Les 50 ans des Cent Cols

Deux cencolistes sans casque. La photo a fait jaser. En 2022, tout est objet à controverse. J’y participe aussi, à ma manière.

Je suis membre 6785 de cette grande organisation que sont les Cent Cols affiliés à la FFVélo.

Depuis une dizaine d’années, j’aligne mes cols glanés ça et là sur mes vélos. 1322 exactement, après les avoir comptés un à un avec une méticulosité notariale.

Le fondateur du club, Jean Perdoux, dans son édito rappelle à juste titre que nous pouvons être fiers d’une telle vitalité mais que nous devons montrer l’exemple.

« Que de rencontres, que de découvertes, que de bonheurs! » s’exclame-t-il.

Jean Perdoux a raison, le concept du club a fait des heureux, dont moi, et il forme le vœu « que notre confrérie conserve intacts ses principes de base ».

Je ne sais pas si la formule du club perdurera encore 50 ans. Je le souhaite. Parmi nous, nombreux sont ceux qui par la force de l’âge doivent quitter les rangs, puis disparaître sur la pointe des pieds du fait qu’ils ne sont plus capables de grimper les montagnes à la seule force musculaire. Mais un renouveau est toujours possible même si la moyenne d’âge des membres grimpe année après année, un peu comme à la FFVélo.

Un autre écueil nous guette cependant.

Je veux soulever une question qui fâche, l’incontournable recours aux voyages motorisés pour se rendre aux pieds de montagnes de plus en plus éloignées de son chez-soi. Cela ne m’est plus tolérable. Je veux bien gravir des cols nouveaux mais pas au prix de grands rassemblements qui concentrent des dizaines et des dizaines de véhicules, et souvent des camping-cars comme sur les pentes du Tour de France.

Se réunir au Petit-Ballon à bord de camping-car, non je ne le supporte plus

Je souhaite que notre modèle pour rester exemplaire soit appelé à devenir plus vertueux sur le plan de notre sobriété à l’égard de la planète.

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