

Levé à cinq heures, je flemmarde. Des bouquins m’attendent…
Je ne sais pas si j’irai au bout de l’Italienne Elena Ferrante. Toute sa saga fait 2500 pages. Je ne sais pas. Sur le bord du bureau, j’ai Benoite Groult avec « la part des choses« . Je vais devoir la faire, la part. Elle écrit bien Benoite « demeurer, ce n’est pas seulement habiter quelque part, c’est y rester. On ne demeure plus aujourd’hui; on réside çà et là, on déchiquette le temps en lambeaux, la terre en morceaux interchangeables;… »
Et j’ai aussi Andreï Kourkov avec « Laitier de nuit ». La Russie me fascine avant même de l’avoir lue.
Bon ne pas tourner autour du pot, ça m’embarrasse cette sortie club du dimanche matin. Il fait moins quatre et j’ai peur d’avoir froid.
Les gars, j’y vais mais je vais tourner court.
Quinze bornes me suffiront. D’autant qu’à Vieux-Thann la chaussée semble recouverte d’un givre menaçant. Le casse-gueule sur sol gelé est brutal et ne prévient pas.
Non je ne tomberai pas.

Je flâne un peu le long de l’étang gelé. Il est beau entouré de silence.
