C’est un beau parcours.
Mais on ne le sait qu’à la fin, après avoir accompli une jolie boucle dans la campagne aux portes de l’agglomération mulhousienne.
Même par temps gris, la campagne automnale est belle. Il suffit d’une bonne dose de motivation, de bien s’habiller et d’avoir un capital confiance dans sa machine.
J’ai mes outils, de la lumière, un GPS et des batteries de rechange, il ne reste plus qu’à partir.
Sans but précis.
Je quitte la ville en longeant la Doller.
Ce passage inférieur à la sortie de l’agglo est tagué, mais la qualité du graffitis est de bon ton.
On peut me croire.
Je fais un détour par Lutterbach, puis je reprends la Doller.
Aujourd’hui, je prendrai la passerelle…
Les abords de ce cours d’eau sont sauvages et le mini-single qui le longe oblige parfois à se faire tout petit.
Puis j’aborde Reiningue.
Non loin de là, l’abbaye de l’Oelenberg (cliché du haut).
Grâce au VTT, on découvre l’édifice sous un angle inhabituel en quittant les itinéraires goudronnés.
L’Oelenberg est déjà derrière moi…
Un grande prairie à traverser au km 16
…et je rejoins un chemin de champs avec des mares immenses qu’il faudra bien traverser sans bas cotés préservés.
C’est le coté énigmatique du VTT: va t-on ressortir à l’autre bout de cette mare sans mettre les pieds dans cette vase boueuse?
Pour cette fois, ça passe.
Au loin, un promeneur accompagné de son chien. Le chien, genre golden retriever, est attentif à mon approche, plutôt bien attentionné.
Son maître est confiant. Je passe et son regard reste affectueux.
Les golden retriever sont des chiens charmants, vous savez.
C’est donc un bon chien comme on les aime à vélo.
Je salue le maître.
C’est fou le nombre de personnes que je rencontre promenant leur(s) chien(s).
Certains agressifs. Les chiens, pas les maîtres!
En revanche peu de vététistes.
Schweighouse approche…je pianote sur le GPS…
Le pianotage consiste à dézoomer pour affiner son point de virage vers le village suivant puis à rezoomer pour chercher un chemin qui y conduit, puis je fais défiler la carte pour m’assurer que ce n’est pas un cul de sac…Evidemment, il faut compter avec « des zig et des zag » pourvu qu’ils ne nous éloignent pas trop de la ligne droite.
Il est déjà 15 heures au km 18 et je dois estimer l’heure du retour avant la nuit…
J’ai prévu de virer vers le nord.
Un chemin s’offre à moi à l’entrée de Reiningue; un panonceau indique « étang de la Poudrière », je prends la direction (km 20).
Vous l’avez compris, j’adore aller au devant des chemins inconnus; j’aborde une grand bâtisse: Lutzelhof.
Loin de tout, trois gros molosses gardent les lieux déserts.
Je passe…
L’étang de la Poudrière est en vue. Un grand blockhaus s’enfonce au bord du rivage, l’endroit est plutôt sinistre à cette heure de la journée.
Je poursuis vers les étangs qui bordent la RN66; deux pêcheurs.
Après la traversée de la route nationale (km26), j’aborde Cernay par la rue des Romains et je contourne l’étang de pêche avant de m’engouffrer dans la forêt.
Tout droit avec les boosters!
Wittelsheim est là.
Je longe la rue de Reiningue, puis la rue des Charbonniers.
La forêt s’assombrit lentement quand j’atteins l’association Sahel Vert…je passe…
Non loin, j’avise deux jeunes.
Ils sont à la recherche du troupeau de moutons de l’assoc. qui se sont échappés depuis ce matin.
Un troupeau d’une vingtaine de bêtes!
J’atteins Wittenheim à Jeune Bois.
J’allume mes lampes et je plonge dans la circulation.
Un beau parcours que je vous recommande.
47 km tout à plat. On peut faire 15 de moyenne grâce aux parties goudronnées.
Prévoir quand même de rentrer tout crotté!

Les tagueuers sont vraiment indécrottables
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Le vetetiste est crotté et les tagueurs indecrottables.
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