Dans une conversation avec des décideurs locaux, je faisais observer que si construire une amorce de piste cyclable était une œuvre louable, on peinait parfois à en comprendre la finalité puisque la piste en question aboutissait dans un chemin de champ ne conduisant nulle part.
Un technicien de la chose fort au fait de la situation vint à me dire en substance « évidemment si les cyclistes de base se mettent de la partie, on n’arrivera jamais à rien ».
Fermez les guillemets, circulez!
Mais si on y réfléchit entre cyclistes de base, on se rend compte que les ouvrages cyclables ne sont rien d’autre que des hochets politiques qu’on agite à sa guise en prévision d’enjeux électoraux. Une ligne budgétaire suffira.
Les exemples d’ouvrages cyclables bâclés, sans continuité, puis abandonnés pullulent.
Le dernier en date chez moi concerne la piste rénovée et allongée entre Cernay et Aspach-le-Haut qui ne conduit, pour l’heure, nulle part mais qui en attendant conduit nombre d’usagers à devoir rebrousser chemin et à franchir la voie ferrée du train Thur-Doller. En revanche pour rejoindre Thann depuis la Croisière de Cernay alors qu’un chemin de cailloux longe la RD 1066, il faudra encore attendre qu’un technicien patenté se penche sur le sujet.
Le cycliste de base que je suis attendra.
On peut consulter le schéma vélo pays Thur-Doller ici (février 2020)