
Mon vélo fait un peu cheap maintenant. Mais je n’éprouve pas le besoin d’en changer. Il va bien avec le pilote. Il vient de grimper la Glashutte et il est encore tout ébaubi. C’est vrai que le dernier kilomètre nous laisse dans l’incertitude, lui et moi, car on ne voit toujours pas apparaître cette sacrée ferme-auberge de la Glashutte.
Ouf! j’avais gardé quelques dents et c’est ma fierté.
Les animaux de la ferme se font entendre. Dans le parc un joli poulain blanc et marron et deux lamas, plus les poneys.
J’enfile le coupe-vent et je descends les mains sur les freins.

C’est après Rimbachzell qu’on se fait peur avec la pente. Il y a 5 km de montée et on passe de la cote 422 à 877.
