C’est pas méchant mais faut l’faire.
Droit devant la Forêt Noire.
Neuenburg est endormie.
Je prends Auggen et je monte là-haut.
Le premier petit raidillon permet de vérifier les paramètres cardio-vasculaires.
Au loin, plein nord, le Kaiserstuhl baigne dans le soleil.
Feldberg, deuxième raidillon dans le vignoble.
En haut de cette gentille côte, un point de vue
Fritz Wolfsberger nous a laissé un poème en allemand dialectal près de la rotonde.
Il parle de banc, de montagne, de tilleul, de chant…
Intraduisible sans l’aide d’un germaniste avisé.
Avis aux amateurs…
Un tilleul se dresse sur la montagne
Sous sa frondaison un banc
C’est là que souvent je suis attiré
C’est comme une douce exhortation
Viens et regarde ton pays
Le chant et le vin, c’est ça la vie
Où il y a une chanson, il n’y a point de chagrin
Du chant et des vignes
Vient la vraie gaieté
(Traduction de Prosper Ruetsch)
Remerciements
Puis je rentre par Lipburg après être passé au col de Rheintaler Höhe (DE-BW-0465).

« germaniste avisé » s’avoue vaincu
Ce n’est pas de l’allemand, mais une translittération de dialecte.
J’aurais du mal à le remettre en allemand littéraire et presque impossible à traduire en français
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Oui, j’ai bien essayé aussi. Mais je suis trop « basique ».
Heureusement l’ami Prosper a eu vite fait depuis son Sundgau de nous traduire en français châtié ce dialecte des Trois Pays.
Quand je dis des Trois Pays, je m’avance, car il doit y avoir beaucoup de variantes si j’en juge par la richesse des idiomes alsaciens.
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Un tilleul se dresse sur la montagne
Sous sa frondaison un banc
C’est là que souvent je suis attiré
C’est comme une douce exhortation
Le chant et le vin, c’est ça la vie
Où il y a une chanson, il n’y a point de chagrin
Du chant et des vignes
Vient la vraie gaieté
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Oups !
Oublié à la fin du premier poème :
» Viens et regarde ton pays «
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merci pour la traduction.
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Bravo et merci pour cette traduction
Bonne fin d’année
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