Aujourd’hui 16h30, je me lève
Ce matin course à pied 1.5 km (9’54 ») pour aller au garage récupérer ma voiture. Cet après-midi 11 km VTT sous la pluie. Je lave mon vélo au jet. Je suis fatigué. Je me couche, ma sieste de septuagénaire m’a manqué car je suis parti aussitôt après le repas.
J’ai faim. Bizarre, j’ai pourtant bien déjeuné.
La machine à baffes se met en marche:
- pain plus chocolat
- un carré de chocolat aux amandes
- deux biscuits
- un paquet de chips (30gr)
- un demi-manala qui traîne sur la table
- un paquet de bonbons acidulés
Je ne sais plus quoi attraper dans le buffet, ma faim est sans fin
Je fais du vélo depuis plusieurs décennies.
Et depuis peu, j’y ai ajouté la course à pied grâce au Covid et aux imbéciles qui nous ont enfermés dans un rond d’un kilomètre. Comme quoi ils n’avaient pas tort sur toute la ligne.
Au risque de décevoir ceux qui s’investissent dans le sport pour perdre du poids, je vous le confirme, le sport ne m’a jamais fait maigrir.
Je ne dis pas que c’est une vérité universelle, cependant j’ai connu des cyclos obèses: ils n’ont jamais perdu de poids…
Je suis démocrate, je vous propose cette vidéo YouTube qui prétend tout le contraire de moi
Reconnaissons le, notre poids est à l’image de notre mode de vie.
Revenons à des choses simples mais pas forcément simplistes.
D’abord l’IMC, l’Indice de Masse Corporelle qui est le juge de paix en matière de poids et de surpoids.

Pas d’affolement, notre société génère des individus en surpoids. C’est devenu la norme des pays développés en Europe et comme aux Etats-Unis, l’obésité gagne.
Personnellement, je traine un surpoids permanent avec un IMC de 27.7. et ce n’est pas mes 4 à 5000 km de vélo chaque année et mes 300 km de course à pied qui changent la donne.
Si le sport consomme de l’énergie, il faut bien la compenser par des calories. j’ai besoin de 2000 kcal par jour sinon j’ai faim et je ne serai pas bien dans mon sport. Attention du sport sans manger à sa faim peut vous conduire à l’hypoglycémie et à un malaise car le corps a besoin de glucose pour produire son effort.
Le seule variable pour perdre du poids est donc le contenu de votre assiette (et de votre verre), et rien d’autre.
Je ne vais pas vous parler de régime nutritionnel, il en existe des centaines sur la toile dont beaucoup sont efficaces. Le plus difficile une fois un résultat atteint de quelques kilos perdus, c’est de ne pas les reprendre. Or les mauvaises habitudes reviennent souvent au galop tellement on s’est imposé de contraintes.
En 2014, j’écrivais « les médecins vont me maudire puisqu’ils disent tous que faire du vélo c’est bien pour la forme ».
Et j’ajoutais « il entretient votre forme, votre capital musculaire, cardiaque et respiratoire, vous préserve du diabète et il vous empêche de (re)prendre du poids. C’est déjà bien pour vous et la sécu! »
Ce n’est déjà pas si mal.
Cependant, le vélo ne m’a jamais fait perdre du poids et je suis toujours resté dans la case Surpoids de l’IMC avec un tour de taille avoisinant un mètre.
Un bref calcul m’a fait comprendre que pour atteindre un IMC normal de 25, je devrais perdre 8 kg…et donc avoir un ventre creux.
Régime, oui mais…
En 2018, j’avais mené un régime minceur avec Yazio qui avait réussi au prix d’une comptabilité étroite et calorique de tous les mets à chaque repas. Se lever de table, rechercher l’indice calorique des produits, peser l’assiette, puis recommencer à chaque plat. Et en cas de faim entre les repas se remplir le bide d’eau. Pas facile à accepter pour les prostates délicates.
Au bout d’un an, on craque fatalement. En cause notre métabolisme de base qui règle notre fonctionnement chimique interne et aussi notre mode de vie, nos habitudes alimentaires, nos joies, nos stress qui déterminent une part de nos besoins compulsifs. En résumé notre univers culturel.
Sport assis ou sport debout?
Certes le vélo est un sport assis qui malmène moins votre squelette et vos articulations que la course à pied où à chaque foulée, votre pied doit encaisser l’ensemble de votre poids plus l’accélération due à la course.
Je ne vais pas achever de vous décourager si vous êtes comme moi. Je fais « mon vélo » et « ma course à pied » comme je l’entends malgré mes 72 ans en continuant de rêver au jour où j’aurai un corps de gazelle capable d’enchaîner un décathlon.
Cela dit faire gaffe à nos réflexes à vélo qui sont moindres et aussi aux chutes qui surviennent plus facilement. J’avoue être mal à l’aise en course à pied sur les terrains accidentés, je préfère le goudron. Surtout après mes deux entorses.
L’arthrose
Un dernier mot sur l’arthrose dont je soufre à chaque genou. Je fais trente à quarante minutes de course à pied une à deux fois par semaine en plus du vélo. Evidemment, le lendemain j’ai mal. Mais c’est variable. J’ai mal en particulier après être resté debout immobile devant mon chevalet à peindre. C’est étonnant. Cela dit j’ai bien conscience d’avoir un capital musculaire qui m’aide à 70 ans passé. C’est pourquoi il faut l’entretenir.
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