
J’y retourne une fois l’an. C’est le pays de mon enfance. Les lieux se sont policés, le chemin rectifié, goudronné, les plantations renouvelées, l’éclairage urbain installé. Pourtant le village se meurt doucement, la population s’étiole. En 1846, on comptait 346 habitants, aujourd’hui 95.
Pire, l’église est à vendre.