Tenue sous pluie

des torrents d’eau sur l’Alsace

J’aime voyager confortablement. A pied ou à vélo. Ce matin encore des torrents de pluie sur l’Alsace depuis la nouvelle année. C’est pourtant presque un SPORTmétier dès lors qu’on cherche à maximiser le profit comme on dit chez Accor ou chez LVMH.

Les sacs jaunes se dispersent dans la rue sous l’effet des rafales.

Je commence à tourner autour du quartier. Huit degrés. Jambes nues, chaussettes longues Aldi, maillot plus imperméable.

Je grimpe vite en température. Mes HOKA ramassent vite l’eau des flaques sur le parking du Match.

Au total je fractionne dix fois (!), je suis épuisé de devoir puiser dans mes réserves graisseuses. Je sais pourquoi, j’ambitionne de sortir de ce surpoids endémiques aggravés par les fêtes, mais pas seulement. Objectif moins neuf kilos! Tu rêves Maxou. Je pars ce matin sans aucun glucide (seulement 40kcal de café et de lait écrémé) auquel s’accrocher, à la diète depuis hier soir. Conclusion je rame et je n’ai même pas pris un sucre en cas d’hypo.

Il est vrai que j’essaie de suivre un coach sur le net qui a dit « évitez de faire du bruit ». Donc je travaille mes foulées pour éviter de faire le gros patapouf, je cherche à planter la pointe du pied en premier ce qui est très pénible pour mes chevilles et mes genoux. Je dois en passer par là.

Non, non je ne suis pas rémunéré par mes sponsors Lidl et consorts. Je suis heureux de de louer les bienfaits de ce consumérisme dans lequel chacun se vautre.

Une dernière

#beatyesterday #garmin

Comment vivre mieux avec soi?

J’ai vraiment du mal à regarder cette vidéo car elle me renvoie une image négative difficile à accepter.

Dans ce décor, vous avez l’impression que le personnage central n’est pas en harmonie avec le reste.

Le reste?

oui, le but recherché, c’est à dire faire du sport pour se maintenir en forme, recueillir de bonnes ondes positives pour la journée, évacuer le stress des mauvaises nouvelles, des difficultés à venir, les incertitudes de votre état de santé, la peur du lendemain, ne pas savoir quoi faire pour maigrir ou quoi manger à midi, se demander si vous allez plaire à votre ami(e) autant qu’il (elle) vous plaît,…

Si vous courez comme moi, comme un dératé lourdaud (moins tout de même que Depardieu), soyez gentil avec vous-même!

Personne parmi ceux croisés en chemin ne viendra vous dire des méchancetés sur votre allure ou votre physique car votre initiative est louable et dites-vous que très peu savent le faire. Au contraire vous y verrez une pointe d’admiration.

Bref, positivez!

Si vous avez du mal avec l’acceptation de votre corps, voici quelques trucs que j’ai glanés ça et là.

  1. Exprimez délibérément vos croyances et pensées. Faites l’effort de vous focaliser sur les pensées positives, encourageantes et constructives. N’oubliez pas que vous êtes quelqu’un de spécial, unique en son genre qui mérite l’amour et le respect des autres et de lui-même.
  2. Fixez-vous des objectifs et des attentes. Élaborez une liste des choses que vous souhaitez accomplir et faites un planning de la façon dont vous comptez y parvenir.
  3. Prenez soin de vous. Faites de l’exercice régulièrement, mangez sainement, dormez suffisamment, et prenez soin de votre apparence physique.
  4. Entourez-vous de personnes positives et encourageantes. Évitez les personnes qui vous critiquent ou vous rabaissent.
  5. Apprenez de nouvelles compétences et de nouvelles choses. Cela peut vous aider à vous sentir plus confiant et plus compétent.
  6. Soyez gentil avec vous-même. Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Apprenez à vous pardonner et à vous accepter tel que vous êtes.

Thann-Cernay

#beatyesterday #garmin

Je ne vais pas dire que c’est facile pour moi. Surtout les deux derniers kilomètres où je vais puiser profond dans les réserves.

Mon allure et les multiples arrêts

Et le cardio, ouaaah! 143 de moyenne, ça passe encore.

Sortie pluvieuse

#beatyesterday #garmin

Je n’avais guère le choix de mon heure se sortie car la pluie sera durable. Je suis content malgré tout car j’ai fait un score de 6’37 » au kilomètre. Un des meilleurs.

Certes il y a des flaques en ville pas facile à éviter, mais c’est acceptable. Je rentre trempé par la transpiration sous mon imperméable.

Courir la nuit

J’en rencontre parfois des runners de nuit. Certains courent sur les hauteurs du vignoble. On a bien des veilleurs de nuit, pourquoi pas des coureurs.

Ado, j’ai fait l’expérience de pompiste de nuit. Je remplaçais un type à qui on avait dévalisé sa caisse et qui était à l’hôpital. Pour me donner des forces, je portais un poignard à la ceinture. Dès deux heures du matin, je tombais de sommeil et je m’assoupissais sur le bureau, attendant un hypothétique client. Aujourd’hui les pompes sont automatiques.

Ce soir j’ai attendu la nuit pour courir, alors que la journée a pourtant été belle. Se décider tard vient combler un regret, celui d’avoir fait autre chose que le sport et ensuite le regretter. Je voulais essayer les glacis sur mes peintures, un truc qui permet d’ajouter une couche de couleur transparente avec un médium spécialisé.

essai de glacis sur de l’acrylique

Ensuite je pense à courir alors qu’il est déjà 18 heures. C’est un prétexte pour essayer ma lampe frontale. Je vais longer le nouveau barreau de Vieux-Thann puis la rivière avant de revenir dans les rues du village qui sont éclairées.

La course de nuit, comme le vélo, demande un bon éclairage pour voir les obstacles et aussi un bon dispositif rétro fléchissant pour être vu. Je suis au top au point que les voitures ralentissent. Je dois être confondu avec la police.

Se méfier. La nuit, on y rencontre parfois un monde interlope, des promeneurs de chiens sans lumière, des cyclistes, des promeneurs et des animaux errants, hérissons, sangliers,…

Question de cœur

Image créée par l’intelligence artificielle de Bing à mon intention.

Les puristes de course à pied se demandent quelle est la meilleure façon de relever sa courbe cardiovasculaire.

La montre poignet suffit-elle ou bien une ceinture thoracique est-elle plus précise?

On lit sur les forums d’échanges que la ceinture est plus précise.

D’autres ne s’embarrassent pas: ils courent sans aucune mesure. En ce qui me concerne, je fais gaffe, car j’ai une faible marge de manœuvre due à l’âge.

Ce matin j’ai donc porté les deux systèmes pour comparer sur mon tour de dimanche qui fait 5 kilomètres

  • La ceinture thoracique associée à Garmin Edge
Garmin Edge (ceint.tho.) moy 139 max 164
  • La montre poignet Garmin Forerunner 235
Garmin 235 (poignet) moy 133 max 155

Les deux graphes sont comparables mais la montre-poignet monte plus vite dans les tours au départ pendant les 4 premières minutes.

Quelle est la bonne mesure ?

Je ne sais pas le dire. La différence est tout de même de 6 pulsations à la minute. La montre poignet donnerait un résultat minoré de 5 % (par rapport à la ceinture thoracique)

Ce qui peut induire la différence c’est que je coupe l’enregistrement du poignet aux attentes de traversées de route.

Et avec un zoom?

rien de bien probant, les deux enregistrements se ressemblent.

zoom ceinture
zoom montre poignet

Conclusion

Je ne conclus rien car la différence n’est pas marquée entre les deux systèmes de mesures. Seul un spécialiste de la chose pourrait peut-être conclure autrement.

L’appui talon comme Achille

sale temps? alors je cours

L’appui talon est décrié. Je m’en fous, je cours quand même.

Je ne suis as un esthète de la course à pied et je me doute que je cours en appui talon, c’est à dire en frappant le sol avec les talons en premier.

C’est déconseillé car ça secoue le squelette et déglingue les articulations.

Après, le marché de la godasse s’est adapté et vend des pompes super souples pour mieux taper par terre.

Ce qui est préconisé c’est l’appui dit en plante des pieds.

il faut simplement avoir l’intention d’amortir en premier lieu avec l’avant du pied (et non pas avec le talon).

Oui bien sûr. Mais moi je vois tout de suite la complication car pour arriver pointe du pied fléchie vers le sol, je dois sauter plus haut. Ne riez pas, contrairement au marcheur, le coureur a une phase « en l’air », c’est à dire qu’il saute. Si je ne saute pas assez haut mon pied incliné vers le sol va raccrocher et je vais m’étaler. Alors qu’en arrivant au sol pointe du pied levé je ne raccroche pas.

Un tour qui ne ressemble à rien

Marine

Je pars tôt

Pas d’histoire. J’ai pris mes pompes à mon cou et je suis parti gambader. A la cathédrale je ne trouve pas la sortie. Le portail est fermé. Un petit contretemps non prévu.

A la cathédrale demi-tour
Un corsaire à vélo qui dort encore
Maguelone
Le plat me convient très bien

Thann, centre ville

Ce matin moins 6°C. J’ai hésité sur les trottoirs verglacés. Mais tout s’est bien passé, sans chute. Je me suis arrêté là où c’était plus délicat.

Nos sapins ont revêtu leur manteau blanc

Lampe frontale Action


J’ai vérifié. Cette lampe frontale pèse seulement 58 grammes et ne coûte que 4.79€!

Led à puce sur carte 200 lumens , mode LED bandeau 100 lumens et 120° de vision.

Autonomie : projecteur led à puce pleine puissance 2 heures, 3 heures avec 50% de Led. Le bandeau seul à mi-puissance assure 3,5 heures. Se recharge en 2 heures sur prise USB-C

IP non renseigné. Bref ce n’est pas pour faire de la plongée!

Conclusion: ce produit assurera vos sorties nocturnes en trail urbain ou de faibles distances de 10 à 15 km.

Elle peut aussi servir en complément de votre éclairage vélo.

Inutile de la comparer avec la concurrence comme ce modèle ci-dessous vendu 25 euros chez Amazon puissance 350 lumens et 230° de vision circulaire

Sports sinistrés

Les sports de plein air sont sinistrés.

Les terrains de foot dans l’eau, c’est fâcheux. Le vélo sous la pluie pas mieux. Les marcheurs sont partagés.

Cet épisode de pluie commence à lasser les plus endurcis. J’ai une parade, exploiter les créneaux d’accalmie qui durent à peine plus de 30 minutes.

Hier j’ai fait le tour du lac. Quatre kilomètres. Et j’ai croisé deux chiens et leurs accompagnateurs, un coureur et c’est tout. Pourtant il y avait quinze voitures garées au parking. C’est en arrivant à la petite digue que j’ai croisé un groupe de randonneurs inconditionnels de la balade à pied comme moi aujourd’hui.

Ceux qui se frottent les mains sont les marchands de sports en salle. On se montre derrière la vitre.

Nuit et lumières

Je cours la nuit une fois la pluie terminée. En ville je profite des lampes de rue mais sur la piste cyclable je n’ai que les lumières des voitures pour éclairer le sol. C’est un peu minimaliste sans frontale.

Un exercice inhabituel. Je ne suis pas pour autant furtif car j’ai le gilet rétroréfléchissant qui est très sécurisant lors des traversées piétons.

#beatyesterday #garmin

Course avec la montre

#beatyesterday #garmin

Sous le soleil

Une éclaircie timide. Je saute dans mes Hoka.

Ce qui est pris n’est plus à prendre et je n’ai pas sali mon vélo.

Cinq kilomètres en passant par le marché et ses chrysanthèmes.

Grisaille

#beatyesterday #garmin

Le sport en salle? la piscine?

Finalement, je sors.

La pluie en courant n’est pas un problème car je suis moins longtemps dehors qu’avec mon vélo.

Je ne peux pas me résoudre à laisser filer les jours sans sport. Déjà hier, j’ai manqué la sortie vélo. Le sport pour moi est un antidote, je le crois toujours même si j’ai des raisons de me plaindre d’un mal-être permanent.

D’autant que lorsque les jours sombres adviennent, on dit qu’ils sont le prélude à la mélancolie.

Tour de Rangen

Aujourd’hui départ fractionné. La montée dans les vignes n’est pas à ma portée en courant, alors je marche.

J’avance à pas de géant

Il fait un vent frais. Une fois tous les potaches croisés, je me remets à courir jusqu’au pied du Rangen. La grimpée à pied, je la redoute car je manque de force. Mais une fois en haut, j’ai une belle vue avec un soleil levant qui illumine la vallée.

Soirée

C’était l’été qu’il faisait chaud

Dans la presse locale de demain « un coureur septuagénaire en hypothermie sur le bord d’un chemin doit être héliporté à Colmar »

Un titre comme ça, je ne veux pas en être le héros. Rien que pour le kendiraton, le onvoulavébiendi, qui amuseront les rezozozio.

Plutôt crever!

Il y a dans la citoyenneté une question de mesure du collectivement acceptable, au-delà duquel on franchi l’inacceptable. C’est ma conception.

Un temps à rester à l’ombre? pourtant près de chez moi les maçons s’affairent à la construction d’un ensemble immobilier dès 7 heures le matin, le casque sur la tête.

Suis-je seul à courir? Non, je rencontre des gens dans la force de l’âge qui ruissellent. Je commence par marcher, ne voulant pas trop solliciter rapidement « la machine ». Les mises en garde sont légitimes puisqu’en cas de canicule, le corps compense comme il peut.

Je vais finalement longer les ruelles de Leimbach après son vignoble pour enfin rentrer dans la rosée le long grand pré herbeux.

Se coordonner

#beatyesterday #garmin

Au bois

Je suis Aubois d’un jour.

Village tout neuf. Chemin faisant j’ai atterri devant une enceinte grillagée. Le centre de traitement des déchets nucléaires de Soulaines. Du coup, les neutrons égarés me fouettent les mollets.

La petite église Romane est classée et grâce à l’électricité on peut éclairer la charpente. EDF est vraiment chic.

Chaussures HOKA KO

Au 30 mai 2020, j’avais couru 287 km avec ces pompes HOKA (fabriquées au Vietnam). 130 balles, c’est déjà beaucoup bien que je sache qu’il y a beaucoup plus cher.

Aujourd’hui je fais le point

Chaussures très confortables et légères. Je n’use que les talons comme si j’avais les pieds plats. Impossible de corriger cette démarche heurtée, saccadée que j’attribue à l’arthrose des genoux, hiboux, choux, et surtout cailloux.

Le vendeur m’avait dit 1000 km.

Aujourd’hui j’en suis à 1150 km.

Il est temps d’en changer car j’ai largement entamé les témoins d’usure.

J’ai commandé la même marque.

mille excuses

courir et mille excuses

ma roublardise est sans égale tous les moyens sont bons pour stopper le chronomètre de la Garmin.

un caillou hibou chou genou dans la chaussure

un pipi au coin du bois

un vibreur de l’iphone

un coup à boire

un lacet à refaire

un nez à moucher

une oreillette qui tombe aya à terre

une façon de raccourcir ma course

ce matin j’ai garé mon vélo chez l’habitant.

mettez le dans ma cour personne ne viendra là

alors comme ça vous gardez les petits enfants c’est mes enfants répondit-il

la honte

les tomates il faut les planter à quatre-vingt de distance et arroser un jour sur deux

j’ai fait huit tout rond écrit avec deux ronds

en reprenant mon vélo Jacques s’est arrêté pas longtemps car ses cent kilomètres journaliers n’attendaient pas je monte le Hundsruck le Schirm et je termine par le Territoire j’ai mes douze mille fin juin m’a t-il dit puis il est parti.

en chemin je me disais courir et mille excuses

Au temps du charbon

Au charbon de bonne heure. Pour éviter la chaleur.

Le charbon sera un vestige de notre histoire industrielle lorsque les dernières mines cesseront d’être exploitées. Comme en Afrique du Sud ou comme en Allemagne ou en Chine. Pour l’heure, le charbon participe encore au réchauffement climatique et à la pollution de notre environnement.

Je suis parti tôt pour me protéger de la chaleur. Il est annoncé aujourd’hui 37°C en Alsace. Pourtant hier, j’ai rencontré en pleine après-midi un coureur vêtu d’une parka et d’un pantalon de jogging qui sillonnait les rues de la ville au galop. « C’est pour perdre du poids et améliorer mon cardio! » m’a t-il dit.

On veut détourner notre attention en nous rebattant les oreilles avec un « réchauffement climatique » qui s’est déjà produit dans le passé et qui se reproduira encore disait l’autre jour un de mes fidèles lecteurs.

« Avec toute l’hystérie, toute la peur, toute la science bidon, se pourrait-il que le réchauffement climatique provoqué par l’homme soit le plus grand canular jamais perpétré sur le peuple américain ? ». (sénateur James Inhofe, républicain, pour l’Oklahoma) . Le fait que les Américains soient en tête de la contestation n’a rien d’anormal, c’est le pays qui a le plus à perdre des contraintes liées au réchauffement et c’est aussi le plus grand pollueur par habitant de la planète.

En attendant, nier l’évidence du réchauffement n’évite pas les feux gigantesques de la Californie, du Canada, de l’Espagne et l’assèchement de nos rivières et nos lacs.

Le réchauffement climatique serait une fadaise au prix de quelques millions de morts de plus chaque année. Des humains fragiles, dirons-nous, qui ne méritaient pas de vivre. Cette forme d’exclusion rappelle un peu l’eugénisme que pratiquait le nazisme, c’est à dire l’élimination des paralytiques, des handicapés mentaux. Je n’atteins pas en parlant de nazisme mon point Godwin pour autant car, oui, le réchauffement climatique conduit à dévaster des terres entières de ressources et de populations.

Voici ce qui est couramment admis:

Les preuves du réchauffement climatique dû à l’influence humaine ont été reconnues par les académies nationales des sciences de tous les principaux pays industrialisés2. Aucun organe scientifique de renommée nationale ou internationale n’a émis d’avis formel en désaccord avec les conclusions principales du GIEC3. (Wikipédia)

Et pourtant certains continuent à nier l’évidence:

Les théoriciens du complot allèguent généralement que, par des actes de faute professionnelle et criminelle dans le monde entier, la science derrière le réchauffement climatique a été inventée ou déformée pour des raisons idéologiques ou financières.

Toute l’histoire du complot sur le réchauffement climatique est expliquée ici

Courir pour rire

Une petite grimpée à Leimbach

Aujourd’hui j’ai tenté de grimper une petite côte qui mène à Leimbach par les champs. Mais à mi-pente, je m’arrête et je marche. Trop difficile pour moi.

J’ai commencé à courir le 27 janvier 2019. En trébuchant, en fractionnant, quand je sentais que c’était trop difficile. L’enfermement Covid des vieux dans un rond d’un kilomètre m’a permis de persévérer. J’ai expérimenté ma course dans toutes les rues du quartier.

Aujourd’hui, je suis dans ma cinquième année. Sans progrès notables. J’ai stabilisé mes parcours autour de 5 à 7 kilomètres, c’est à dire très peu. Mais c’est à chaque fois une épreuve qui me plait. Même si j’éprouve toujours une petite réticence à préparer mon mental.

Oui si je cours, c’est pour rire, c’est à dire pas pour de vrai car je ne serai jamais capable de m’aligner sur de la compét., juste de quoi entretenir mes forces. En même temps je déglingue mes articulations, c’est problématique.

Hello papi, mais qué pasa

Faudrait que j’ajoute du scotch sur mes oreilles, pourtant je les enfonce à donf.

A la reprise de la batterie du Böhmerwaldkapel, mon écouteur auriculaire est tombé d’un coup sec sur le tarmac.

Dans le single de la Thur, j’ai profité de l’ombre avec Depeche Mode.

Finalement, ce petit coup de fraîcheur le long de l’eau m’a encouragé à persévérer.

Alors j’ai mis Aya. Vous savez la nouvelle égérie de Lanvin, tant décriée. Normal, c’est une fille des quartiers qui a réussi alors ça casse l’ambiance réac.

Moi j’cause pas English. Alors avec Aya, je capte.

Lorsqu’elle me dit Hello papi, mais qué pasa, je tends l’oreille et c’est là que mon oreillette se crashe dans les Renouées du Japon. Quelle misère!

Je remets à zéro…

Hello papi, mais qué pasa (mais qué pasa)
J’entends des bails atroces sur moi
À c’qu’il paraît, j’te cours après (oh yeah yeah yeah)
Mais ça va pas, mais t’es taré, oh ouais
Mais comment ça, le monde est tit-pe (eh)
Tu croyais quoi (eh), qu’on s’verrait plus jamais
J’pourrais t’afficher mais c’est pas mon délire
D’après les rumeurs, tu m’as eu dans ton lit

C’est pas d’l’Apollinaire, je garde mes nerfs.

un cardio comme ça, ça vaut 50 bornes de vélo

Le tour du jour

La flemme et la frime

Pas de vélo, de la course à pied pour en finir plus vite en ce dimanche où des pluies sont annoncées. Pour l’heure, rien.

En 48 minutes de CAP, c’est encore moins de temps qu’à VTT, mais j’ai le cardio au taquet tout le temps.

Comme je suis adepte de « merdouilles électroniques », j’ai emporté deux GPS pour comparer les enregistrements cardios. Le Forerunnen 235 et le Edge Touring Plus.

L’un prend le pouls au poignet (graphe du haut) et l’autre au thorax (graphe du bas).

Ils sont semblables avec une moyenne de 138 sur le Edge et 140 sur le Forerunner.

Garmin Edge Touring Plus

Street-Art

Le lapin s’arrête de casser l’œuf. Les masques s’interrogent. Le street-art nous renvoie une image fantastique de l’univers de béton

Gueule de bois

Courir permet d’évacuer sa mauvaise humeur. Alors je cours.

Street Art sous l’autoroute

J’évite de prendre la voiture pour ensuite courir. Un geste pour la planète. Alors je tourne en local. L’urban- trail est décrié. Il a de nombreux défauts. D’abord la ville serait incompatible avec la course alors qu’on se démène pour y installer des espaces dédiés aux piétons. Le coureur n’est rien d’autre qu’un piéton qui va vite. Ensuite les professionnels du trail garantissent qu’on se démolit les articulations en courant sur du dur et enfin la ville est un hébergeur de polluants. Pas faux tout ça certainement. Mais je cours tout de même cinquante minutes et je suis content.

Les grapheurs sous les noms sont des artistes. Ils ont leur nom en bas et ils le méritent. Je m’arrête. Puis je repars.

Sous le béton, un espace nature
Eaux usées et méthanisation à la sortie de la ville