Le facteur ne sonnera plus

Mon facteur ne sonne plus depuis longtemps.

Sauf pour le calendrier.

Mais il passe toujours dans la rue.

A grande vitesse.

Le 33, le 47, le 22 de l’impasse.

Les plis volent et virevoltent.

Avec sa gouaille habituelle, le quartier se réveille.

« Comme par hasard, le 22 est au bout de l’impasse » dit-elle comme pour regretter ce supplément d’hectomètre.

Elle connait par cœur ceux qui lui fournissent encore du travail.

Le métier n’est plus ce qu’il était.

Pourtant elle continue de courir, ma factrice sur son coursier.

Des clients, il n’y en a plus.

A part les mauvais payeurs et les contrevenants de la route qui sont avisés.

Pourtant si, je maintiens deux abonnements magazine, celui du volatile le mercredi et celui de Marianne le vendredi, par sympathie à l’égard de cette presse impécunieuse.

Le facteur ne sonnera bientôt plus du tout puisqu’en dix ans, le courrier s’est effondré de moitié.

Alors?

Faut-il se dépêcher de vieillir pour prendre un contrat « vieux » auprès de la Poste et recevoir la visite attentionnée de ma factrice?

Non, la solution découle de source: ne plus passer qu’un jour sur deux comme pour les poubelles ou alors aller chercher son courrier au bout du quartier.

Faire un grand barouf médiatique pour nous dire que La Poste est sauvée avec le pognon de la CNP, est-ce bien raisonnable?

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Les potins du lundi

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L’inextricable complexité des nœuds routier et ferroviaire (Millas)

Services publics, c’est la dénomination à laquelle tiennent les Français.

Volonté historique de maintenir le souvenir des grandes grèves et des nationalisations en 1946. Parler de service public aujourd’hui dérange surtout ceux qui aimeraient s’affranchir de l’égalité de traitement, de la péréquation et de l’obligation de servir tout le monde partout.

L’Europe est pudique, elle préfère parler de services d’intérêt général lorsqu’il s’agit de délivrer l’eau, le gaz, l’électricité, le courrier, de transporter collectivement les voyageurs et de fournir l’internet et le téléphone. Ne l’oublions pas, apprendre à lire et à écrire, nous protéger des malfrats de tous poils et juger les crimes, délits et infractions sont aussi des services régaliens indispensables au vivre ensemble d’une société. Continuer à lire … « Les potins du lundi »

Nouvelles du vélo en Sibérie

Photo: Andreï Ksentchouk, Sib.fm

La difficile condition du cyclisme urbain à Novossibirsk où les cyclistes peinent à se faire une place au sein de la circulation

A lire dans le Courrier de Russie