J’arrive de Moosch par la VV331 et à Willer-sur-Thur je me trouve face à une barrière juste après le ferrailleur.
Je n’ai pas été prévenu donc je ne ferai pas demi-tour et je prends la responsabilité de passer à mes risques et périls.
Il est inadmissible qu’on ne prévienne pas les cyclistes dès Moosch.
Même les piétons sont interdits. Cependant on distingue un piétinement sur le bas-côté qui témoigne que beaucoup passent quand même et que je ne suis pas le premier.
J’ai regardé l’arrêté, il date de mi-septembre. Donc depuis deux mois, rien ne s’est passé. A part mettre des panneaux.
Vu la taille du bloc éboulé, on se demande pourquoi la ligne SNCF n’est pas elle aussi fermée…ce qui sous entend qu’en passant le long de la voie on est en sécurité
La grimpée à Meerbeachle par Saint-Amarin a pour moi un avantage, c’est que je vais tellement lentement que j’ai le temp d’admirer le paysage bucolique.
Le Grand Ballon depuis Geishouse
J’avais prévu d’aller au lac de Kruth mais à Saint-Amarin, les premières gouttes de pluie m’ont fait renoncer.
Mais Meerbaechle, c’est bien aussi.
du km 12.35 à 16.28 presque 4 km de St-Amarin à Höhe (de 447m à 760m)La Thur tempétueuse à Bitschwiller-les-Thann
Aujourd’hui se commémore le 11 novembre 1918, jour d’armistice. Cette date s’éloigne des mémoires puisque plus aucun combattant ne l’a connue.
Le dernier poilu était Lazare Ponticelli.
Cependant les petits enfants qui ne comprennent pas ce qu’était cette guerre garderont une image de cette modeste célébration au fond de nos campagnes décimées alors de leurs jeunes hommes.
Je cours la nuit une fois la pluie terminée. En ville je profite des lampes de rue mais sur la piste cyclable je n’ai que les lumières des voitures pour éclairer le sol. C’est un peu minimaliste sans frontale.
Un exercice inhabituel. Je ne suis pas pour autant furtif car j’ai le gilet rétroréfléchissant qui est très sécurisant lors des traversées piétons.
Le vélo est devenu un auxiliaire de délinquance. Il est devenu complice des feux rouges grillés et dès stop glissés. Celui-ci a été pris la main dans le sac. La maréchaussée l’a donc menotté
la prochaine norme Euro7 prévoit des peintures de couleurs différentes sur nos véhicules selon le niveau de pollution
Les possesseurs de voitures ne sont pas au bout de leurs peines. Le parlement européen vient de voter la nouvelle norme Euro 7. Tellement contraignante que les constructeurs envisagent d’ores et déjà la fermeture de quatre usines.
La nouvelle Norme Euro 7 prévoit de prendre en compte les émissions qui ne sont pas liées au moteur : elle impose une diminution de 27% des émissions de particules fines dues au freinage. La pollution aux microplastiques engendrée par les pneumatiques est également considérée par cette norme. Du côté des voitures électriques, la Norme Euro 7 prévoit de contrôler la durée de vie des batteries.
Les véhicules répondant à la prochaine Norme Euro 7 devront être dotés d’aspirateurs à micro-particules sur chacune des roues pour recueillir les résidus de pneumatiques et ceux dus au freinage.
L’agitateur Frandroit sur la toile est orfèvre en sujets polémiques qui font causer.
Elle est pour demain. Et même pour aujourd’hui.
Vous avez vu les réseaux sociaux? ils ne parlent plus que de ça, la bagnole électrique va envahir nos villes et nos routes. C’est une blague évidemment.
Avec 1.25% des voitures en circulation, l’électrique nous assomme de pubs ventant les mérites d’un engin qui n’a rien de comparable avec la voiture thermique à essence ou à gasoil. D’abord l’électrique s’il a l’apparence du thermique est une escroquerie qui à terme va priver les plus pauvres de leurs voitures: l’électrique est chère, est incapable de vous conduire à plus de 300 km de chez vous sans s’arrêter faire le plein et en outre on nous attend au coin du bois avec le prix du kwh que personne ne sait plus maîtriser depuis qu’on a supprimé l’EDF. Ne parlons pas du coût écologique de la voiture, c’est la pire des solutions sur le plan environnemental en extraction des terres rares et en recyclage des batteries.
Pas d’emballement! Pour l’heure elle ne concerne que deux catégories de clientèle
celle qui fait la navette pour aller au boulot et qui habite des zones rurales
celle fortunée et qui veut se faire plaisir
Pour tous les autres, comme moi, « gilets jaunes », retraités de la France profonde, smicards, on continue comme avant avec nos vieilles guimbardes qui puent et qui polluent.
Cette stigmatisation du Français qui ne suit pas le mouvement devient presque suspecte car elle insinue que nous sommes de mauvais patriotes rétrogrades alors qu’une intelligentsia a décidé pour nous sans nous consulter qu’il était urgent de sauver la planète et qu’en conséquence il fallait sur le champ supprimer toutes nos chaudières à gaz et au fioul au profit du must, la pompe à chaleur et aussi supprimer toutes nos bagnoles à gasoil qui nous servent juste à aller faire les courses à l’Aldi et l’été en vacances.
La Pub VanMoof a été retirée en France jugée trop stigmatisante pour les automobilistes
Mais plus extraordinaire et paradoxal, voila qu’on nous bourre le crane avec les vélos électriques alors qu’il suffit de pédaler pour avancer sur son vélo. C’est la mode à l’envers.
Qui n’a pas son vélo électrique aujourd’hui est un vieux crincrin qui ne croit pas au progrès.
J’avoue en avoir un peu marre de tous ces diktats qui visent à m’enjoindre de faire des choix supposés bénéficier au bien-être de la planète.
La France dans ce domaine fait preuve d’une ambition démesurée face aux quatre milliards d’hommes de la planète. Apanage des riches, comme toujours.
J’ai abordé dans le passé ce sujet des radars de recul qui vous avertissent de l’arrivée d’un véhicule derrière vous. Garmin avec son Varia a été un précurseur dès 2015.
L’idée est de vous avertir sur votre terminal (compteur ou smartphone) plutôt que d’avoir à tourner la tête ou à se servir d’un rétroviseur peu efficace. J’en ai essayé plusieurs, aucun ne donne satisfaction.
Mais il existe un handicap de taille avec ces radars de détection: le prix.
Le dernier modèle de Garmin, le RCT715 inclut une caméra qui enregistre des clips consultables chez soi (ou à l’hôpital?) si vous avez été accroché par un véhicule. Coût 350 euros.
Bryton Gar
Mais d’autres fabricants se sont attelés à produire des radars moins chers et compatibles avec de technologies communicantes Bluetooth et protocole Ant+.
C’est le cas du Bryton Gardia R300L qui n’enregistre pas d’images mais qui envoie des flashs de lumière plus ou moins intenses en fonction de la vitesse du véhicule arrivant derrière vous.
MeilleurE qualité:prix pour ce phare BHKC vendu 19 euros
La FUB, Fédération des Usagers de la Bicyclette, vient de mettre à jour son dossier de test éclairage avant et arrière en partenariat avec l’IUT GEII de Soissons.
Comme on s’en doute on trouve sur le marché du haut de gamme et des cochonneries. A nous de débusquer ce qui nous convient en fonction de nos usages.
Très réaliste la reproduction du biplan avec des bidons d’huile et des nervures en fer à béton.
La route à vélo est parfois monotone. Je m’applique à bien rouler à droite et j’écoute ce qui arrive par l’arrière. Mes itinéraires évitent les grands axes autant que possible car l’on est toujours à la merci d’un automobiliste qui voudra passer en nous frôlant quoi qu’il en coûte même si c’est étroit.
Ce qui illustre mon propos c’est d’être dépassé par trois voitures à la suite
l’une qui ne dépasse pas l’axe médian et qui me laisse peu de place (pour tomber)
une autre qui dépasse à cheval sur l’axe
et cet autre qui dépasse carrément sur la voie de gauche (c’est trop bien comme disent les jeunes)
La distance de sécurité est donc à géométrie variable et c’est vrai que la règle d’un mètre cinquante pour dépasser une vélo n’est pas facile à évaluer lorsqu’on est au volant
Beau temps et de nombreux cyclistes qui anticipent, j’imagine, le mauvais temps annoncé.
Pour descendre vite il suffit d’appuyer plus fort sur les pédales, banane, aurait dit Coluche.
Comment descendre vite à vélo?
Réponse évidente, direz-vous. Réponse pas si évidente pourtant car la pente est parfois tellement prononcée qu’on n’a même pas besoin de pédaler. Par exemple la descente du Hundsrück vers le Plan Diebold est tellement vertigineuse qu’on n’a pas le temps de pédaler. Surtout qu’il y a des virages serrés à négocier!
Cela dit réfléchissons. Une pente incurvée en forme de toboggan est-elle plus rapide qu’une pente en ligne droite?
C’est Bernoulli, célèbre physicien, qui au XVIIIème siècle a trouvé la solution. C’est une courbe particulière appelée cycloïde ou encore brachistochrone ou encore tautochrone qui sera la plus rapide pour vous faire descendre le col.
Evidemment Bernoulli n’a pas été consulté pour dessiner les routes de nos cols. Il faut donc prendre les itinéraires tracés par nos ancêtres à l’aide de pioches et de mulets même s’ils ne sont pas aussi rapides que souhaités.
Je vous invite donc à regarder cette vidéo Youtube de Pascal Bourdeau qui vous démontre quelle est la courbe « magique » la plus rapide, la fameuse cycloïde, pour rejoindre le point B en partant du point A dans une descente.
Si vous êtes pressé, allez tout de suite à la minute 8 découvrir pourquoi vos rayons tournent moins vite en bas plutôt qu’en haut!
Sur ce point là, je reste dubitatif car pour moi la vitesse angulaire est la même sur toute la roue…Bref, mes connaissances sont imparfaites.
Si vous êtes très pressé, aller tout de suite à la minute 10 pour assister au test
NB: le terme cycloïde est déjà connu des cyclistes avec les plateaux de pédalier qui adoptent cette forme de courbe qui permet en principe de rendre le couple de pédalage homogène sur toute la circonférence
Ce matin un tour de running du coté du barreau de Vieux-Thann ouvert depuis hier à la circulation.
DNA 7/11
On ne sait pas encore comment les flux de véhicules vont se distribuer sur cette nouvelle voie. On sait en revanche que créer une nouvelle voie, c’est créer un appel d’air pour faciliter le développement du trafic routier.
Coté Alba, la traversée piétons et cyclistes n’est pas suffisamment signalée au sol, à mon avis. Elle n’est peut-être même pas réglementaire car il y manque au moins les lignes de passage piétons
La continuité du barreau
En direction de Leimbach, la continuité du barreau se poursuit.
Un ouvrage hydraulique de 24 mètres de long est en construction pour assurer le transit du ruisseau de Leimbach vers Aspach
Le tubeless, le pneu sans chambre, a ses adeptes et j’en suis. Il est vrai que contrairement à la voiture où il n’y a plus que du tubeless, le vélo a encore sa bonne vieille chambre à air qui une fois crevée oblige à démonter sur le bord de la route.
A VTT, je suis donc adepte du tubeless car nos chemins sont l’objet fréquent de débroussaillages qui projettent les brins d’épines des ronciers.
Mais le tubeless demande de la pratique et de la méthode. J’ai cru être à niveau. Pourtant hier je suis tombé sur un os dans mon garage.
Successivement, j’ai retiré la casquette, la blouse, le pull car au bout d’une heure je n’avais pas encore réussi à regonfler mon tubeless.
Il était question non pas d’une crevaison mais de l’ajout du liquide préventif anti-crevaison. Une seringue avec 60ml de liquide que j’injecte en déjantant.
Impossible de visser la seringue sur la valve qui est lisse sur cette jante contrairement à la plupart des valves tubeless.
J’injecte mon liquide et j’entreprends de gonfler. Souvent une pompe à main énergique suffit. Là non, je gonfle dans le vide.
J’ai tout essayé.
J’ai essayé avec une autre pompe puis avec le compresseur pour finir avec une bombe anti-crevaison. Tout cela en pure peine. J’ai sorti la roue, pressé la flasque,…impossible de gonfler.
Je me suis réfugié sur les tutos. Sur les tutos, tout se passe bien et je suis retourné au garage encore plus dubitatif.
Au passage tout mon liquide préventif a fini par se répandre sur le béton du garage. J’ai enfin tenté de passer du liquide lave-main autour de la flasque décollée…
Puis ne trouvant plus aucune solution, je me suis décidé à décoller la seconde flasque et je les ai réunies au centre de la jante. Et là j’ai obtenu au compresseur un résultat.
En général , je ne dis rien. Mais à 18h30 rue d’Aspach à Vieux-Thann alors qu’il fait nuit m’obliger à quitter la bande cyclable, c’est me mettre en danger.
Je dois m’arrêter et attendre de pouvoir quitter le trottoir pour aller sur la chaussée et contourner la voiture.
Cet automobiliste a t-il conscience des conséquences de son infraction si je viens à être accidenté?
Bluffé par mon premier essai d’image créée par une intelligence artificielle, je tente une autre création.
Je demande à Image Creator de me produire une image intitulée « cyclistes sous la pluie ».
Et voici le résultat. On sent le petit coté asiatique de l’image d’une rue parcourue par une mousson d’été. Les deux cyclistes dans le genre baroudeur avec leur casque en forme d’égouttoir ont belle allure.
Je suis dubitatif. Est-ce que cette intelligence artificielle de l’image est capable de construire une image locale?
Par exemple, je lui demande « un vélo qui fait ses courses devant la Collégiale de Thann »
Je me doute que l’intelligence va attraper la migraine…Perdu!
En moins d’une minute Image Creator me pond quatre images de Thann, un peu enjolivées
La piste Cernay-Aspach est en bonne voie. Après la tranche 1 consistant à relier St-André jusqu’aux étangs, la tranche 2 est désormais presque terminée. Elle relie les étangs derrière l’auto-école Wantz à Aspach-le-Haut.
la 2eme tranche de travaux représente près de trois km de piste
Longeant d’abord la voie ferrée jusqu’au PN5, la nouvelle voie cyclable sera ensuite parallèle à la route jusqu’à Aspach.
le dernier tronçon est en travaux à l’entrée d’Aspach
L’ensemble du projet représente un investissement de 1.5 millions d’euros
A l’étang de Lehwald, demi-tour. Je m’étais déjà abrité à l’aller le long des vignes d’Uffholtz sous une casemate.
Il est vain d’insister, le temps n’est pas de la partie. Arrivé au collège de Cernay je suis obligé de me garer pour fermer toutes les écoutilles et ranger le téléphone qui me sert pour les photos. Oui je ne prends plus mon Olympus car l’Iphone fait d’aussi belles photos avec géolocalisation, ce qui est très commode pour retrouver où on a pris son cliché.
Au début de la pluie (celle qui mouille avec les rafales) les points faibles sont ceux qui prennent l’eau en premier. Les mollets et les cuisses copieusement arrosés par la rotation. Mais si l’on s’applique à pédaler, quoi qu’il en coûte, on s’accommode avec cette fraîcheur. Les pieds? non, aucun problème, j’ai des chaussures hautes Canyon Northwave qui me donne satisfaction.
Moi qui suis un vieux crincrin du vélo, j’approuve.
Descente de police à Strasbourg vendredi soir.
Objectif recadrer les vélos qui sont sans lumières. Une opération de com orchestrée puisque la presse était conviée et destinée à faire peur en frappant au porte-monnaie
Non loin du col du Bonhomme, le col de la Grimaude
Répertorié FR-68-1122a, un nouveau col vient d’être ajouté à la liste du Club des Cent Cols. Il s’agit du col de Grimaude à la Tête du Faux non loin du Bonhomme.
Pour y figurer, les cols proposés par les membres doivent satisfaire à un certain nombre de vérifications, notamment des documents historiques qui permettront d’attester de leur existence.
Si le col est mentionné sur des cartes anciennes, il ne l’est pas forcément sur les cartes modernes
Dans le cas du col de la Grimaude, il s’agit ici de documents militaires.
Je n’ai plus qu’à prendre mon vélo pour ajouter un col de plus à mon palmarès.
En 2013, j’avais parcouru la nécropole mais on ne parlait pas encore de ce col
Des tombes musulmanes en masse, origine de la guerre mondiale de 14-18.
De 1914 à 1918, plus de 800 000 sujets impériaux sont venus en France pour combattre sur les champs de bataille ou pour travailler à l’arrière. La grande majorité des soldats est formée par près de 400 000 musulmans d’Afrique du Nord. Parallèlement, environ 38 000 juifs de France et d’Afrique du Nord servent dans l’armée française. (source)
La Toussaint est une fête chrétienne. Le Toussaint musulmane n’existe pas.
Jour de Toussaint, pas de pain
J’ai oublié ce férié. Je cours après du pain. Je vais jusqu’à Willer-sur-Thur en rentrant de ma sortie vélo. Quinze kilomètres en plus.
On se perd en glose avec ce retour vers le passé semestriel qui suit un retour vers le futur qu’aucun de nous n’apprécie.
Cette année mon horloge interne n’a toujours pas réussi à me faire lever du lit une heure plus tard. A cinq heures du matin, debout! Alors je musarde dans la maison, anticipant sur mon emploi du temps.
Il faut que je sois « raccord »
J’allonge mes stations devant l’écran avant de rejoindre le petit-déj. Sinon, j’aurai faim avant l’heure et je ne pourrai pas me synchroniser avec la vie courante et qui ne m’attend pas.
Retourner vers le passé, c’est étrange, on croit déjà l’avoir vécu. Car si l’heure se met à retarder, fatalement tout ce que nous avons vécu revient en se contractant. Revisiter son passé nous réservera t-il des surprises? Allons-nous identifier des choses déjà vues mais différentes?
Ce n’est pas seulement la dernière heure qui compte, c’est l’ensemble de notre espace temps qui n’est plus à l’heure. Je me demande si parfois la terre s’arrêtant pour se remettre à l’heure, nous ne risquerions pas de tomber dans l’abime de la nuit. La nuit des temps.