Les jambes en coton – cliché
vélomaxou
L’ennemi du cycliste sur le plat, c’est le vent.
Et dans les côtes, c’est la…pente!
Aujourd’hui parcours plat dans la plaine d’Alsace du nord au sud
et…du sud au nord.
Vent régulier toute l’après-midi de secteur NE à Nord de
30km/h.
Parcours forestier à l’aller et découvert au retour.
Je me suis interrogé sur l’effet du vent sur les puissances à
mettre en oeuvre… avec ce calculateur.
Puissance développée:
– sans vent: 105 watts
– avec vent: 338 watts
Il est vrai que « le Maxou » avec sa rossinante avoisine pas loin
du quintal!
Il a donc cramponné son guidon et écrabouillé les manivelles, la
bave aux coins des lèvres, tête baissée, en visant la route à
travers les ouies du casque, moulinant sur la « plaque » comme à son
habitude.
On ne s’étonnera donc pas qu’en rentrant Vélomaxou a les jambes
un peu lourdes.
-« T’es là? »
-« ….Ouiiii! »
L’accompagnateur (trice) fait de son mieux pour
s’accrocher à la roue…et n’a pas le temps de rouspéter dans les
relances en sortie de villages.
Les 90 bornes ont été « avalées » avec sobriété dans la bonne
humeur après ce passage de la belle passerelle qui relie Huningue à
Weil am Rhein coté allemand et qui donnait le mal de mer.
Froid inhabituel dès 15 heures avec des 6-8°C au thermomètre,
annonciateur d’une semaine désagréable…
C’était un peu notre petit « Paris-Roubaix ».
19 heures tapant à la maison.