
C’est un privilège de pouvoir parcourir la campagne à vélo. Tout le monde ne le peut pas s’il est au cœur d’une agglomération qui l’en dissuade.
Je suis aux portes de la nature et c’est une chance. Les itinéraires pour sortir sont malgré tout souvent les mêmes.
- Piste de la Thur-Cernay
- Piste de la Thur-Willer
- Piste d’Aspach
- Leimbach
- Roderen
Et après il faut savoir être inventif. Je ne m’assigne rien, j’agis en fonction de mon ressenti, le froid, le chaud, le vent et ma motivation. Aujourd’hui je suis parti avec l’idée que j’aurais froid et j’ai donc mis la grosse veste. Mais j’ai eu chaud avec 16°C au retour.
Bien sûr, les grimpées sont pour moi une douleur que je m’inflige. Je dois réduire mon ambition et gérer la pente.
D’autant qu’à présent l’arthrose des genoux me rappelle à l’ordre. Je connais les segments des déclivités par cœur, là après la ligne droite, un zigzag et un faux plat en reprenant la ligne droite suivante, après ce virage, je vais voir le village, je serai soulagé. La récompense à vélo est instantanée: après la montée, on a droit à la descente. Ne pas aller trop vite pour en profiter davantage.
Monter à Bourbach-le-Haut m’est devenu familier. La sortie du village est faite de courbes jusqu’au pont du Bourbach. On ‘ »relance » dans la courbe de sortie de pont et la ligne droite jusqu’au premier lacet est plutôt facile. On « s’accroche » ensuite pour atteindre le village.
J’ai toujours mes repères pour chaque grimpée et c’est un avantage de les connaître.


60km/600m
