chalet tout
neuf, un barbecue et quatre grandes tables pour pic-niquer . De
quoi ravir les promeneurs en espérant que ces ouvrages ne soient
pas rapidement vandalisés…

Sur les traces du Florival

Le 34eme brevet du Florival avait lieu aujourd’hui à
Guebwiller.

De « facile à dur », les parcours 3 et 4 emmenaient les cyclos
dans la vallée de Thann en passant par le col Amic, puis après un
détour par Geishouse, on poursuivait en redescendant à Saint Amarin
pour rentrer soit par le Markstein pour le circuit 4 et soit avec
une rallonge par le col de Bramont pour le circuit 5.

De quoi satisfaire les plus exigeants!

Comme Vélomaxou n’a pas l’étoffe d’un coureur de fond sur sa
gente demoiselle carbonisée et customisée, il s’est offert un
parcours réduit plus… »accessible ».

En omettant de passer à Guebwiller, Maxou s’est tout de suite
attaqué au col Amic à Wuenheim dans la fraîcheur d’après orage avec
route gravillonneuse comme il se doit, doublé par des gros mollets
avides d’en découdre.

Nos belles génisses broutaient allègrement à Kohlschlag une
herbe appêtissante tandis que les chèvres « nettoyaient » le talus du
bord de route.

Ils étaient là, au ravitaillement, les compétiteurs du 34eme
brevet du Florival. A coté, une troupe de marcheurs s’apprêtait
d’un bond à gravir le Grand Ballon.

On redescent à petits pas vers Bitschwiller pour ne pas
s’enrhumer… Ne sachant pas l’état de ses ressources, Maxou
tentera par forfanterie de se diriger vers Moosch et cette jolie
piste qui chemine dans la vallée.

Essayons Geishouse! Histoire d’admirer le paysage…

Pas un vélo ni devant, ni derrière moi! A croire qu’ils se sont
tous volatilisés dès potron minet…

Geishouse s’atteint assez facilement dès lors qu’on aperçoit
l’antenne relais sur sa gauche qui vous « remotive » à mi pente.

Geishouse et ses villas éparpillées jouit vraiment d’un cadre
paisible que l’on ne cesse d’admirer.

Comme il est déjà 10heures, Maxou choisira de raccourcir son
voyage par le Haag. Le Haag a cette particularité d’être tout près
de nous. A vol d’oiseau, seulement!

C’est donc un raccourci pour rejoindre le Grand Ballon.

En fait, la ferme-auberge du Haag est exactement à 6km depuis le
cimetière de Geishouse et la dénivelée de 473mètres soit une pente
moyenne de 7.8%.

C’est pourquoi, il faut prendre son temps et ménager sa
monture.

Primo, un début « casse-patte » jusqu’à la pancarte « Guigoz » où
l’on nous apprend qu’en 1997, 2000 arbres ont été plantés ici grâce
au lait pour bébé…

Deuxio, après la pancarte « Guigoz », un peu de répit où l’on peut
remettre quelques dents et gagner un peu de motricité…

Tertio, atteindre le « hibou sur totem » sur une sorte de place où
l’on peut entamer une danse du scalp autour et préparer sa dernière
couronne sans faire craquer les dents. Le hibou n’est pas très
effrayant; en revanche, la pente, si!

Reservez donc vos meilleures dents pour affronter ce dernier
raidillon d’où vous pouvez voir sur votre gauche la ferme-auberge
et sur votre droite « le gros Miko » du Grand Ballon.

Au Haag, il n’est pas interdit de s’offrir une tarte à la
myrtille et un grand crême avant que de rentrer par le Markstein et
Guebwiller.

105km, 1600 mètres de dénivelée. Et un petit 20 de moyenne à
l’arrivée. Tout juste bon pour ne pas redoubler!

La suite en images…

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