Les potins du lundi

L’autoroute une barrière à faune et cyclos. Passerelle bienvenue. (Montpellier)

La phrase du jour

« On ne remet pas sans cesse en cause l’élection d’Emmanuel Macron mais sa faible représentativité par rapport aux votants comme aux inscrits aurait dû naturellement conduire ce dernier vers une politique qui, plutôt que de cliver, aurait rassemblé.(Ph Bilger).

Le discrédit est tel dans l’opinion qu’il semble que l’usage du mot LREM est proscrit dans les tracts des prochaines Municipales.

Histoires autoroutières

Rentrant du sud vendredi, je me suis trouvé sur une autoroute remplie de camions et de voitures. Vitesse réduite de 20 km/h sur toute la vallée du Rhône et même au-delà sur l’A40. En cause la pollution. Les micro-particules du diesel qui se combinent parfois avec le sable venu du Sahara.

des camions peu pollueurs?

Pas de punition pour les camions, ils peuvent continuer à rouler sans être limités et donc inquiétés. Ils pollueraient 10 fois moins que les voitures! (source). Méfions-nous donc des idées reçues. En bon citoyen, j’ai adapté ma vitesse. Tant est si bien que j’étais coincé derrière un train de camions la plupart du temps. Incapable de doubler tant la restriction de vitesse est inobservée par ceux qui se constituent en file de gauche permanente.

Il faut en conclure que les mesures de limitations sur route ne sont pas respectées dès lors qu’on invoque la pollution. Pourtant les panneaux lumineux mentionnent que des contrôles radar ont lieu. Sans effet sur les comportements.

Observons que les automobiliste se sentent très peu concernés par les questions de pollution dès lors qu’ils ne sont pas contraints autrement que par des alertes peu dissuasives. La conscience écologique a ses limites.

L’autre slogan des sociétés autoroutières qui ne manque pas d’à propos, c’est cet affichage « grèves: pensez covoiturage »

En voiture, avec des personnes qui vivent la grève comme vous, vous pouvez discuter, échanger, partager une expérience… Vous verrez, vous arriverez au travail le cœur plus léger ! (site Vinci autoroute)

Martinez et la CGT seraient donc de précieux alliés du covoiturage dès lors qu’ils bloquent les transports en commun. On imagine alors d’autres formules tout aussi briseuses de grèves…

Contre la CGT, covoiturez!

Martinez, non! covoiturage, oui!

Je vous laisse en deviner d’autres.

Derrière les sociétés d’autoroute, on devine la patte du gouvernement qui tente de contourner la gène des manifestations. Piètre manœuvre!

Une prune à 10 euros

Ils sont sympas les Allemands. Ils m’ont gratifié le jour de l’An d’une prune de 10 euros Schützenalletunnel à Freiburg au motif que je roulais au-dessus de 50 km/h. Vitesse retenue: 57.

C’est involontaire de ma part car en principe j’ai l’œil rivé sur les panneaux.

Chez les Allemands, les limitations sont parfois diaboliques aussi, on passe de 120 à 50 sans toujours s’en rendre compte…et la traversée de Freiburg est désormais entièrement à…30km/h et truffée de radars.

Il est pressé

Rouler sur la bande d’arrêt d’urgence ou comment s’affranchir des bouchons

Le monsieur est pressé. Il arrive derrière moi, me double par la droite et se positionne pour doubler un train de cinq camions…un véhicule est en train lui aussi de doubler devant moi…pas de problème! il prend la bande d’arrêt d’urgence et double les cinq camions. Ces nouveaux comportements font de la route une jungle.

A la bretelle de Burnhaupt, la voiture est sortie puis, hésitante, a repris l’autoroute vers Belfort. Peut-être avait-il oublié sa belle-mère à une station?…

Vous avez dit 80?

faut pas nous pousser dans les orties!

Je ne voudrais pas ici paraître un rabat-joie sans cesse dénonçant nos mœurs sur la route mais je dois constater chaque jour que les règles de bonne conduite sont de moins en moins respectées.

Je ne suis pourtant pas orfèvre en respect du droit. Moi aussi je flirte parfois avec la ligne blanche et je peste après ce feu orange un peu mûr ou ce passage protégé pour piéton zappé par inadvertance lorsque je suis au volant.

Mais enfin, je touche du bois, depuis 1970 je n’ai eu ni accident, ni condamnations infamantes en dehors de trois excès de vitesse avec ma voiture. L’un à 86 km/h au lieu de 60 en traversée d’un hameau, l’autre à 126 au lieu de 90 et enfin un dernier en Suisse de nuit sur une autoroute où je le confesse il n’est pas facile de savoir à combien on doit rouler. Non, j’en oublie un quatrième sur un tronçon autoroutier limité à 110 au lieu de 130.

Venons-en au fameux 80 km/h.

Force est de constater que le 80 n’a rien résolu. Il faut pour s’en convaincre observer les conduites de plus en plus impétueuses des conducteurs sur les départementales sinueuses. Se croit-on sur circuit dès lors que les véhicules acceptent tout de notre virtuosité? Virages négociés « à l’arraché », les pneus, la suspension se chargeant du reste, reprises diaboliques dans les côtes pour doubler un tracteur avant d’arriver en haut, dépassement de cyclistes en chapeau de gendarme vite fait pour ne pas taper dans celui qui arrive en face.

Bref, ces sinuosités le long de fossés profonds font les délices des nouveaux Fangio du volant. Si par mégarde vous vous trouvez pris dans cette nasse horaire entre 12h et 12h15 sur la route, on vous fera comprendre qu’il est préférable de pousser sur le champignon…ou alors de rester chez soi. Oui, c’est vrai, les retraités ne devraient conduire qu’en dehors des heures de pointe. On devrait même aménager leur permis: permis valable en dehors des heures de pointe. Comme les tarifs EDF.

Vous avez dit 80?

Ode au marronnier du jour

pointVélomaxou a marqué un point.

C’est quand le lundi arrive que je me retrouve devant ma page blanche.

Alors je fais comme ces journalistes en quête de nouvelles: je cherche l’info à commenter. Continuer à lire … « Ode au marronnier du jour »