Oui, c’est vrai, sortir son vélo le 23 décembre alors qu’il est pendu au clou depuis fin octobre n’est pas facile.
C’est pour cette raison que je ne m’arrête pas lorsque l’hiver approche.
Cette pratique exclusive du vélo confine à la monomanie.
Oui, c’est vrai aussi.
Mais enfin, avec ce temps doux de 8°C, sans vent, on rencontrait quelques « routiers » du coté du Bannstein.
Vous avez vu cette lumière sur Osenbach?…
Magnifique avec le ciel chargé de bleu!
Depuis le terrain de foot-ball de Wintzfelden, Osenbach baigne toujours dans le soleil…
La montée du Bannstein est sereine; enfin presque sereine, jusqu’à ce qu’un père accompagné de son gamin d’une douzaine d’années me dépassent et me laissent sur place!
Aïe!
Dans ces moments là, il faut rester zen et accepter son poids. Le poids des ans.
C’est avant d’arriver en haut du Bannstein qu’une autre fusée me dépasse avec un signe de la main comme pour s’excuser.
Bon, l’essentiel c’est de participer, disait l’autre…
Revenu dans la plaine, je feignasse en attendant la tombée du jour…
J’ai mon idée derrière la tête; essayer les phares.
C’est mon coté électricien. Peut-être un vieux réflexe atavique…non?
Il est non moins vrai que la nuit, le paysage se réduit à peu de choses.
Sur le vélo, pas de tableau de bord rétroéclairé…Pas encore!
Enfin apparaissent les barrières du terrain de foot de Rixheim, le long du canal de Niffer. L’exercice consistera à viser entre les deux balises dans le faisceau lumineux.
Fastoche!

Bimaniaque ? tu crois que ça existe ?
Je trouve plus facile de courir en forêt une heure ou un peu plus avec 3 épaisseurs que de passer 3 ou 4 heures sur le vélo en me caillant les pieds et les mains et devoir nettoyer la bécane pendant 2 heures ensuite.
Quand je serai en retraite (si le sarkonabot m’y autorise un jour) je ferai du vélo chaque jour de l’année, quite à me glacer les c . . . . et à nettoyer le vélo après !
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