Vélomaxou
30 à 31°C aujourd’hui.
Un temps inhabituellement chaud pour la saison.
Idéal pour la montagne vosgienne.
10 cyclos pour rejoindre le Vieil Armand via le Col Amic.
Puis la descente grisante après l’épreuve.
S’ils le pouvaient, ils l’attaqueraient au pic de la pioche.
Maniée vigoureusement.
Comme le mur de Berlin.
Avec trois arguments béton: elle est vieille, elle est en
dessous du niveau du Rhin, elle est située dans une zone
sismique.
Ce raffut que font les Verts autour de Fessenheim ne risque t-il
pas de braquer ceux qui dans leur grande majorité ne placent pas
l’atome au coeur de leurs préoccupations?
En imposant la fermeture de Fessenheim sous la forme d’un
ultimatum médiatique, les Verts européens se comportent comme les
promoteurs du nucléaire qui, il y a 40 ans, se sont lancés dans
l’aventure du nucléaire.
Sans concertation avec les citoyens.
Les Verts qui pèsent lourd de l’autre coté du Rhin ont beau jeu
de faire pression sur la France surtout depuis qu’ils ont pris le
pouvoir dans le land voisin de la centrale, le Bade Wurtemberg.
En revanche, de ce coté-ci du Rhin, ne précipitons rien qui
pourrait compromettre l’équilibre énergétique du pays. Les
socialistes français l’ont bien compris: ils ne veulent pas se
laisser entraîner dans l’aventure sans ménager leurs arrières et
utilisent des circonvolutions sémantiques pour ne pas décevoir
leurs alliés de demain.
Les écologistes ont de bonnes idées environnementales, certes;
mais pas au point de pouvoir en faire une politique. On ne sait
d’ailleurs toujours pas comment le mix-énergétique
allemand proposé par les Verts allemands va fonctionner autrement
qu’en important massivement de l’énergie achetée chez
les voisins, les jours sans vent et sans soleil…et en particulier
de l’énergie nucléaire française.
L’autre question plus prégnante pour les Verts, c’est
qu’ils peinent à nous expliquer en quoi leur modèle serait plus
pourvoyeur d’emplois que les autres modèles de développement, là où
le mondialisme et le dumping social continuent son oeuvre de
destruction massive des postes de travail en Europe…
Cette volonté des Verts de faire fermer Fessenheim d’un trait de
plume est d’ailleurs symptomatique de leur irresponsabilité
politique.
On pourrait même se demander si les Verts ne se trompent pas
d’objectif premier. En désignant les centrales nucléaires
françaises à la vindicte populaire, ils font perdre de vue à
l’opinion la question du réchauffement climatique qui, elle, est
bien partagée par l’opinion et qui relève d’abord de la maitrise de
combustion des énergies fossiles (gaz, prétrole, charbon).
A force de courir plusieurs lièvres à la fois, on n’en attrappe
aucun.