Schloss EngelburgChapelle du RangenWaldkapelleDescente à Iffis
J’ai choisi un circuit court de 15 km avec de la montée pour ne pas prendre froid car il fait -2°C.
Je monte à l’œil de la Sorcière mais la ville est déjà dans l’ombre. Je redescends et je longe le Rangen par la chapelle. Puis je grimpe à l’Aïda-platzala. Je pousse encore jusqu’à Waldkapelle. Je pousse réellement pour l’Aïda et encore pour la Waldkapelle car c’est trop pentu pour moi, d’autant qu’il faut « tenir la trace » d’un tracteur forestier passé par là.
Puis je redescends par l’oratoire Ifiss.
Pas très rassuré par ce nouveau sol neigeux et verglacé, je dois m’accoutumer à la nouvelle donne de l’hiver à vélo.
C’est en rentrant que je découvre mes entrelacs. Un parcours et ses croisements. Un parcours gris-clair avec la tempête de vent annoncée qui se profile. En forêt, il fait bon.
Je grimpe d’abord le Rangen jusqu’à la Croix.
Puis Waldkapelle, puis la source Saint Antoine, puis Pastetenplatz.
A Pastetenplatz, le vent siffle dans les sapins. Je descends par un single casse gueule.
Je n’ai plus grande aptitude ni à grimper ni à descendre. En cause le manque de peps.
Trop lent en montée, trop douillet en descente. Je crains les singles aux roches saillantes, aux racines traîtresses. Et quand j’ai un peu de vitesse, j’ai les larmes aux yeux qui m’obscurcissent le relief.
Phénomène que je n’explique pas.
J’ai croisé deux runner. Un homme et son chien à qui j’ai laissé la priorité et une femme. Plus deux marcheurs esseulés comme moi.
La montagne, ça nous gagne.
Temps pis, je grimperai malgré toutCroix du RangenEt après, où je vais?Priez pour moi Saint AntoinePastetenplatz. Demi tour. Une demi-heure pour rentrer, c’est le plus du vélo par rapport au marcheur.
Après être arrivé à Waldkapelle, je continue vers le col de l’Amselkopf, puis je desncds vers Steinbach
Chapelle Sainte-Thérèse
Les chapelles vieillissent vite dans les bois. Surtout celles en bois. Il faut les entretenir plus souvent que celles en pierre.
La chapelle Sainte-Thérèse dispose d’une grande Vierge en fort bon état cependant. Elle est toute immaculée, la Vierge.
J’ai descendu l’étroit sentier couvert de feuilles glissantes et très casse-gueule pour tout dire. Priez pour moi! Après le site de Silberthal, un panneau « chasse en cours » me dissuade de prendre à droite. Dans Steinbach, je trouverai le moyen de grimper jusqu’à Iffis dans un chemin creux boueux et longeant le vignoble.
Ne tentons pas le diable, je veux dire les chasseurs! je renonce
A Vieux-Thann, je m’offrirai les hauteurs du Rangen. 17km et 420m
C’est beau une usine chimique qui fume. Tronox, le deuxième plus grand producteur au monde de dioxyde de titane. Le TiO2 est un pigment blanc utilisé pour la blancheur, l’éclat, l’opacité et la durabilité dans la peinture et revêtements, les plastiques, le papier et les élastomères.https://www.openrunner.com/r/12343118
Ferme Labussière StaffelfeldenPremière partie du voyage, le circuit de Pierre Brunner
J’ai commencé par le circuit de mon ami marcheur Pierre Brunner. J’ai pris son tracé Openrunner en sens inverse dans l’espoir de le rencontrer.
Banco! Pierre terminait son parcours pédestre de 16 km sur la piste de la Thur non loin de Cernay.
Puis j’ai poursuivi.
A Staffelfelden, le ciel sur le Vieil Armand est menaçant
A Staffelfelden, un sentier sympa dont Pierre a le secret dans la forêt de Furstenwald qui est remplie de blockhaus.
Un sentier rond rouge sympa pour rejoindre la ferme Labussière
A l’approche de la ferme Labussière, je prends une photo. Ne pas hésiter quand la perspective est plaisante!
Un angle de vue inhabituel sur la ferme Labussière
Ensuite retour sur Cernay en longeant la D83. Un peu fastidieux.
Deuxième partie, une montée dans le vallon minier du Silberthal
Uffholtz, Cernay. Je prends Saint-Morand alors que le temps se dégrade sur le massif derrière moi.
Je grimpe à Saint-Morand sans trop savoir comment poursuivre
Je vais à la mine du Schletzenburg, mine de plomb du Moyen-Age, plus exactement de la pyromorphite.Il faut grimper un escalier de rondins, puis redescendre. En bas un autre puits de mine moyenâgeux dont les travaux exploratoires sont arrêtés.
Je tente le sentier minier derrière SteinbachUne fois dans la galerie, au bout d’une quinzaine de mètres, je fais demi-tour car ma lampe de casque ne suffit pasLes mineurs devaient bien dormir le soir.On a l’impression que les masses sont équipées de manche en caoutchouc. Notez les suspensoirs sur les culottes…Les trolls ont abandonné le chantier
Je prends mon courage à deux pieds et je commence à grimper le long de l’Erzenbach, puis je tourne en direction de l’Amselkopf. Un vététiste devant moi qui grimpe ferme et que je ne tenterai pas de rattraper.
Photo souvenir
A Waldkapelle, la photo souvenir, puis je descends à Thann par la Croix du Rangen. Personne dans le single, je ne dérangerai donc aucun promeneur.
Me voila presque à destination
Dans la descente du Kattenbach, un arbre en travers.
Je le franchis à pied en portant la bécane…et me voila à terre. Je manque d’adresse dans ces cas là car je suis fatigué. Entre les branches, le vélo et mes genoux, j’ai du mal à faire le tri. J’essaie de procéder dans l’ordre mais c’est pénible car l’arthrose du genou m’empêche de me relever facilement. Tout ça est une affaire de vieillerie avec laquelle je dois apprendre à faire « mon vélo ». Ce n’est plus vélomaxou, c’est vélovieuxmaxou .
Parcours local sympa sur les hauteurs de Thann. La montée à Waldkapelle mobilise des ressources. A Hirnlestein, beau point de vue, puis descente au Silberthal, remontée à chapelle Saint-Morand et enfin la cote 425 et retour par l’oratoire Iffis.
Mon exercice du jour consistait à rejoindre Waldkapelle puis Hirnelestein depuis Thann. Un exercice classique qui commence par monter…puis qui descend. Pas de blague: je monte » à ma main » comme on dit, c’est à dire en m’octroyant des pauses. On part de la cote 290 pour arriver à 620 soit un peu plus de 330 m de dénivelé sur 4 km ce qui fait du 8% moyen sur chemin dur caillouteux. Quand ma marmite bout, je relâche la pression.
L’exercice cardiaque sur le graphe ci-dessous est en rouge. Je l’ai affiché en face de moi en permanence. Je prends donc soin de moi.
Avec le GPS, je sais à tout moment où j’en suis dans mon ascension. Il me reste la zone bleue à grimper pour atteindre la cote 610 m au point rouge.Un peu de lecture grâce au Club Vosgien. Je prends à droite.L’ONF cultive son image de bon communicant. Il explique tout sur le sapin pectiné dévasté par la sécheresse et bouffé par le scolyte.A Waldkapelle, lecture biblique. 27 octobre « J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme la brume tes pêchés. » (prophète Isaïe) Me voila rassuré! Waldkapelle commence à être encombrée. On ne sait plus qui croire.A Hirnelestein, j’ai posé mon cheval sans l’attacher. Ne bouge pas, je reviens!…Est-ce que ça vaut le coup de grimper là-haut?…Du haut de Hirnelestein, vue sur la brume tenaceLe désastre des sapins malades. Des tas partout. Fatalement, le cours va s’effondrer. J’ai soulevé l’écorce pour voir…Voila la jolie petite larve xylophage du scolyte. Miam, on dirait un grain de riz.
Si vous voulez faire ce tour là, compter 15 km et 350 m selon Openrunner (500m selon Garmin), c’est vous qui voyez…
Nullement prémédité, je me retrouve sur un parcours de mon confrère Pierre Brunner , randonneur pédestre, qu’il a effectué le 29 juin dernier.
parcours en bleuun parcours altimétrique bien calibré
Il s’agit de celui de la Roche Albert, point de vue situé au bout d’un éperon rocheux à 580m d’altitude au-dessus de Bitschwiller-lès-Thann.
Je grimpe dans le sens horaire en prenant le sentier juste après le mur d’escalade sur la piste cyclable qui longe la Thur en quittant Thann.
Place du Grumbach
On grimpe jusqu’à rejoindre la place du Grumbach et on tourne à gauche en prenant le sentier de randonnée.
Après la place du Grumbach, la montée est agréableLa Roche Abert en mémoire d’Albert ScheurerDepuis la Roche Albert, on voit nettement les bois en brun qui dépérissent incident de parcours, j’ai consolidé avec les moyens du bord à la suite d’une chute sans gravité. Il est conseillé d’avoir toujours un lien avec soi pour les réparations de fortune
Après une halte à la Roche Albert, je poursuis en direction du Grumbachkopf aussi dénommé place des Canaris.
La stèle du démineur Léon Berthold, victime du devoir en 1945
On passera devant la Stèle du démineur Berthold juste avant la place en contrebas sur la gauche.
place des Canarisbelle signalétique du Club VosgienAu camp des Pyramides, le promeneur a l’embarras du choix. Le petit logo rouge de fortifications me semble nouveauA Rehbrunnen, de l’eaula descente après Rehbrunnen demande de la concentration pour ne pas sortir de la trace
Je poursuis jusqu’au camp des Pyramides puis je commence la descente. A Rehbrunnel je prends un single un peu rapide jusqu’à Waldkapelle.
Waldkapelle. Dans le sentier qui suit, prudence vis à vis des marcheurs, de nombreux virages sans visibilité
Et j’achève la descente à la Croix du Rangen.
A la Croix du Rangen, attention aux promeneurs qui arrivent en face
A partir de la Croix on se laisse couler selon son goût jusqu’à la Thur.
Je longe le vignoble du Rangen. Le Sundgau est orageux
Je suis arrivé au rocher d’Ostein et son beau panorama sur les Vosges
Ce n’est qu’après qu’on sait où on va. Au départ je ne savais pas. Pas en altitude, me dis-je. Il fait trop mauvais. Mais je ne vais pas rester à plat. Je vais m’offrir une petite grimpée à Vieux-Thann dans la Bruderthal. (tal ou tahl c’est la vallée et bruder, le frère, je présume…) Je vois l’indication Stèle Jacquot. C’est pas pour les VTT, ça grimpe en zigzag. Mais j’ai envie de voir la stèle Jacquot. Je pousse. Je suis devant la stèle, celle d’un résistant fusillé en 44, Anatole Jacquot. lire l’histoire ici
C’est presque un giratoire ce grand rond de Bruderthal. Ici je vais prendre la stèle JacquotStèle d’Anatole Jacquot
Puis je termine la grimpette en zigzag. Sur le chemin, un beau Labrador. Et ses patrons qui suivent. Je devais redescendre vers Steinbach. Perdu! Je prends Waldkapelle. Et après ? quoi faire? je suis indécis…
Waldkapelle aussi dénommée La Chapelle sous Bois
Finalement je prends le col de Pastetenpatz. J’alterne marche et pédaler. Aucune honte. Et après, la suite coule de source.L’abri du Baecherskopf. Des bâtons devant et des marcheurs qui terminent la vaisselle. Coucou Max!…Coïncidence de rencontres avec des amis.
Coucou Max, coucou Mary, les bâtons sont devant la porte
Le point de vue du Baerenthal mérite le coup d’œil. Puis je poursuis jusqu’au camp Turenne. Un expert a affiché l’histoire des lieux.
Le point de vue du BarenthalLa vallée de la Thur, en face le Thannerhubel Le camp Turennel’histoire
Je me faufile dans un single casse-gueule jusqu’au rocher d’Ostein. Ça vaut le détour.
je grimpe en haut du rocher d’OsteinUn panorama magnifique et vertigineux, en bas la ferme-auberge d’Ostein
Puis je reprends la descente single jusqu’à la ferme. Une fois sur le chemin, je me laisse descendre à Willer-sur-Thur. Avant Willer, je prends la chapelle Saint-Nicolas. J’ai bien fait, elle est magnifique dans son écrin de verdure avec ses tuile émaillées.
toc-toc, le fermier n’est pas là, les veaux sont sortis de leur parc…tant pisChapelle St-Nicolas de Willer-sur-Thur, pour les adeptes de géocaching… Le cache est un tube plus petit qu’une boite de pellicule photo, prévoir un crayon. Bonne chasse . Savoir ce qu’est le géocachingWiller-sur-Thur, je n’ai plus que cinq kilomètres de pistes cyclables
Aujourd’hui, jour de 15 août, tour de chapelles à VTT.
Je quitte Thann de bonne heure et de bonne humeur. Les canards accourent, je suis reconnu.
Je commence par monter à Waldkapelle.
C’est le plus dur.
Waldkapelle, carrefour de randonneurs bien connu
Puis je redescends à Silberthal.
Je m’arrête en passant à une cabane de chasse fort bien dotée au plan cuisine.
cabane de chasse Silberthal
Au Silberthal, j’observe les trois randonnées minières à faire à pied.
Trois randonnées dans le vallon minier de Steinbach
Puis je grimpe à la chapelle Sainte-Thérèse construite par de jeunes gars en souvnir de leurs copains incorporés de force. Le texte dit qu’ils l’ont construite en douce avant que le clergé la baptise…
J’ai poussé le vélo jusqu’à la chapelle Ste-Thérèse
Je redescends à Silberthal.
Puis je contourne Steinbach et je file à Uffholtz.
Parallèle à la route du Vieil Armand, la chapelle Saint-Antoine.
chapelle Saint-Antoine Uffholtz
Je remonte dans le vignoble de Cernay et je contourne la chapelle Saint-Morand.
chapelle Saint-Morand Cernay ou Steinbach
Enfin, pour finir, je passe devant la chapelle Notre-Dame de Birlingen.
– Bonjour, M’sieur, c’est où le col du Vieil Armand?
– !!!…le col du Vieil Armand?…connais pas! le Silberloch, peut-être?
Moi qui ai la trouille de me perdre en forêt avec mon VTT, je reste encore stupéfait de voir des gens s’aventurer à vélo sans carte et avec très peu de notions de l’orientation.