Cette image là du cycliste amoureux de sa bouteille, on ne la
voit plus.
Cependant, on sait que dans certains milieux sportifs, d’autres
stupéfiants autrement plus efficaces ont pris le relais.
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt
ans…
On connait la chanson.
A cette époque, dans les années 50 (1950!) l’image du vin était
associée volontiers avec l’effort physique.
Auxiliaire précieux des travailleurs « de force » et aussi du
monde sportif, on ne craignait pas d’en vanter les mérites.
Aujourd’hui, les campagnes publicitaires envers l’alcool se font
plus discrètes, la loi
Evin étant passée par là. Les résultats financiers des
alcooliers restent pourtant honorables.

Le monde sportif continue de perpétuer certaines traditions avec
ce que l’on a coutume d’appeler la troisième mi-temps.
Dans le sud du pays, on me dit que c’est plutôt un breuvage de
couleur jaune additionné d’eau qui fait les délices des
gagnants…et pourquoi pas des perdants?, alors qu’en Alsace, c’est
plutôt ce que l’on nomme « l’amer » qui apporte son
réconfort.
Quand « l’amer » monte….
On connait aussi la chanson.
Il me revient le souvenir d’un brevet de la montagne de Reims où
mon coéquipier champenois s’était soudain souvenu, au pied des
côteaux, d’un ami vigneron rencontré au service militaire.
Un bref arrêt chez le dedit vigneron a rapidement transformé la
suite de notre brevet en un calvaire sans gloire jusque sur les
hauteurs de Hautvillers.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
A consommer avec modération.