
Un croissant pédestre à Schweighouse, montre au poignet. Cinq kilomètres en forêt. J’ai commencé par le parcours de santé, puis une boucle le long de la D83. Retour à la salle des fêtes.
C’était le sport du jour.
Un croissant pédestre à Schweighouse, montre au poignet. Cinq kilomètres en forêt. J’ai commencé par le parcours de santé, puis une boucle le long de la D83. Retour à la salle des fêtes.
C’était le sport du jour.
Ils ont près de quatre-vingts ans nos derniers combattants de la guerre d’Algérie.
Il ne reste plus parmi les plus jeunes à avoir combattu que les troupes de métier engagées sur les théâtres d’opérations extérieures.
Comme au Mali.
C’est dire que la guerre, c’est loin. Plus si loin puisque le dénommé Poutine vient nous rappeler que l’Europe pourtant si peu belliqueuse est capable demain de devoir affronter une nouvelle guerre qu’elle n’a pas demandée.
Pas une guerre froide, une guerre tout court. Avec des armes sophistiquées et un arsenal nucléaire sans commune mesure avec Nagasaki.
Nos diplomaties font de leur mieux pour enrayer un cataclysme dont on voit les effets en Ukraine, un peuple qui croyait pouvoir rejoindre notre modèle occidental, nos démocraties et qui déplait à Poutine.
Voici donc Macron promu chef de guerre
Inutile dans ces conditions de tenter d’inscrire une campagne présidentielle sereine et équitable dans l’histoire du moment. Macron, chef de guerre, ne peut qu’être réélu. Qui d’autre parmi les postulants, non aguerris, serait capable de prendre en charge une telle perspective visant à conduire une guerre. Certes Macron a déjà fait montre de son expérience dans le domaine civil en coupant quelques mains et en éborgnant des Gilets jaunes avec sa police. Et il a su amputer largement nos libertés publiques avec la pandémie. Il a donc quelques références pas très glorieuses.
La campagne est donc jouée d’avance. N’en parlons plus.
La guerre est-elle inéluctable?
C’est toute la question face au dictateur Poutine. Poutine va ravir l’Ukraine sans grande difficulté puisque personne n’ira se fourvoyer dans ce bourbier face à un arsenal russe colossal.
Nous sommes donc condamnés à attendre…mais attendre quoi?
Poutine pourrait être encouragé à poursuivre ses conquêtes si la mise au ban des nations de la Russie ne suffit pas.
Face à un agresseur, il n’y a pas d’autre alternative que de se protéger. Construire des digues ne suffira pas. Il faudra aussi réarmer nos démocraties trop peu préparées à affronter un ennemi à sa porte.
L’Europe communautaire n’a pas d’autre choix que de compter sur elle-même en améliorant sa défense commune et aussi en révisant son indépendance énergétique.
Vous aimerez peut-être aussi…