Temps pis, temps mieux

Polders Bovenmolen (Nederland) (Vélomaxou)

La maison a tremblé sous les bourrasques de la nuit.

En me levant je m’attends au pire. Non, les rafales se sont tues, l’atmosphère semble inerte. Mais elle est grise comme la tristesse.

Alors, que faire?

Filer sans attendre que des gouttes me surprennent ou se réfugier sous mon univers de peinture au toit pentu?

Je me donne encore un quart d’heure avant de statuer.

Je me demande parfois si Thann pourrait avoir les pieds dans l’eau comme le Pas-de-Calais. Nous ne sommes pas à plat mais les faubourgs de la ville autour de la Thur sont tout de même menacés en cas de crue. En guise de protection, nous n’avons que le barrage de Kruth.

Dans le Pas-de-Calais on feint de découvrir un phénomène qui serait centennal. Pourtant les voisins proches des Pays-Bas ont déjà tout prévu de longue date (depuis l’an 1000) avec les polders.

Nous non.

Les experts semblent formels: nous ne sommes pas prêts à affronter le changement climatique.

Mais les naufragés du Pas-de-Calais, pourtant avec un permis de construire en bonne et due forme, n’ont plus qu’à pleurer car leurs maisons ne valent plus rien.

Près de chez moi un complexe de cent logements est en voie de finition. A la place se trouvait une cuvette en forme d’exutoire qui permettait à l’eau de surface de se répandre. Attendons de voir où va aller l’eau qu’on a expulsée…

Quand la Thur s’échappe

Un virage manqué et la Thur quitte sa route habituelle

La Thur est capable de sortir de son lit et de redevenir sauvage. Cette semaine elle s’est débarrassée de ses circonvolutions pour faire « un tout droit ». Sans faire de dégâts heureusement.

Sans grande conséquence, les randonneurs sont privés d’une partie du sentier de découverte. A VTT, j’ai pu le reprendre à la cote 310

en aval de la cote 310, le sentier n’est plus accessible

J’ai calculé qu’elle s’écarte de son chemin habituel et paisible sur près de 1,5 km entre Vieux-Thann et Cernay au point de s’approcher non loin de la société hippique .

Le point rouge est celui de sa géolocalisation GPS où a été prise la photo.

On pourra aussi se référer

à mon article la vieille Thur à VTT

ainsi qu’à la randonnée pédestre de mon ami Pierre Brunner

Pluie et vent

Pas d’amélioration du temps cet après-midi, même si un rayon de soleil m’a encouragé à quitter la maison. Dix minutes plus tard, la pluie est revenue du fond de la vallée.

J’ai remonté le cours d’eau pour regarder les flots charriant boues et bois. A Bitschwiller, j’ai pris le Plan Diebold. J’ai regardé les bûcherons venus de Bussang mécanisés lourdement. La grande trouée dans les sapins va offrir une vue plongeante sur le village pendant quelques années, le temps que la forêt reprenne sa place.

Au Plan Diebold (68/600), j’ai pris la descente par le Steinby. Tous les cent mètres, des arbres couchés en travers de la route. J’ai joué à saute-mouton.

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Inondations du Sundgau

Pourquoi l’A36 a été envahie par la boue à Burnhaupt?

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Ici le ruisseau qui longe les champs au lieu-dit Niedermecken passe sous l’A36

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mais quand le débit est trop important, ça déborde et ça donne ça sur l’autoroute

Les champs de maïs sont-ils responsables de ces coulées de boue?

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champ de maïs à Burnhaupt-le-Bas, l’eau s’écoule du champ sur la route en contrebas entraînant la boue.

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champ de maïs route de Gildwiller à Burnhaupt. L’eau se déverse du champ directement dans le fossé, puis traverse la route

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Rien à voir avec les inondations. Gildwiller a posé des bornes plastique pour protéger les piétons et met les cyclistes en danger, sans le savoir.

Diefmatten a été envahi par la boue à 80% selon le maire…

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l’eau est venue des champs qui bordent le village, elle a traversé la route et atteint les habitations

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l’eau a traversé la route

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puis l’eau a gagné les potagers

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l’eau s’est propagée dans les cours puis les garages en sous-sol

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entrée haute de Diefmatten, les émissaires ont été incapables d’absorber le flux

Bretten

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A Bretten , les travaux d’enfouissement des réseaux ont été ravagés.Tout est à refaire

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champ de maïs à la sortie de Bretten

 

Les potins du lundi

En 2012, le col des Tempêtes ne m’avait pas fait de cadeau

Vide.

J’ai la tête vide ce matin.

J’entends encore le grondement des rafales de vent qui nous ont assaillis depuis des jours. Continuer à lire … « Les potins du lundi »

Petite allure

J’ai donc enfin trouvé une motivation pour enfourcher mon VTT, délaissé depuis ma chute du 16 mai.

Profitant d’un accalmie pluvieuse, je pars autour de chez moi vers des itinéraires improbables dont j’ai le secret.

J’imagine que nombre de festivités locales sont altérées par le mauvais temps. Continuer à lire … « Petite allure »

Iti sur son vélo

Jean-Marie Arrus, un exemple d’humour alsacien

PS: Cette distanciation des ravages de l’alcool par l’humour est à l’origine de beaucoup de drames.

Ne l’oublions-pas!

Quel méli-mélo!

Cette nuit, je pataugeais dans les inondations avec mon vélo.

De grosses berlines amphibies me croisaient et j’ondulais sur la vague qui me donnait le haut-le-cœur. Continuer à lire … « Iti sur son vélo »

Qui l’eût cru(e)?

Après trois jours de pluie ininterrompue, les rivières quittent leurs lits.

Elles ont en marre de flemmarder en pyjama toute la journée. Continuer à lire … « Qui l’eût cru(e)? »