Le vilain mois de mai

IA Microsoft

Mai se termine comme avril. Avec de la pluie et de la fraîcheur. Les sportifs « de l’extérieur » ont slalomé entre les gouttes.

Course à pied, le joker, avec 6 sorties

La course à pied, c’est mon joker qui me permet de faire un peu de sport par mauvais temps car ça dure moins longtemps. 6 sorties avec un semi marathon de 21 km le 4 mai. Un truc que je ne referai peut-être plus. 54 km dans le mois

Le vélo: 8 sorties quand j’ai pu

Je m’arrête

Le mur n’est pas assez long, attention en traversant les voitures roulent vite! J’imagine qu’à droite ce sera la gauche, radicale pour finir écrabouillé.

Les ventes de contreplaqué ont explosé au Brico.

Je m’arrête pour compter.

38 panneaux pour la venue du Circus Européen.

Les panneaux sont prêts, il ne reste plus qu’à afficher sa bobine et le baratin habituel.

C’est une démocratie de bazar conduite par des défenseurs d’une Europe proprette pourtant en pleine déconfiture.

Mais la soupe est bonne; alors sûr qu’on va se précipiter pour élire d’illustres inconnus qui réussiront à se faufiler sur une liste en loucedé.

Du VTT fastoche

https://www.openrunner.com/route-details/19070073

Waldkapelle-Engelbourg à VTT

Passage d’averses. Je reste en local.

voir toutes les images

Kruth, le lac

Si les Voies Vertes qui y mènent étaient de meilleure qualité, longer la Thur vers l’amont serait agréable.

Mais dans ce dédale d’intersections, seul l’autochtone s’y retrouve. Sans compter les revêtements truffés de raccords.

Bref, je n’y vais qu’une ou deux fois l’an.

Cela dit le lac est redevenu beau et à hauteur respectable même si le balisage de chantier sur la digue demeure.

Flânerie des Artistes à Ensisheim

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui la  FLANERIE DES ARTISTES à ENSISHEIM

            DIMANCHE 19 MAI 2024   de  10  à   18 h

            PLACE BOELLMANN – DEVANT LE LAVOIR (derrière la prison si vous préférez)

J’y serai avec mes pinceaux…si le mauvais temps m’épargne.

Va t-il tomber?

C’est la question qu’on se pose tous, va t-il tomber?

Vous le saurez à la fin de cette vidéo qui montre combien la pratique du VTT peut varier selon ses propres capacités et les terrains rencontrés.

Pascal Fournet le dit avant de partir…

Il fait très chaud en ce mois de juillet, pas loin des 40° dans le bas de vallée. Je vais donc prendre un peu d’altitude en partant de Fully en Valais Suisse et en longeant le kilomètre vertical très prisé des traileurs.

Je serais bien incapable de parcourir les dix premiers mètres sans courir à la catastrophe. Je me contente donc de regarder depuis mon fauteuil.

Un grand champion qui étonnamment ne porte pas de gants. Non, je ne l’ai pas dit, c’est mesquin.

Il a son blog ici

Si vous voulez apprendre comment tourner dans les épingles à cheveux, suivre cette vidéo tournée dans le Valais Suisse

S’entraîner sur le plat pour commencer, c’est mieux.

L’ami Pierre Brunner va devoir reconsidérer sur son blog LTD68 les chemins vosgiens impraticables à VTT

Sac d’hydratation Action

J’ai essayé ce sac d’hydratation en prévision de mes mini-courses à pied de l’été.

J’ai donc trois modèles à disposition:

  • le sac d’un litre dorsal
  • la ceinture porte bouteille 33 cl
  • la ceinture bandoulière 2x 17 cl avec poche

Ce nouveau sac contient un bidon rigide d’un litre; rien de très technique comparé à la concurrence et pourtant ça me convient pour une utilisation modeste sans excéder 10 kilomètres.

  • Multifonction
  • Avec des bandoulières réglables
  • Avec une poche avec fermeture éclair

Ce sac à dos d’hydratation Kaytan est idéal pour les activités telles que la randonnée, le cyclisme, la course à pied, l’escalade et d’autres activités de plein air.

Inconvénient: ça fait glou-glou tout le temps dans son dos.

Prix imbattable: 5.99 euros

Ils me font pitié, les vieux

Ils me font pitié les vieux. Surtout avec l’espérance de vie qui s’allonge. Fatalement ils vont se faire chier plus longtemps. (Blanche Gardin, humoriste)

Je l’aime bien Blanche car elle dit les choses crument avec un humour décalé qui contrevient à nos valeurs humanistes parfois surannées.

Même la médecine ne s’embarrasse plus de circonvolutions de langage pour nous dire « vous avez un cancer ». Le médecin est plus qu’avant tout un technicien incapable d’une prise en charge émotionnelle, il n’est plus là pour ça. Il s’est éloigné du moi.

Lorsque l’âge arrive, c’est vrai que beaucoup d’entre nous s’interrogent. J’ai coutume de dire que le « grand bout de vie est derrière » et que le reste est plus ou moins long et son terme inconnu. La société moderne nous le rappelle chaque jour; « encore un vieux au volant, à la caisse du supermarché, qui prend la place d’un jeune, qui est plein de thune,… » et j’en passe.

La philosophie de la vie dans nos sociétés modernes est parfois réduite à sa plus simple expression. On ne se préoccupe pas du lendemain, on vit au jour le jour. C’est souvent les bien-portants qui se comportent ainsi. ils ne souffrent pas de raideurs ni de grincements musculosquelettiques et disposent « de toute leur tête » tout en grimpant les marches de l’étage deux par deux.

Mais tous les autres?

On les voit partir, petit à petit, ceux de notre génération que l’on a connus, qui ont fait le chemin avec nous de loin ou de près, avec ces souvenirs si proches et si lointains qui font dire aux plus jeunes qu’ils n’étaient pas encore nés.

Les autres, eux, prennent de la distance. C’est le cas à vélo, on voit les jeunes quadras s’enfuir devant soi dans les ascensions, sans espoir de tenir tête, sans volonté non plus. Mais on s’en fout un peu, on arrivera encore cette fois çi au sommet. C’est le principal.

Prendre de la distance, c’est un peu comme prendre du recul

Contempler le chemin parcouru, s’attarder au détour d’un chemin pour admirer le paysage et humer l’air, reprendre son souffle. Je suis horrifié.

Chez soi aussi, il faut se préparer à ralentir. Mettre ses affaires en ordre et ne rien laisser en désordre. Comme ces gens qui partent en vacances mais qui tiennent à retrouver un logement propre au retour, le linge lavé et rangé, la vaisselle nettoyée…et le frigo vidé de ses restes.

L’angoisse de l’immortalité

Je souhaite mourir très tard et très vite. Très tard, parce que j’aime la vie et que je voudrais en profiter le plus longtemps possible ; mais très vite, car je redoute les agonies interminables et les handicaps. En revanche, je n’ai jamais eu aussi peu peur de la mort. (André Comte-Sponville philosophe)

Lorsqu’on a ses parents appareillés de partout au fond d’un lit, on ressent presque comme une insulte ceux qui professent la prochaine immortalité de l’être. Faut-il ainsi s’acharner à repousser la mort? ou plutôt la suggérer comme la loi hésite à le dire?

La génération du tout, tout de suite, a contrario du tout religieux mais pas tout de suite nous a conduit là.

A la croisée du chemin, on doit s’organiser dans l’urgence pour faire face à l’absence de l’au-delà qui permettrait de voir venir le temps d’une âme céleste et pourquoi pas une réincarnation.

Le transhumanisme effrayant

Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et de supprimer le vieillissement et la mort (et quelques maladies)

L’idée qu’on puisse vivre plus d’un siècle m’angoisse. Si la science génère le progrès, elle peut aussi conduire à des dérives telles qu’on ne saura plus en mesure de comprendre le monde tant les adaptations seront insurmontables. Je me demande comment nos disparus plongés dans un monde nouveau résisteraient à la folie s’ils devaient vivre avec notre modernisme ambiant, la télévision, l’informatique, le téléphone et l’intelligence artificielle.

Si vous voulez vous faire peur, écoutez Laurent Alexandre

A l’opposé pensons à nos ancêtres qui vivaient si peu longtemps. Au Moyen-Age, l’âge moyen était de 20 ans, il est à présent en 2024 de 42 ans. Il a plus que doublé. (Rien à voir avec notre âge moyen européen des pays riches). Cette distanciation du temps humain semble pourtant sans égal avec la vitesse du temps sociétal et de ses progrès.

L’exosquelette

L’exosquelette, c’est l’homme augmenté. On lui prête des forces, un équilibre perdu et run!

Se maintenir en forme, oui, c’est un choix de vie qui, dit-on, nous fera mieux vivre en évitant les affres de la maladie. Mais on connait tous aussi des gens qui vivent longtemps sans aucune préoccupation de cet ordre.

Pour autant ne pas chercher à falsifier une vérité, l’âge avance et rien ne l’arrête. Pas même ces vélos transgressifs qu’on équipe discrètement de batteries pour faire comme si.

Thierenbach par les chemins

C’est un beau parcours VTT pas trop difficile pour un septuagénaire.

Je suis un des derniers mohicans à conserver un VTT musculaire.

Les vélos électriques sont maintenant légion. De gros pépères bien enveloppés me grattent dans les côtes. C’est la nouvelle société. J’ai vu la convergence de ces vélos vers le Silber Tour de Steinbach.

En fait le sport et santé associés ne veut plus rien dire du tout. On s’affranchit de toute barrière.

On prend à Wattwiller le chemin des pèlerins. En revanche se méfier du petit supplément sur les hauteurs de Jungholtz avec le tracé de bosses pour VTT.

Retour par les vignes et Hartmannswiller où il y a un très beau cadran solaire à visiter (km22.600) qui indique 9 heures à 10 heures soit l’heure réelle d’hiver.

Je ne mets pas beaucoup de photos je suis limité à 15 Go sur le blog et je les atteints.

Qu’en pense l’établissement hôtelier des Violettes?

Aujourd’hui Thierenbach était occupé par les gens du voyage. On n’imagine pas une telle tolérance pour un seul camping-car. Deux poids, deux mesures comme on dit.

Voir le parcours

Travail à la chaîne

C’est un exercice qui intervient environ tous les 3000 km pour un vélo de route et tous les 1500 km pour un VTT (selon usage) mais qui demande un peu de savoir-faire : changer la chaîne du vélo.

Pourquoi en changer, d’abord?

Parce que la chaîne en s’usant s’allonge et à la longue si vous n’agissez pas à temps, vous allez rogner les pignons de la cassette. En plus une chaîne usée provoquera fatalement des sauts et vous aurez du mal à passer les vitesses.

Quand changer la chaîne?

Quand elle est trop longue, banane! Non, je plaisante. L’exercice le plus simple pour savoir c’est de pincer un maillon à la main sur le plateau, et de le tirer à l’extérieur pour voir s’il décolle du plateau. S’il s’écarte de l’épaisseur de la chaîne, il faut la changer.

Mais le luxe c’est d’avoir une jauge qui mesure l’allongement. Par exemple la jauge VAR placée à cheval sur un segment de chaîne va mesurer l’allongement. S’il est compris entre 0.075 mm et 0.1 mm, la chaîne est à changer.

Comment démonter la chaîne à changer?

Avec un dérive-chaîne (image ci-dessus) qui permet de sectionner la chaine en sortant un axe de maillon.

Et ensuite?

Ensuite sortir la chaîne neuve de son étui et à l’aide du dérive-chaîne retirer la longueur en trop moins 1 maillon (celui de l’attache rapide) en la comparant à la longueur de la chaîne déposée. Dans mon cas il s’agit d’une chaîne Décathlon 10 vitesses de 117 maillons plus l’attache rapide vendue 15 euros

Attention, il existe des chaines d’épaisseurs variables selon le nombre de pignons de la cassette, ainsi une chaîne pour cassette de 10 pignons ne va pas sur une cassette 9 ou 11 pignons. Bien vérifier à l’achat!

…et il existe aussi des chaînes avec un sens de rotation à respecter

… et la chaîne Shimano se monte avec une goupille auto-cassante (sans attache rapide) (voir ici)

Engager la chaine sur le plateau du bas vers le haut.

Puis après avoir « descendu » votre dérailleur au plus petit pignon, engager la chaîne sur le dérailleur (en utilisant le loquet de blocage s’il existe).

On commence à passer sur la poulie de traction, puis la poulie de guidage en veillant à ce que la chaine ne frotte pas sur la patte de dérailleur signe que vous êtes passé au mauvais endroit. Ensuite monter sur la cassette et rejoindre les deux bouts de chaîne en les immobilisant avec un étrier en fil de fer comme ci-dessous

Monter l’attache rapide livrée avec la chaîne

Lorsque vous en êtes là, il ne reste plus qu’à verrouiller l’attache rapide.

1/ retirer l’étrier, maintenir l’attache rapide en place d’un main.

2/ de l’autre main, freiner la roue arrière, poignée droite

3/ à l’aide du pied taper sur la pédale pour verrouiller l’attache rapide

4/ vérifier que l’attache rapide est bien verrouillée

La trace GPS, s’en servir

A l’heure du numérique tracer un parcours, un itinéraire pour aller du point A au point B est devenu une facilité. Inutile d’aller sur place avant le jour J, la cartographie informatique permet de connaître le terrain avec des détails comparables à une carte IGN au 1/25000eme.

J’emprunte à Thierry Crouzet, fan de VTT et d’outils informatiques sa façon de considérer l’usage intensif du GPS…

Pour commencer, je suis écrivain et ingénieur, et je crois que mes deux compétences se marient à merveille avec la pratique du vélo moderne, qui s’appuie en particulier sur l’usage intensif des GPS, qu’ils soient autonomes comme chez Garmin, ou utilisés depuis les applications mobiles. Les GPS ont changé ma manière de faire du vélo, de m’approprier les paysages, de voyager… Ils m’aident à découvrir des recoins insoupçonnés, mais aussi à imaginer des parcours qui se transforment en aventures mémorables pour ceux qui les empruntent.

Tracer une carte sur son ordi ou sur son smartphone, une simplicité biblique

Je vais traduire à ma façon mon usage du GPS pour mes voyages à vélo routier, à VTT ou en course à pied. Certainement plus simplement que Thierry Crouzet.

Bien sûr on n’a pas besoin de traces, ni de GPS pour faire du vélo ou de la marche autour de chez soi dans des endroits hyper connus de vous. Cependant j’ai déjà rencontré des randonneurs en espadrilles perdus et sans carte ni boussole qui me demandaient où ils se trouvaient alors que le soir tombait.

Les applications de traçage de circuits ou d’itinéraires sont nombreuses. Pour ma part j’utilise Openrunner ou Base Camp de Garmin.

image satellite de mon parcours de ce matin sur les hauteurs de Mulhouse

Une fois le traçage réalisé, on peut le partager avec les utilisateurs de l’application choisie. Partager cela veut dire qu’un autre pourra télécharger la trace et effectuer voire modifier le parcours à son gré. Garmin permet d’échanger ses traces entre ses GPS.

Mieux vaut tout de même tester son traçage avant de le partager car la nature des lieux peut avoir changé, un chemin barré par des travaux, une modification des sols ou tout simplement la disparition d’un sentier dans la broussaille ou un champ labouré le rendant inaccessible. J’attire votre attention sur votre responsabilité si vous délivrez des traces dangereuses comme le passage de gués, de terrains militaires, de propriétés privées, de zones escarpées présentant des risques de chutes.

Utiliser un trace

Il existe des millions de traces disponibles et en télé partages selon l’usage recherché. Route, VTT, marche, course à pied,…

Si vous souhaitez suivre une trace, deux solutions:

  • soit sur smartphone: démarrer la trace choisie et suivez votre avancement quasiment pas à pas. Lorsque le chemin est simple, ranger votre appareil et ne le sortir que lorsque vous doutez à un carrefour. Openrunner vous avertit dès que vous vous éloignez du traçage. Facile pour se remettre dans le droit chemin.
  • soit sur GPS: téléchargez votre trace et démarrez après l’avoir sélectionnée dans le fichier des téléchargements

suivre une trace sur GPS, un jeu d’enfant (image ci-contre). Ce GPS (MAP de Garmin) est spécialement conçu pour la rando pédestre ou à VTT. Il est solide et les batteries sont interchangeables. Il est muni d’une dragonne pour l’arrimer et éviter sa perte.

des traçages selon les activités les plus diverses

Le Global Positioning System (GPS) (en français : « Système mondial de positionnement » [littéralement] ou « Géo-positionnement par satellite »), originellement connu sous le nom de Navstar GPS, est un système de positionnement par satellites appartenant au gouvernement fédéral des États-Unis. (Wikipedia)

La plupart des smartphones modernes sont à présent équipés de GPS permettant de suivre une trace ou d’enregistrer préalablement un trace avant le départ, il est donc inutile de s’équiper d’un GPS obligatoirement.

Une trace enregistrée sur smartphone (exemple ci-contre) suffit amplement à suivre un parcours sans avoir besoin d’une carte papier.

Enregistrer son parcours

Enregistrer son voyage, pourquoi pas! Non seulement il sera un souvenir pour vous mais il vous fournira un état précis de la distance parcourue, de la dénivellation et aussi de votre temps de parcours. Les applications collaboratives comme Strava regorgent de vos exploits. (y compris l’armée française au Mali!)

L’application Openrunner vous permet d’un simple clic d’enregistrer votre parcours dès votre départ. Autant ne pas s’en priver si je dois rebrousser chemin à la nuit tombante où si je dois donner mes coordonnées à des secours.

Dans le massif vosgien, l’absence de signal GPS je ne l’ai jamais rencontré autrement que de façon transitoire dans une forêt dense car le principe de fonctionnement du GPS repose sur la trilatération de signaux électromagnétiques synchronisés émis par les satellites.

Je mets à disposition 1072 parcours (au 07/05/2024) enregistrés sur Op entièrement partageables. La plupart sont des parcours à VTT, tous réalisés sur le terrain et donc peu sujets à caution. On peut notamment y voir mes aller-retour en témoignage des voie sans issues.

Ottmarsheim

Huile sur toile 50×40

Tout neuf et vandalisé

La piste cyclable de Cernay à Aspach est en service depuis 8 jours et déjà des panneaux arrachés. Peut-être un engin agricole.

Semi-marathon, ou presque

21,01 kilomètres!

J’y penserai la prochaine fois. J’étais tellement angoissé de ne pas y parvenir lors des trois derniers kilomètres que pas un seul instant je n’ai pensé aux quatre chiffres derrière la virgule qui sont attachés au semi-marathon.

Mais un grand spécialiste de la chose sur Facebook m’a fait gentiment observer qu’il me manquait 87,50 mètres car un semi-marathon c’est très exactement 21,0975 kilomètres.

Ce matin j’ai cru avoir fait un semi-marathon. A force de faire des méandres en ville pour approcher cette distance, je suis arrivé juste en face chez moi et je me suis arrêté. J’avais ma dose comme on dit dans le milieu de l’addiction.

Je ne vais pas chipoter avec moi-même vu que je ne concoure à rien.

j’ai manqué le train

J’ai d’abord pris les bords de la Thur jusqu’au haras de Cernay, puis j’ai rejoint l’établissement Saint-André en gardant toujours la possibilité de « shunter » l’itinéraire. Pour tout dire je ne savais pas jusqu’à quelle distance je pourrai aller.

Ensuite la piste cyclable toute neuve qui va à Aspach-le-Haut, puis la piste de Leimbach.

Arrivé là au nouveau giratoire de Leimbach, que faire?

Je n’ai que onze kilomètres, il en manque dix.

Je redescends le nouveau barreau de Vieux-Thann et je reprends la Thur dans le sens montant jusqu’à Thann en longeant le Rangen.

En abordant la rue Kleber, j’ai 16,75km.

Restent à trouver 4km

Alors je décrits des méandres dans les rues de la ville pour tomber juste.

voir mon parcours sur Openrunner

Etonnamment Openrunner me crédite de 22.47 km quand Garmin n’en enregistre que 21.01.

Je ne vais pas mentir, je me suis arrêté souvent et j’ai senti un échauffement à la plante du pied droit dès Aspach qui m’a fait craindre une ampoule.

mes arrêts dans les 5 derniers km, concrètement je suis naze. Si j’ai couru pendant 2h30, je me suis arrêté 35mn en tout

Douleurs dans les hanches, dans les mollets, mais pas de crampes.

Eau dans des eux petites bonbonnes de 170 ml fois 2. Bien trop peu. J’ai rechargé au sanitaire du terrain de jeu de Vieux-Thann mais un peu tard car j’ai du gérer la pénurie.

Musique « I Will Be There » Katie Melua pour commencer en douceur

Il est certain que je ne ferais pas ça tous les jours comme le disait si bien Marie-Pierre Casey avec la publicité Pliz en 1982

Voie Verte de la Thur, la faillite

Derrière la caserne des pompiers à Cernay

Malgré nos efforts, le Cadres Thur-Doller et moi-même, pour tenter d’attirer l’attention sur l’état de délabrement de la Voie Verte de la Thur depuis des mois, il faut se rendre à l’évidence, c’est la faillite.

Alors que la France voit ses routes se dégrader et des nids de poules apparaître partout, les voies cyclables souffrent également.

Au point qu’il faut mettre en place des panneaux de danger pour prévenir les cyclistes nombreux avec le retour des beaux jours.

J’avais saisi notre député Schellenberger en octobre dernier sur l’état déplorable de cette voie. Rien n’y a fait. Nous avons affaire à une myriade d’autorités tous les trois kilomètres en certains endroits qui fait que tout le monde se désintéresse du sujet et alors même que nombreux sont les voyageurs étrangers sur des VAE venus visités notre belle région d’Alsace.

Quelle référence que de voir des racines émerger et soulignées à la peinture!

Niffer-Ottmarsheim

Je n’étais plus retourné là-bas depuis longtemps.

D’abord la piste du canal de Niffer après avoir traversé Mulhouse.

Puis Ottmarsheim et son abbaye dans son écrin de verdure.

J’ai un peu « puisé » dans mes réserves pour rentrer à Thann par l’Ecomusée, puis la Thur.

La forêt de la Hardt était envahie de cueilleurs de muguet.

Anecdote: j’ai trouvé le moyen de perdre la piste à Petit-Landau ce qui m’a valu de rouler dans un chemin rural caillouteux jusqu’à Hombourg.

Voir mon parcours sur Op