L’image pourrait faire penser que c’est plat. Or ça monte terriblement au moins du 10%
Je ne vais pas me lancer dans une vindicte contre Openrunner, non. Le site qui héberge nos traces est un outil formidable. J’y ai des centaines de traces en dépôt. Des traces effectuées à VTT.
A l’origine je traçais moi-même mes parcours. D’abord avec l’appli Base Camp de Garmin. Ensuite j’ai utilisé les tracés automatiques d’Openrunner, par commodité , en lui demandant de rallier mes points de passages obligés à savoir souvent des cols.
L’outil de traçage automatique comporte 3 options
– soit la marche ou le train
– soit le VTT, le Gravel
– soit le cyclotourisme
Pour mon parcours d’hier dans le Gard, j’ai donc choisi VTT et j’ai constaté très vite que l’itinéraire empruntait très souvent des traces impraticables à vélo. Autant j’accepte le principe de pousser mon vélo par manque de puissance musculaire, autant je m’interroge sur notre capacité à descendre des chemins de cailloux sur la bicyclette.
Si j’observe la trace au km 10, on grimpe perpendiculairement des courbes de niveaux serrées qui témoignent de la pente.
La grimpée au col du Plan des Masques emprunte un itinéraire sévère qui mérite d’être vérifié avant le départ. On voit qu’à la cote 146 on est dans du 15% de pente. En bleu fin la trace proposée par Openrunner km10 à km 11.
Que faut-il en conclure?
Une trace réputée cyclable ne l’est donc pas toujours et il faut se méfier car je connais de nombreux vététistes qui n’envisagent pas les parcours vélo poussé ou porté.
Il y a donc une information préalable à savoir avant de tracer des parcours en mode automatique sur Openrunner « les yeux fermés ».
Je prépare quelque sorties à VTT du coté de cols vosgiens bas-rhinois
Je l’ai déjà exprimé, faire une razzia de cols à VTT nécessite de la préparation.
Je m’y attelle actuellement. Il faut d’abord recenser les cols restant à visiter avec l’outil CCWay de mon Club des Cent Cols.
un col que je n’ai pas encore visité
Voici comment la requête est restituée sur ma carto BaseCamp de Garmin.
mes cols restants à grimper dans les Vosges (67 et 88)
Les cols sont figurent sur la carte dans un cadre de la forme FR-67-0453 (qui correspond au col du Banc du Forestier) situé l’ouest de Villé. A noter qu’Openrunner répertorie aussi les cols sur sa cartographie (route ou VTT)
Col du Banc du Forestier. Je vois que mes confrères m’ont déjà précédé (image Cent Cols)
Le travail sur écran consiste ensuite à tracer un parcours reliant plusieurs cols entre eux. Il faut tenir compte de la distance et du dénivelé et faire en sorte de tenir compte de sa capacité physique « à faire ». Il est évident qu’un compétiteur pourra avaler 50 à 60km et 2 à 3000 de dénivelée dans sa journée.
Pour ma part, je deviens décroissant et je me limite à 30 à 40km et 1000 mètres sans trop m’embarrasser du type de revêtement. J’ai des amis qui exploitent les images satellites pour savoir où ils vont mettre leurs roues. Moi non. Je descends du vélo, je pousse,…je porte.
tracer sur Openrunner permet de conserver et de partager ses projets
Si mon traçage apparaît trop difficile, je dois le reconsidérer
en diminuant le nombre de cols à grimper, ce qui revient parfois à abandonner son projet s’il manque d’homogénéité
en changeant le point de départ, en éliminant un aller-retour inutile
en fractionnant l’itinéraire en deux
Suivre une trace bien préparée sur son GPS, le secret d’un voyage réussi
In fine je ne me retrouve parfois qu’avec un seul col en aller-retour.
Donc un col pas très rentable si d’aventure il est éloigné et pas facile à grimper. Mais en contrepartie on peut avoir un beau paysage à l’aller comme au retour.
Ce travail est méticuleux, d’autant que je prends soin soin de passer par des points remarquables, des stèles, des ruines moyenâgeuses,…
Je télécharge mes parcours sur GPS, préalablement déposés sur Openrunner.
Et ensuite je peux partir en connaissance de cause. Si mon GPS venait à tomber en panne, je pourrais me secourir avec mon Iphone et Openrunner en faisant des points de relèvement périodiques.
marquer un point de situation peut vous permettre de noter un point remarquable et de le communiquer si nécessaire (le drapeau bleu ici porte le numéro 28 et vous pouvez y ajouter une note)
Lorsqu’on part seul, ce qui est souvent mon cas, déposer ses parcours en un lieu connu comme Openrunner. Si par malheur il vous arrive un incident, on pourra facilement vous retrouver.
Par exemple: Vous faites une chute à l’arrêt dans un dévers de sentier suite à une faute de décalage pied et vous disparaissez dans l’abîme. Ni vu, ni connu. On retrouve parfois des vététistes plusieurs jours après leur disparition. Comme ici
Je me suis glissé le long de la Thur sur une rive encore méconnue. Des perce-neige par milliers mais sans neige.
Bon je vais arrêter la pub pour cette appli Runkeeper qui ne la mérite vraiment pas, vu qu’on ne peut pas partager les parcours GPS et qu’on n’a même pas la courbe cardio.Sauf peut-être en s’abonnant pour 40€.
Bye-bye Runkeeper!
Je reste abonné à Openrunner, une valeur sûre. Et je ne vais pas sur Strava qui est un truc de compétiteur qui veulent se faire mousser.
Openrunner, le site de partage de tracés en ligne, a cette fois réussi son évolution, une application sur Apple Store et sur Play Store, ce que beaucoup attendaient. Continuer à lire … « Openrunner, évolution réussie »
Après ma déconvenue avec Openrunner, mon ami Guy Garcin, centcoliste émérite et blogueur de talent, nous rappelle dans un article les fondements à savoir lorsqu’on cherche à visualiser des données géographiques, à les publier, à les importer, à les partager.
S’agissant d’Openrunner, j’ai découvert que ce site était l’œuvre personnelle d’Eric Thouvenin, Fondateur et unique personne qui travaille sur ce projet comme il l’affirme lui-même sur sa page Facebook. Continuer à lire … « Cartes en ligne, quel site choisir? »
Les liens de mes traces VTT fonctionnent à nouveau avec un fond de plan acceptable…comme celui-ci au départ de Saales.Pas de précisions de l’éditeur, on ne sait donc pas si le retour des liens est pérenne…d’autant que les circuits VTT de l’OT Guebwiller hébergés également chez Openrunner ne fonctionnent toujours pas
Manifestement Openrunner a senti le vent du boulet passer.
A la suite de la parution de son nouveau site hier 2 juin (voir mon article), Openrunner a été victime d’une avalanche de critiques négatives sur Facebook qui l’ont conduit à fermer sa page. Continuer à lire … « Openrunner, le vent du boulet »
Mauvaise surprise ce matin pour les utilisateurs d’Openrunner, les fonds de carte sont réduits à leur plus simple expression. Inutile de chercher les chemins parcourus à VTT, ils n’existent plus. Pour les voir, il faut acheter la carte IGN à Openrunner (25€/an)