
La cartouche est blanche de givre, elle colle aux doigts
J’ai pris la piste pourrie qui relie Richwiller à Staff et dont M2A s’honore et j’ai crevé. D’un seul coup j’étais sur la jante. J’ai la flemme. Faut s’installer, déballer le matériel, retirer les gants,…heureusement j’ai la cartouche de CO2. Ne pas la rater!
Ne pas toucher à la cartouche, l’été on peut tremper sa bière en même temps pour la rafraîchir.
Je me lave les mains dans l’herbe mouillée. Impeccable!
C’est quand même dur le vélo. C’est presque un truisme pour celui qui ne connait pas… et aussi pour celui qui connait. On peut être armé comme un baracuda, armé jusqu’aux dents, revêtu d’une carapace et d’un moral d’acier. Alors dans ce cas le vélo est une simple formalité.
Mais pour les faibles, c’est plus dur.
J’écoutais ce matin Eric Leblacher expliquer son dispositif mental sur la Race Across France une épreuve de 2500km. C’est Pascal Bride qui en parle sur sa page FB. Il faut être accro pour s’attaquer à ce type d’épreuve, être dans une forme olympique et travailler son mental pour savoir déjouer tous les pièges qui attaquent le moral.
Je ne joue pas dans la même cour. Pourtant au bout de 40 km, je suis quand même fier de ma prestation car il fait froid et il y a du vent dans la plaine. En plus la crevaison m’a stressé car j’imagine toujours que la réparation peut ne pas tenir. Un vieil atavisme de cycliste qui a connu beaucoup de choses, sans doute.

40 km, par ce temps-là ? Que dire, sinon « bravo ! » ?
Mais j’avoue ne pas avoir compris l’intérêt des cartouches de CO2. Je n’imagine pas qu’un cycliste ait la flemme de pomper un peu…
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c’est très difficile de monter à 7 bars avec un pompe à main
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Ah ? Ma mini pompe Zéfal est pourtant supposée atteindre les 8 bars. J’espère qu’elle atteint au moins les 6 !
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Alors change de pompe !
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