
800 mètres de long, il vient d’être inauguré. C’est aux Pays-Bas, évidemment!
800 mètres de long, il vient d’être inauguré. C’est aux Pays-Bas, évidemment!
En France, le giratoire est trop souvent le carrefour de l’angoisse à vélo.
Jeanne à vélo se penche sur les giratoires…néerlandais. Pour bien comprendre l’enjeu du giratoire dans les problématiques vélo, Jeanne à vélo nous convie à un article « pointu » très bien rédigé et illustré sur les giratoires aux Pays-Bas.
C’est pour les spécialistes de la chose. En France nos infrastructures vélo-auto sont balbutiantes. En « Hollandie », le vélo est pris au sérieux. Il est prioritaire sur son anneau circulaire aux intersections, contrairement à la France. Mais, mais…les Pays-Bas peinent à se mettre d’accord sur cette règle, certains ronds-points excluent la priorité des cyclos.
Dilemme!
En France le giratoire est un vrai handicap pour le vélo en ville ou dans son agglomération. Soit on a un rond extérieur qui nous oblige à arrêter aux intersections et à redémarrer la peur au ventre…soit on est dans le rond et il faut être sportif pour assurer sa sécurité.
Bref lisez cet article de Jeanne à vélo si le giratoire vous passionne
Je me suis arrêté devant la vitrine du vélociste d’Alkmaar (Pays-Bas). Les cargos étaient exposés sur le trottoir. Ces engins utilitaires surprennent en France et surtout ils ne sont nullement convaincants. On leur trouve aisément tous les défauts, peu maniables, pas faciles à garer,…et pourtant il suffirait d’en encourager l’usage pour qu’ils se développent.
Un commerce en cycles aux Pays-Bas ne ressemble pas au commerce français. Aucun vélo de course, aucun VTT, mais des vélos de ville avec ou sans assistance.
Comparaison n’est pas raison. L’usage du vélo y est facilité et encouragé de par ses concentrations urbaines, sa densité d’habitants, son territoire plat…et sa culture vélo légendaire. Une culture vélo imprégnée dans les politiques d’État.
Ce n’est pas la compétition, ce n’est pas le cyclotourisme, ce n’est pas le VTT. Alors c’est quoi? disons que c’est du vélo urbain, du vélo quotidien. Du vélo tout court. (tourné à Delft le 24 avril)
Précision: on doit parler des Pays-Bas et non de Hollande. Du fait de l’importance historique de celle-ci, le terme Hollande est aussi utilisé, par synecdoque, pour désigner l’ensemble des Pays-Bas (Wiki)
C’est l’heure de faire part de mon rapport d’étonnement.
De retour de Hollande, il faut bien que le cycliste que je suis tire ses impressions d’un pays considéré comme modèle en matière de deux roues non motorisés. Convenons-en, la Hollande et beaucoup d’autres pays plats voisins inspirent tous les militants de la cause du vélo. Parfois à un point tel qu’ils agacent! En Hollande, ils font comme çi et ils font comme ça, tandis que nous, on est nuls, archi-nuls.C’est le discours entendu dont on use parfois à l’excès.
Cette fois, je peux témoigner de visu.
Effectivement la Hollande pratique le vélo. Un autre vélo. Pas celui que l’on trouve dans nos vitrines Go-Sport, Culture Vélo ou dans les rayons de Décathlon. J’ai compris que la Hollande a une toute autre vision de l’usage consacré du vélo que la nôtre. D’abord, le vélo est urbain, pratiqué depuis des décennies avec des machines qui n’ont rien d’aérodynamique. Ce sont des machines roulantes. Un point, c’est tout! Des machines avec lesquelles la cohabitation en ville n’est pas toujours facile. A Amsterdam, le cycliste joue volontiers de sa sonnette pour dégager la voie encombrée de touristes.
Ensuite le vélo hollandais semble être l’incontournable d’une citoyenneté de bon aloi: on nait Hollandais, on est donc vélo du plus jeune âge jusqu’à un âge avancé! J’en veux pour preuve que les mères de famille trimballent leurs marmots non pas dans une voiture mais sur un vélo. Un, deux, voire trois enfants sur le vélo!..et le dimanche, toute la famille est à vélo.
Puis viennent les dispositions réglementaires en matière de voirie que l’on peut résumer ainsi: le vélo d’abord, le reste ensuite! Dans ces conditions, inutile de pleurnicher, même sur une voirie secondaire, la bagnole, le camion, ne font pas la loi, c’est toujours le vélo d’abord avec la chaussée à voie centrale banalisée (CVCB) celle codifiée chez nous par le décret PAMA du 2 juillet 2015 et que je n’ai encore jamais rencontrée en Alsace.
Le vélo-cargo chez nous semble être encore une curiosité insolite quand la Hollande en use sous toutes sortes de déclinaisons pour transporter des colis, des enfants,…
Il faut pourtant garder raison. La Hollande est un pays plat, hyper-plat où les « grimpeurs » se retrouvent dans la forêt dApeldoorn qui culmine à…96 mètres d’altitude. La place, parfois gagnée sur la mer grâce aux polders, permet de découper de larges avenues dans les agglomérations favorables au vélo. Avec 400 habitants au kilomètre carré (le double de l’Alsace) on n’imagine pas venir en voiture dans les centres-villes et l’on en est dissuadé partout. Y compris dans les villages où stationner est un problème, y compris le long des routes où les seules aires sont réservées pour les pannes.
Cela dit, si la Hollande se prête au cyclotourisme, la pratique du cyclisme sportif tel qu’on le conçoit dans les Vosges est illusoire. Inutile également d’envisager le VTT: tout est goudronné!
Et le casque? Une curiosité pour les locaux.
Piste chauffante pour éviter de se gameler l’hiver.
C’est au Pays-Bas. Poursuivre la lecture de « Piste chauffante pour cyclistes »
On n’en est plus aux années 50 comme sur cette vidéo.
Après l’engouement pour le vélo des Néerlandais, le problème à présent est de gérer l’espace…Les grandes villes semblent avoir du mal à trouver la place suffisante pour faire circuler tous les cyclistes ainsi que pour garer les bicyclettes…
L’article ne dit pas si la place occupée par les automobilistes ne pourrait pas être récupérée pour les vélos…
Ma séquence « coup de coeur »!
Vous n’aimez pas?
Non?
Dommage!…
Pourtant, tout est beau, tout est gentil. Même la musique!
Ah, nostalgie quand tu nous tiens!…
Alors, faites un effort, faites un retour en 1937!