Ce graphique ne nous apprend rien sans sa légende.
Je vous la donne.
Il s’agit de l’ozone en micro gramme par mètre cube mesuré hier,
19 avril… dans les Vosges, heure par heure.
L’ozone (O3) est un polluant atmosphérique lorsqu’il est présent
dans les basses couches, alors qu’il est protecteur de la planète à
haute altitude.
Au ras du sol, il agresse le système
respiratoire et peut brûler les végétaux les plus sensibles. Cet
oxydant énergique agresse les cellules vivantes et peut être
responsable de phénomènes de corrosion accélérée de polymères »
(Wikipédia).
Croire que les cyclistes sont à l’abri de la pollution en
altitude est donc une erreur: l’ozone est aussi concentré dans les
Vosges, poussé par les vents, voire supérieur à celui de la plaine
d’Alsace comme ci-dessous à « Mulhouse est » où le pic est comparable
à celui des Vosges.
A qui la faute?
« Principalement produit par la réaction des
hydrocarbures imbrûlés et des oxydes d’azote des gaz d’échappement
des véhicules avec l’oxygène de l’air sous l’influence de la
lumière solaire », l’ozone « est perçu par l’odorat humain ; son
odeur caractéristique rappelle l’eau de Javel ».
Conclusion, quand il fait soleil, on est assurés de rencontrer
de l’ozone.
A moins d’arrêter la circulation automobile!
Mais comme le seuil d’alerte est fixé à 240 micro grammes par
mètre cube, on a encore de la marge.
On peut donc continuer à polluer.

